Chapitre 18 : Fiançailles ?

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Samedi 25 février 2005 13H00

J'étais dans ma chambre en train de me peigner les cheveux devant mon petit miroir bleu. Je voulais mettre une robe pour changer un peu enfin surtout pour plaire à Matthieu, mais j'ai beau chercher je n'avais aucune robe dans mon armoire. De toute façon Matthieu ne m'aimais pas pour mon apparence. Je ne sais pas pourquoi mais même si je suis au courant de cela, j'ai quand même envie de faire des efforts rien que pour lui. Je me contentais alors d'un slim et d'une tunique à fleur grise, mes converses noirs étaient en concordances avec mes cheveux. Quelque secondes plus tard, le vibreur de mon téléphone me fit sursauter. C'était Matthieu qui me prévenait qu'il était en bas de chez moi. Mes parents étaient sortis trouvé du boulot dehors. J'étais de tout cœur avec eux et espérait de tout cœur qu'ils allaient tout les deux retrouvés leur travail d'avant. Il y étaient tellement attachés. Mathieu n'a pas encore été présenté à mes parents et je me demandait si je ne devais pas le faire aujourd'hui après notre sortie, Bon... J'aurais tout le temps d'y réfléchir.
Je quittais la maison après avoir vérifier que la porte du salon était bien fermé. Un jeune homme assis sur une moto noir se tenait dehors. J'ouvris le portail. Il retira son casque. Je me rendis compte que c'était Matthieu. Lorsqu'il me vit, il souria.

— Et ta voiture, elle est où ? demandai-je.

— Aujourd'hui, c'est sortie moto, parce que ma voiture est au garage.

Je regardais la moto un peu craintif.

— Je vois... murmurais-je
— T'as peur de monter en moto ?
— Un peu, oui.
— Tu n'as qu'à t'accrocher à moi.
— Je pense que je vais t'écraser les os, tellement je te serrerais.
— Allez t'inquiète, ça ne fait pas si peur que ça ! On y va ?

Monter sur une moto me faisait très peur. Mon rythme cardiaque n'arrêtait pas d'accélérer durant tout le trajet. Je m'étais carrément collé à Matthieu de peur de me faire éjecter.

Enfin arrivé à destination, Matthieu me demanda si cela allait.

— Ça peut aller, répondis-je.
— T'as pas eu trop peur ?
— Si je te disais non, je mentirais.

Il sourit.
— Donne-moi ta main, dit-il.
— Pourquoi ?
— Donne-moi ta main, répéta-t-il.

Je tendis la main droite.
— Pas celui là, l'autre.

Je tendis l'autre main, légèrement hésitante. Matthieu prit doucement ma main dans la sienne. Je sentais sa chaleur contre ma paume. Son autre main disparut dans sa poche pour en sortir un petit objet brillant. Il fit glisser une bague en or ornée de diamants dans mon annulaire gauche.
La surprise devait se lire sur mon visage ahuri.

— Tu sais ce que ça veut dire ? m'interrogea-t-il amusé.

J'étais bouche-bée. Je ne savais que dire. Tout cela était si rapide.

— C'est une bague de fiançailles. Ça veut dire que maintenant, tu m'appartiens. Tu n'as plus le droit de laisser aucun autre garçons s'approcher de toi, est-ce clair ?

— Euh...

— Tu n'as pas le droit d'hésiter, ni de contester, dit-il en m'entraînant au cœur de la fête.

Nous aperçûmes non loin de là, Bridgette, Guillaume et Julia. Nous les rejoignîmes. L'après-midi se passa dans une superbe ambiance même si j'étais la seule à rater tous mes tirs au stand. Les manèges à sensations étaient formidables. Pour finir, nous sommes allés tous ensemble au restaurant asiatique. Ce restaurant était remarquable car les sushis, les sautés de nouilles, et autres mets avaient un goût à vous faire tomber par terre.
Pour finir nous sommes partis aux spas pour des massages indiens. Guillaume subjugué par le charme des filles avait demandé le numéro de téléphone à l'une d'elle.

Reina [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant