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Oscar

Je rentre à la maison puis me remet dans ma lecture.

Maman - Te voilà j'ai quelque chose à te dire.

Je ne réponds pas et attends ce qu'elle à me dire.

Maman - Tu as un rendez-vous avec le notaire dès demain avec Betty Graham sa fille.

Je me concentre sur mon livre et ne préfère ni répondre et ni m'y rendre.

L'héritage du professeur Graham ne m'intéresse pas.

Le livre que je lis se recentre sur la continuité des différentes espèces d'insectes que j'ai pu lire auparavant.

J'y prends particulièrement attention parce que c'est un sujet que je traite assez fréquemment.

Je sens la présence de mère s'en aller qui fait que je commence à lire ce livre pendant une bonne heure.

[....]

Je sors d'une douche puis me met à essuyer mes cheveux.

Une forte odeur se fait ressentir et c'est celle de Dakota.

Ça ne me dérange nullement puis continue toute même mes préoccupations.

Je prends un journal qu'on a reçu récemment à la boîte aux lettres.

Je le lis attentivement puis m'y concentre dessus.

L'actualité semble pas si intéressante que ça dans le journal aujourd'hui.

C'est décevant.

Pourquoi es ce que parmi les gens du monde entier il a fallu que le professeur s'en aille ?

Il y a comme un vide depuis sa disparition.

Je ne sais pas avec qui je vais parler de manière approfondie et surtout de manière permanente.

Moi qui me considérait comme un homme solitaire la disparition du professeur enclenche réellement en moi une personne non plus solitaire mais c'est encore plus profond que ça.

Un homme qui va parler avec son esprit tout au long de sa vie tel est sûrement mon destin.

J'arrive à la fin de la page.

"L'écrivain australien sud africain Richard Graham est décédé hier soir à l'âge de 70 ans cette source a été confirmé par un communiqué de l'hôpital."

Des misérables phrases qui annonce une mort d'un écrivain.

Voilà pourquoi je ne soutenais pas cette soudaine célébrité qu'entretenait le professeur.

Je pense que lui-même ne l'a pas voulu.

Je dépose le journal et j'entends au loin un téléphone sonner.

Je descends les escaliers puis remarque que c'est le téléphone portable de mère.

Je fais guise de ne l'avoir pas vu puis retourne à ce que je faisais.

Maman - Oscar...

Je retourne dans mes pas puis fait face à mère.

Maman - Je sais que tu n'as pas envie mais tu es obligé de te rendre chez le notaire c'est très important.

- Je ne me rendrais pas là bas.

Maman - Si tu vas t'y rendre et crois-moi que j'en suis certaine.

[...]

Le lendemain.

14h45. Melbourne. Australie

𝐎𝐬𝐜𝐚𝐫 𝐉𝐨𝐧𝐞𝐬.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant