Chapitre 88 : Il fallait que ça arrive

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Mon entreprise ressemblait de plus en plus à une vrai corporation. Les travaux avançaient à la vitesse de l'éclair. Tout ça c'était grâce à ma mère biologique. Le matin, je trouvais mon avocat avec lequel nous parlions de certains contrats. Et à midi, j'allais déjeuner avec Mike.

— Alors ces examens ? demandai-je.

— Je croise les doigts pour avoir au moins 8.

Je le regardais avec les yeux ronds.

— 8 ? m'écriai-je presque.

— J'ai pas beaucoup révisé ces derniers temps. Alors si j'ai 8, je remercierais Dieu.

— Mike je te connais. Même quand tu ne révises pas, tu obtiens la meilleure note de la classe. Ton QI est aussi élevé que le mien.

Je plongeais ma fourchette dans mes pâtes carbonnarra et me mit à les ingurgiter.

— Je suis fière de toi Reina, dit-il soudainement.

J'arquais un sourcil.

— Tu t'es désinscris de la fac. tu as donné naissance à un beau bébé et malgré tout ce que t'as subit, tu es malgré tout aller au devant et tu as créer ta propre entreprise. Si j'avais été à ta place, je ne pense pas que j'aurais cette mentalité. Je t'admire.

Je rougis face à de tel éloge et plongeais de nouveau ma fourchette dans mes pâtes.

— C'est grâce à toi, dis-je d'une petite voix.

Nos regard s'entrechoquèrent, je suis étonné de la vitesse de mon rythme cardiaque à ce moment et personne ne quitte l'autre du regard.

— Si tu n'avais pas été là. Je serais peut-être... morte. Ce qui s'est passé avec Mathieu Mcloan, m'aurait réellement détruit si tu ne m'avais pas soutenue.

Il détourne enfin le regard. Je remarquais qu'il n'avait pas toucher à son assiette.

— Je retourne en Angleterre, demain, dit-il soudainement.

Je n'osais plus bouger. Quoi ? Bien sûr , il fallait que cela arrive. Je sais bien qu'il n'habite pas en France, même si il était français et qu'il avait grandit en Angleterre. C'est là bas sa maison. J'eus un pincement. Et mes larmes menacèrent de couler.

— Pour combien de temps ?

— Définitivement.

— Quoi ? M'écriai-je. Pourquoi soudainement ?

Il se mordit la lèvre inférieure.

— Mon père est très malade. On ne sait pas si il va survivre. Je dois être la bas, non seulement pour lui mais aussi parce que je suis le seul héritier. Je dois m'occuper de son entreprise. Et si jamais il--

Il n'ose pas dire la suite. Mais je savais qu'il voulait dire si jamais, il meurt.

— Si jamais... murmure t-il. Alors je serais officiellement le nouveaux PDG de l'entreprise. Tu sais comment ça se passe chez les riches. Tout les associés ont déjà voté à l'unanimité.

Je posais ma main sur le sien.

— En fait... je le sais déjà depuis quelques semaines.

— Et tu ne m'as rien dit, dis-je.

— Tu avais déjà tes propres problèmes à gérer.

— Mike ce n'est pas une raison. Les meilleurs amis se disent tout. Et puis, tu vas partir ? Mais je croyais que Sonia et toi allait emménager ensemble.

— Quoi ? demanda t-il surpris.

Il réfléchit un moment.

— Ah ça... c'est faux. Elle voulait juste te taquiner.

Reina [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant