Reina [Terminée]

Chapitre 63 : C'est elle ou moi.

PDV Mike

Pourquoi mes paupières sont aussi lourd ? je regardais à droite, puis à gauche, les murs autour de moi étaient tapissé de blanc. Je pris une inspiration et une forte odeur de désinfectant venait m'emplir les poumons. Une aiguille était enfouie dans mon bras et relié à un long fil. Une perfusion... Je suis à l'hôpital ? Je remis en place tout les éléments qui s'était passé quelque heures auparavants. La discussion avec Sonia, être sortie de la bas et puis... le coup de couteau. Je m'étais éffondré... ma tête était sur les cuisses de Sonia et elle pleurait, elle pleurait beaucoup. C'est sûrement un coup de son connard de beau-père. Putain ! Sonia est-ce qu'elle va bien ? J'essayais de me relever mais un violent coups dans mon abdomen me fit comprendre que je devais rester immobile. Ça fait un mal de chien. J'essayais quand même de me relever et grimaçais tant la douleur était insupportable.

La porte s'ouvrit. Je crû rêver lorsque je vois Reina apparaître dans l'embrassure de la porte. Je croyais qu'elle me faisait la tête. Qui a pû l'appeler ? Qui lui a mis au courant ? Sonia l'avait appelé ? J'espère qu'elle ne lui avait pas lancé des piques. Elle s'approcha de moi silencieusement. Je remarque bien dans son regard qu'elle était ennervé. Elle était silencieusement énnervé. J'étais mal à l'aise. Je ne savais pas quoi dire. Alors nous restions là. Tout les deux silencieux. Son visage se déforma et des larmes se mirent à ruisseler. Putain... je l'ai fait pleurer. Elle mis ses mains devant ses yeux pour m'empêcher de voir son visage meurtri par l'inquiétude.

— Je vais bien, lui dis-je.

Elle hoqueta et ses sourcils se fronce en colère cette fois-ci.

— Pourquoi tu ne m'as pas écouté ? Je t'avais dit de rester loin d'elle... regarde-toi maintenant.

— Je t'expliquerais. Mais pas maintenant.

— Ne retourne plus voir cette fille. Elle t'a approché simplement parce qu'elle me déteste et que tu es mon ami.

Je sais. Je le savais bien que c'était ses intentions au début. Je l'avais compris dès qu'elle a sû que j'étais un ami de Reina, j'étais tout de suite devenue plus intéressant. De mon côté, je l'ai approché parce que c'était le bourreau de Reina. Je voulais simplement savoir tout ces points faibles pour la faire souffrir autant qu'elle avait fait souffrir ma Reina. Je la haissais pour ça.Et elle me détestait parce que j'étais un ami de Reina. Mais plus le temps passait, plus on apprenait à se découvrir et plus la haine de nos deux côté se transformait en autre chose. Ce n'est certainement pas de l'amour. Ni de l'amitié. Mais c'était quelque chose... peut-être entre les deux. Une sorte d'appréciation mêlée d'incompréhension. Et cette appréciation commune nous frustrait tout les deux. Je pouvais le voir. La voix de Reina me fit sortir de mes pensées.

— Elle ne te veux aucun bien Mike.

Je ne savais pas quoi répondre. Reina ne connaissait que la partie émergé de l'iceberg. Je n'avais pas le droit de lui parler de la partie caché de l'iceberg. Sonia cachait son humiliation constante à la maison dans un sourire factice et en s'en prenant aux autres. Certes, elle souffrait. Mais je ne conçois pas sa façon d'extérioriser sa souffrance en faisant souffrir d'autre personne.

— Mike, pourquoi tu ne dis rien ? Ne me dit pas que tu comptes rester en contact avec cette fille ? Mike !

— Reina... je sais que tu l'a déteste et je l'a détestais aussi mais...je lui ai promis quelque chose. Et je tiendrais ma promesse.

Reina me regarda sans comprendre où je voulais en venir.

— Est-ce qu'elle te fais du chantage ?

— Non. Ça n'a rien à voir.