Oscar
Je bois une gorgé d'eau et suis assis en regardant fixement le mur.
Ma première gorgé d'eau d'ailleurs depuis ma venue.
Dakota - Pour dire des choses pareilles c'est clair que c'est un homme qui doit me connaître mais je ne pense pas que ça soit quelqu'un que je connais.
Je ne réponds pas et fixe toujours le mur.
Il y a des circonstances que le professeur meurt je n'ai jamais voulu penser de cette manière mais lorsque j'ai vu sa radiographie la tumeur prenait assez de place sur ses poumons.
Cela peut être améliorant que son état soit stable enfin je l'espère.
Dakota - Je suis désolé pour ton professeur.
Elle me regarde un instant puis consulte son portable.
Je regarde le vide et essaye de pense à rien de spécial.
Je me lève d'un coup et pars prendre l'air.
Je sors mon aspirine puis insuffle dessus pour expirer.
Dakota tourne sa tête au loin toujours assise à la cafétéria et son regard est vers moi.
Je m'assois un moment à l'extérieur.
C'est pas le moment pour moi de communiquer avec des personnes.
Comment peut-il se trouver ici ? Un endroit où le stress y demeure là où les médecins pour raison de la charge de leur emploi du temps peuvent eux-mêmes en développer des crises qui peuvent être liées à l'épuisement, à l'angoisse ou bien à la pression.
Mais ils ont choisi ce métier après tout ils ont dû avoir une idée concrète de ce qu'engendrait leur profession.
Je desserre de ma main le ballon anti-stress me voilà un peu plus détendu face à l'air frais de la soirée.
Je fais une profonde respiration puis contemple la vue de dehors.
Je bois de nouveau une gorgée d'eau...cette substance de solitude me manquait.
Je pense qu'il manque un livre dans tout ça c'est rare que j'en oublie mais vu les circonstances je pense que ça doit être normal je suppose que cela a dû m'échapper.
J'ai dormi à l'hôpital puis je suis rentré le temps de prendre une douche puis je suis revenu à l'hôpital.
Je ne sais pas si c'est le fait que le professeur Graham est bien traité mais les médecins prennent des décisions qui semblent correctes et surtout logique pour son état de santé.
Je relève la tête pour me vider l'esprit puis me lève pour retourner dans la chambre du professeur.
Lors de mon chemin en direction de sa chambre je me fais bousculer vulgairement par les médecins qui courent.
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𝐎𝐬𝐜𝐚𝐫 𝐉𝐨𝐧𝐞𝐬.
General Fiction𝐣𝐞𝐮𝐝𝐢 𝐝𝐢𝐱-𝐧𝐞𝐮𝐟 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐧𝐞𝐮𝐟 𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐜𝐢𝐧𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐜𝐢𝐧𝐪 𝐚̀ 𝐌𝐞𝐥𝐛𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞.