L'aéroport

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DÉSOLÉ POUR LA PARUTION UN PEU TARDIVE DE CE CHAPITRE. J'AI PAS MAL MANQUÉ DE TEMPS ET ÇA RISQUE DE CONTINUER. J'ESPÈRE QUE ÇA NE VOUS DÉRANGERA PAS TROP !

Les cours étaient annulés dans les jours précédant les missions pour les agents. Nathan profita donc de cet avantage pour dormir jusqu'à 10 heures. D'habitude il ne dormait pas beaucoup mais sa semaine de stage l'avait vidé. En se réveillant, il se sentait tiraillé entre l'excitation de la mission et la déception de ne pas passer les vacances avec ses amis. Il se leva et entreprit de faire un dernier tour de sa chambre pour vérifier qu'il n'avait rien oublié. N'ayant rien à faire, il partit faire des tours de piste pour se vider l'esprit. Une heure plus tard, en remontant dans sa chambre, il vit un papier glissé sous la porte :
« Le départ pour la mission à été avancé, on part du campus a 13 heure. Nous mangerons à l'aéroport. Fait tes au revoir à tes amis.
Cordialement
Zara Asker »

Nathan regarda sa montre et vit avec horreur qu'elle annonçait 11 heures 45. Il prit une douche rapide et griffonna quelques mots d'au revoir à ses amis qu'il laissa sur leurs bureaux respectifs. Il cavala dans tout le bâtiment à la recherche de son professeur de SVT pour lui rendre son devoir, car il ne pouvait s'asseoir sur la bonne note que celui-ci lui rapporterait. Il faillit rentrer dans Denis King, un vieux contrôleur de mission, en entrant dans l'ascenseur. Après 10 longues minutes de vaines recherches, l'adolescent remontant dans sa chambre et en désespoir de cause, mit son devoir dans la chambre de Romane en lui demandant de le rendre à sa place.

Le garçon se rendit au self pour déjeuner, il engloutit prestement son omelette au bacon et sa mousse au chocolat puis alla chercher sa valise. C'est alors qu'il réalisa qu'il n'avait pas vus Paul de la matinée. Il alla toquer à la porte de son ami mais ne reçu aucune réponse. Nathan crocheta la porte, et ne vit aucune trace du garçon. Il laissa un message sur son portable et entreprit de descendre au point de rendez vous établit par Zara. A midi trente, la contrôleuse de mission était déjà sur place.
- Tu es tout seul ? Demanda-t-elle.
- Ouais, aucune idée de où est partis Paul.
- Il n'y a pas de quoi s'inquiéter je suis sur qu'il vas bientôt arriver.
Comme si le fait de parler de lui l'avait fait venir, l'intéressé arriva, trempé de sueur, sortant visiblement d'un long footing.
- Tiens vous êtes déjà là ?
- Tu n'as pas vus le mot que j'ai laissé à ta porte  vers 10h30 ? S'agaça Zara
- Nan pourquoi ? Qu'est ce qu'il se passe ?
- Le départ de l'avion a été décalé, on part du campus à 13 heure. Tu as trente minutes pour être propre et prêt avec ta valise.
Paul détalât pour être prêt le plus vite possible, visiblement conscient de l'imminence du départ. Aussi il fut prêt vingt minutes plus tard.

Zara démarra la voiture et ils partirent pour l'aéroport. Nathan lança un dernier regard au campus, ne sachant quand il le reverrait. Le trajet vers l'aéroport dura environ 45 minutes, car Zara conduisait comme une mamie.
Le trio arriva à l'aéroport environs une heure avant le décollage, les garçons firent le tour des boutiques de l'aéroport et Nathan en profita pour acheter un exemplaire de Malevil, un livre que Guerric lui avait vivement conseillé. Zara et Paul, qui n'avaient pas encore mangé prirent des sandwiches à la boulangerie. Ils durent faire face à un guichetier trop bavard qui parlait des deux adolescents comme si ils étaient des enfants de dix ans, ce qui agaça très vite Nathan. N'ayant pas trouvé de place en classe économique, CHERUB avait été obligé de prendre des sièges en première classe. Alors qu'il entrait dans l'avion, Nathan fut saisi de tremblements. Il n'était pas remonté dans un avion depuis la mort de ses parents. Il s'était efforcé de penser à autre chose jusque là mais la réalité le frappa de plein fouet, il fit un crise d'angoisse et rendit son déjeuner sur la moquette de l'aéroport. La panique le prit au ventre, il avait du mal à respirer, des souvenirs lui revinrent en tête. Il revint huit ans en arrière, la chute de l'avion, tous les passagers qui hurlaient, sa mère qui le prenait dans ses bras, l'énorme choc, les flammes, la fumée, la coque de l'avion déchirée, les cadavres gisant ça et là. Alertée par la respiration haletante de son agent, Zara l'allongea et sortis une seringue.
- Tu vas faire quoi avec ça ? Demanda-t-il livide
- Nous avions prévus que tu réagirais comme ça. Paul nous avait prévenu que l'idée même de prendre l'avion t'avais empêché de dormir le premier soir. Honnêtement j'ai été impressionnée que tu n'ai pas réagis plus tôt. Heureusement nous avions pris un sédatif puissant qui devrait t'endormir pour tout le trajet. Dit la contrôleuse de manière rassurante.
Nathan sentit l'aiguille pénétrer sa peau puis il sentit le sommeil s'emparer de lui. Il entrevit des brides du voyage mais n'en garda presque aucun souvenir.

Lorsqu'il se réveilla, il était à bord d'une voiture de location, roulant sur une route longeant la côte.
- Ha ben tu te réveille enfin ! S'exclama quelqu'un a sa droite.
Il se retourna et vit Paul assis à ses côtés, vêtu d'un short et d'un teeshirt à manche courte. C'est alors que Nathan se rendit compte qu'ils étaient arrivés à Saint Martin.
- Je te raconte pas la galère pour te porter de l'avion à la voiture, râla son ami, tu pèses une tonne. En plus on a dus expliquer au vigile qu'on t'avait pas kidnappé et tout le monde nous dévisageait. La prochaine fois on trouvera quelqu'un d'autre pour te porter.
- J'ai dormis combien de temps ? Demanda Nathan sans tenir compte de ce que disait Paul.
- Environs 24 heures. Dit Zara. On t'as mis sur ton siège et tu n'as pas bougé du voyage. Je pense que le somnifère a fait plus d'effet que prévus.
- He dites le si je vous fait chier. Lâcha Paul
- Ne pose pas de questions dont tu ne veux pas la réponse. Lui répondit Zara.
- Au fait il est quelle heure ? Demanda Nathan.
- 17 heures ici donc 21 heures en Angleterre. Répondit Paul.

Les trois anglais roulèrent jusqu'à une grande station balnéaire nommée Marigot. La maison louée par CHERUB était située un peu en hauteur dans la ville, à cinq minutes à pied de la plage, et surtout en face de la maison des Walker. Comme toute les autres de la rue, la baraque dans laquelle allaient vivre les deux agents et leur contrôleuse, était immense. Elle était récente, possédait une piscine, une immense baie vitrée donnant sur la mer et un grand jardin remplis de palmier. La maison possédait une vaste cuisine avec un îlot centrale, une immense pièce de séjour avec le plus grand écran de télé que les garçons n'aient jamais vus, deux chambres équipées de salles de bains personnelles, d'un et deux lits doubles et de grandes étagères de rangements.
- Ben putain, les gens qui vivent ici doivent pas se faire chier hein. Lâcha Nathan impressionné.
- Ton vocabulaire ! Le repris Zara.
- Laisse moi deviner, c'est pas moi qui vais avoir la chambre tout seul. Dit Paul.
- He non vous allez devoir vous supporter pendant la mission. Les railla Zara.
Nathan et Paul entreprirent de vider leurs affaires et décidèrent de partir faire un tour à la plage.

Équipés de serviettes de plage et de maillots de bain tout neufs, les deux amis dévalèrent la route qui les menait à la plage. Sans prendre le temps de poser leurs affaires, ils se jetèrent à l'eau. Tout deux étaient déjà allé à la plage mais jamais ils n'avaient vus une mer aussi transparente, un sable aussi blanc. Après environs une heure de baignade, ils sortirent pour bronzer au soleil. Non loin de là, un groupe de jeunes de leur âge disputait une partie de volley. Paul lui fit signe qu'une des filles du groupe approchait. Nathan reconnut immédiatement Clémence Walker, sa peau hâlée par le soleil, ses cheveux d'or et ses yeux bleus profonds étaient un mélange peu commun.
- Salut ! Dit elle en français
- Salut. Répondirent les deux garçons.
- En fait avec mes amis on vous a vus tout à l'heure et on aurait besoin de deux joueur de plus pour notre match de volley. Ça vous tente de venir. Demanda-t-elle
- Bien sur ! répondit Nathan enthousiaste d'entrer aussi rapidement en contacte avec sa cible.
- Au fait moi c'est Clémence. Dit elle en leur tendant la main.
- Nathan. Dit le garçon en lui serrant la main.
- Paul. Dit son camarade en faisant de même.
- Tu es anglais pas vrai, Paul ?
- Bien vu. Dit Paul. En fait je suis français mais je vis en Angleterre depuis 5 ans. Nathan est mon cousin et on est en vacances avec ma mère.
- C'est cool ça ! Sourit Clémence.
Les trois adolescents rejoignirent le groupe, ils firent ainsi la connaissance de Léon, le frère jumeau de Clémence, en tout point identique si ce n'est son comportement timide et peu enclin à la conversation. Habitant aussi sur l'île, il y avait Romane et Clément, l'une était aussi brune que l'autre était blond. Romane était plutôt petite et avait de longs cheveux couleur jais. Clément lui arborait une tignasse blonde et informe qui lui tombait sur les épaules un peu au style du surfer. Il ne servait à rien de nier que les deux ressentaient une attirance l'un envers l'autre.Ils rencontrèrent aussi Manon, une française qui passait souvent ses vacances ici, c'était une jeune femme brune au yeux très bleus et au visage constellé de taches de rousseurs, accompagnée de Xavier, un adolescent aussi grand que Nathan mais à la carrure bien plus imposante, qui avait vraisemblablement tendance à un peu trop faire le malin.

Le match dura une longue heure et demie et s'acheva sur une égalité à quatre set chacun. Ils durent arrêter lorsque Manon annonça qu'elle devait partir. Avant que tout le monde ne se sépare, ils échangèrent leurs numéros pour se revoir le lendemain. Paul et lui rentrèrent donc en compagnie de Léon et Clémence. Nathan vit que Paul était en grande conversation avec Clémence et cela le fit sourire. Son ami était d'un naturel introvertis et avait du mal à s'ouvrir aux inconnus. Les deux agents saluèrent leurs voisins et rentrèrent chez eux. C'est alors que Nathan cria :
- Ho merde.

CHERUB : La banque des cendresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant