Chapitre 70 : saga de larmes

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Je restais dans ma chambre à broyer du noir. Mon téléphonne se mit soudainement à sonner. Je décrochais . La voix joyeux de Mike se fit entendre. Il me demandais comment ça allait. Je fis mon possible pour cacher ma tristesse.

— Je vais très bien.
— Alors c'est bien alors.

Il laissa un moment de pause avant de reprendre.

— J'y pense, j'ai pensé à un nom pour ton enfant, enfin si tu veux.

— Bien sur. J'étais tellement occupé que je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir. Tu as opté pour quel nom ?

— Théo.

— C'est très mignon. Ça lui ira très bien.

Je me laissais tomber sur le lit.

— Mais c'est un peu court Théo, ça pourrait plus paraître comme un diminutif, faudrait peut-être le rallonger comme Theodore ou Théodose ou encore Théophile.

— Theodose ? Vraiment Reina se moqua t-il. Tu veux ruiner sa vie avant sa naissance, plaisanta Mike.

Je rougis.

— Tout bien réfléchis, on va simplement garder Théo.

Mike partis dans un fou rire. Très vite suivit par moi.

– Bonne idée. Ceci dit, parles en d'abord à Mathieu. Je n'ai pas envie qu'il s'en prenne à moi parce que c'est moi qui ait choisis le nom de son enfant.

— Pourquoi s'en prendrait-il à toi ? Il sait très bien que tu es mon ami.

Il rigola.

— Inutile de me le cacher Reina, je sais très bien qu'il me déteste, du moins, il ne m'apprécie pas.

Sa voix était bizarre. Non, je me fais sans doute des idées.

— Pourtant je pense que vous pourriez très bien vous entendre, continuais-je.

Mike soupira.

— Si tu le dit.

Je prenais également quelque petite nouvelle de Sonia. Je n'étais tellement pas dans mon assiette que je lui avais même demander de passer le téléphone à Sonia. Qui l'eut crû. Moi Reina au téléphone avec cette peste de Sonia.

— Miss pou... Reina. Désolé, c'est l'habitude.

Je rigolais d'exaspération et me demandais automatiquement, pourquoi diable avais-je demandé à Mike de lui passer le téléphone. Mise à part cette petite gourde de sa part, le reste de la conversation se passa plutôt bien. Je lui demandais comment elle allait et de ne pas mener la vie dure à mon ami. J'entends Mike réagir derrière. Quand j'eus fini de discuter avec elle, elle lui rendit son téléphone. Elle aussi était étrange. S'était t-il passer quelque chose entre les deux ?

— Je suis content d'avoir pû entendre de tes nouvelles.

— Oui. Moi aussi.

Il laissa un moment de silence.

— Tu me manques beaucoup.

Il l'avait dit tellement soudainement et venu de nulle part que ça me déstabilisa. J'eus un flash back de Mike qui m'avouait ses sentiments sous l'arbre. Mon coeur se mit à battre légèrement. Je raccrochais. Qu'est-ce qui me prenait ?

Je rappelais. C'est Sonia qui décrocha.

— Il est partit faire un tour. Fumer, je crois. Tu veux lui passer un message ?

Est-ce que je l'avais contrarié ? Je raccrochais sans plus. Des bruits à ma porte me firent sursauter. Ma mère pénétra dans la chambre accompagné d'un mets bien fumant et qui sentait délicieusement bon. Elle s'assit sur le rebord de mon lit et sa main glissa sur ma joue.

— Est-ce que ça va ?

J'acquiesçai de la tête.

— Même si ça n'allait pas, est-ce que tu me le diras ?

Elle m'invita à manger avant que ça ne refroidisse. Je n'avais pas vraiment faim mais pris quelque cuillièrer pour lui faire plaisir. Je me saisit du mouchoir en papier avant de m'essuyer les lèvres. Je serrer la serviette dans mes mains et plaquer mes lèvres pour bloquer les larmes qui montaient en moi. Mais c'était sans compter sur le trop plein émotions. Des hoquets s'échappèrent de mes lèvres.

— Oh ma chérie... dit ma mère en posant un baiser sur le haut de mon crâne.

Elle essuya mes larmes de son pouce puis posa sa main sur la mienne.

— Tu sais... j'aime énormément Mathieu, cependant... je t'ai rarement vu heureuse avec lui.

J'étais complètement perdue. Qu'étais-je supposé faire lorsque même ma mère qui l'appréciais pensait de la sorte ?

— Il semblait tellement m'aimer, murmurai-je. Alors pourquoi soudainement agit-il comme ça ? Tu sais, je n'ai jamais sû ce qu'il avait dans la tête et maintenant c'est encore pire. J'ai fais tellement de chose pour nous deux. Beaucoup de sacrifice. J'ai supporté les piques de sa mère, lorsqu'il avait perdu la mémoire je m'étais mis avec Mike mais je n'avais jamais cessé de penser à lui. Alors pourquoi aujourd'hui, m'accuse t-il d'une telle chose ? De l'avoir trompée, d'être une femme sans vergogne et avide de richesse... Je ne suis pas comme ça...je ne suis pas comme ça..

— Je sais... je sais..

— Pourquoi ça me fais aussi mal maman ?

Ma mère pris le plateau et le posa sur la table. Elle posa sa main sur mon épaule et me ramena à elle, tandis que je pleurais tout les larmes de mon corps.

— ça fait tellement mal. J'ai l'impression d'étouffer et que mon corps va exploser.

Ma mère qui se retenait de pleurer pour paraître forte, se mit elle aussi à pleurer.

— Je suis désolée d'être si impuissante ma Reina, ma princesse. Je suis désolée que tu aies à vivre ça. Vraiment désolée.

Dans la soirée, j'étais assise à même le sol dans ma chambre à ressasser les douloureux moment et mes souvenirs passé avec Mathieu quand soudain mon téléphone sonna. J'essuyer mes larmes et mon nez d'un revers de manche, pris une respiration et décrochais.

— Allô ?

J'entends de la musique venu du fond ainsi que du brouhahas.

— Reina.. comment... ça va ?

Sa voix était bizarre. J'avais l'impression qu'il était ivre.

— Ta voix.... bizarre...tout va bien ? me demanda t-il.

— C'est à moi de te poser la question, t'as l'air tellement saoul que j'ai dû mal à croire, que tu puisse tenir encore un téléphone.

Il était complètement ivre. Demain, il oubliera sûrement toute cette conversation. Et puis, ça me ferait du bien de lui parler.

— En fait, tu as raison. Je ne vais pas bien.

— Ah... c'est cool. Je crois que je vais bientôt vomir...

— Tu m'as toujours été d'un très bon conseil Mike, qu'est-ce que tu me conseillerais aujourd'hui ?

— Pourquoi ?

Je reprenais mes esprits. Qu'est-ce que j'étais en train de faire ? Il avait décider de partir parce que ma présence lui faisait du mal. Loin de mes problèmes alors je ne devrais pas l'embêter avec cela et lui laisser vivre sa vie comme il l'entends.

— Reina ? demanda soudainement le combiné, me faisant sursauter.

— Non rien. Je ne veux pas t'embêter avec mes histoires. Toi en tout cas, tu as l'air de t'amuser. Profites bien.

— M'amuser ? Tu crois que je m'amuses ? Il ne se passe pas un jour sans que je... ne pense à toi.

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Bonjour,

Je tiens à m'excuser sincèrement et sérieusement pour ce long moment d'attente. Je m'en veux réellement d'avoir pris énormément de temps mais le fait est que je n'arrivais plus à écrire et je n'avais plus d'inspi 🙂

Mais me revoilà de retour. J'espère que ce chapitre vous a plu ! 🥰

Reina [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant