Paul quitta la maison deux minutes avant que Clément et Lou ne rentres. Il courut jusque chez lui pour envoyer les photos au campus. Nathan le rejoignit peu de temps après pour l'aider à examiner les dossiers. En observant les numéros, Paul remarqua que la plupart étaient des numéros étrangers, notamment des numéros allemands qui étaient très nombreux. Avec ces numéros ils pourraient mettre sous écoute la banque des cendres et bien d'autres organisations. Zara arriva peu de temps après. A trois ils mirent environs 5 heures à examiner tous les clichés de Paul. N'ayant pas le temps de les analyser, ils se contentèrent de les trier et les étudieront plus tard. Les informations qu'il avait extraite de l'ordinateur de la cuisine n'était pas du tout en lien avec leur mission, ce n'était que des devoirs de collège et de lycée et des photos. Zara félicita Paul pour ce travail excellent et appela le campus pour une réunion importante. Les informations récoltées allaient sûrement faire avancer la mission.
****
Johan Walker faisait les cents pas dans son bureau, les choses n'allaient pas comme elles devraient. La cargaison de ce moi ci devait être vendue au Quatar pour la construction d'un nouveau stade. De toute façon peu lui importait le sort de la marchandise, tant que le prix était bon. Il avait un groupe de 90 personne à vendre actuellement. Il espérait en tirer au moins 5 milles dollars par tête. Il savait négocier et était sûr de lui. Alors qu'il refaisait le compte de ce moi ci, un des mercenaire déboula dans le bureau.
- Monsieur, il vient d'y avoir une tentative d'évasion !
- COMMENT ?!?!
- Nous avons résolu le problème et recompté les prisonniers et tous sont là, rien de bien gr....
- RIEN DE BIEN GRAVE !!!!! Explosa Johan. Un de nos prisonniers a tenté de s'échapper et ce n'est pas grave ? Je vous signale que si un seul de ces prisonniers s'échappe on est tous bon pour la peine de mort.
- Oui monsieur. Dit le mercenaire.
- Qu'avez vous fait de celui qui a essayé de s'échapper ?
- Nous l'avons isolé et attaché dans une cage.
- Très bien, amènes moi à lui. Soupira l'homme.La cage dans laquelle était retenu le malheureux qui avait essayé de s'échapper était exiguë, pleine d'excréments. Le prisonnier en question était un homme à la peau blanche extrêmement pâle. Il était maigre comme un clou et avait du sang qui coulait de sa tempe où il avait été frappé. Les larmes creusaient des sillons sur ses joues crasseuses. Il suppliait ses bourreaux de le laisser en vie. Johan le regarda, aucune lueur dans la pupille, si ce n'est celle du dégoût.
- Très bien, il servira d'exemple. Dit le chef de la banque des cendres.
- Vous voulez qu'on le tue monsieur ? Demanda le mercenaire.
- Non, il servira d'exemple, à toutes les futurs cargaisons.
- Pitié non !!! S'exclama le prisonnier
- Tu demande ma pitié. Rigola Walker.
C'était un rire froid, amer, de la pitié il n'en avait plus depuis des siècles.
- Monsieur que dois je faire de lui !
- Amène le devant les autres prisonniers.Toutes les personnes présentes dans l'entrepôt était rassemblées autour du malheureux qui avait tenté de s'échapper. Il avait été fouetté et tazé, il s'était évanoui sous la douleur. Jamais il n'avait paru si maigre et frêle. Le message que voulais faire passer Walker était clair, celui qui tentait de s'échapper n'aurait pas autant de chance, et il était très bien passé. Les retenus se serraient les uns contre les autres, regardant avec effroi celui qui avait tenté de s'échapper. C'est seulement à ce moment là qu'ils surent qu'ils étaient condamnés. Johan Walker s'avança d'un pas autoritaire, un couteau à la main, il le plaça sur la joue du prisonnier et traça un grand « E » puis annonça :
- Voici la marque des échappés, tous ceux qui tenteront à leur tour de s'enfuir subira un sort bien pire.****
- Les garçons... dit Zara en sortant de sa conversation téléphonique.
- Qu'est ce qu'il s'est passé ? Demanda Paul
- Le comité vient d'annoncer la fin de la mission, c'est trop dangereux de continuer à travailler sur la banque des cendres.
- Quoi ?! S'exclama Nathan, outré par ce qu'il venait d'apprendre.
- Paul, Nathan, cette situation vous dépasse largement. Johan Walker est bien plus instable que ce qu'on pensait.
- On est des agents, on a été entraîné pour ça. Rétorqua Paul.
- Walker est un monstre on le savait déjà. Renchérit Nathan.
- Paul c'est déjà pris une balle, vous vous êtes tous les deux déjà fait agresser. Cette mission est trop dangereuse point final. Nous rentrons dans deux jours.
Zara mit ainsi fin à la conversation et partit. Deux jours, c'était un délai bien trop court pour mettre fin à la banque des cendres, à moins qu'un miracle ne se produise. Toutes les informations qu'ils avaient récoltées entraveraient grandement l'organisation de tragique d'êtres humains mais elles ne l'arrêterais pas complètement si on n'arrachait pas le mal à la racine. La nouvelle de la fin de la mission agaçait au plus haut point Paul et Nathan. Le truc c'est qu'ils ne pouvaient rien faire. C'est en tout cas ce que Nathan pensait jusqu'à ce que Paul dise.
- Il y a toujours l'entrepôt.
- Quoi l'entrepôt ?
- Ben on peut toujours essayer de le visiter.
- C'est toi qui dit ça ? Qui êtes vous et qu'avez vous fait de mon ami ? S'esclaffa Nathan.
- T'es partant ?
- Bien sûr. Mais faudra faire super gaffe hein, on sait pas ce qu'on vas trouver la bas.
- Ouais. Je vais prévenir Zara. On fera ça dans la semaine.
- Attends tu veux qu'on le dise à Zara, mais t'es fou mon pauvre.
- Nathan tu te souviens ce qu'il s'est passé là dernière fois qu'on a rien dit à Zara ?
- Oui je sais....
- Alors on vas lui dire.
- Moui...
- Me dire quoi ? Intervint Zara en arrivant dans la pièce.
- Tu te souviens l'entrepôt dans la forêt, ben on pense que le visiter pourrait aider dans la mission. Expliqua Paul.
- Non, catégoriquement et définitivement non. Dit Zara. Cet entrepôt est sûrement le lieu le plus protégé de l'organisation.
- Zara on a plus qu'une semaine c'est le moment où jamais. Tenta Paul.
- Paul j'ai dit non ! S'emporta Zara.
- Écoute Zara, ne t'énerve pas, tu viens de nous annoncer la fin de la mission, comprends au moins qu'on veuille essayer de la finir. Intervint enfin Nathan.
- Je comprends votre agacement mais vous ne pouvez pas vous précipiter dans la gueule du loup. Dit elle.
- Alors on vas laisser Johan vendre des gens un peu partout sans rien faire. Dit Paul amèrement.
- Paul des gens vont prendre notre place, des adultes bien plus expérimentés que nous. Dit Zara.
- Ils vont mettre des mois à infiltrer la banque des cendres et des centaines de gens vont être vendus entre temps. Dit Nathan le plus calmement possible sans cacher bien sa colère.Les deux garçons filèrent dans leur chambre. La nuit était déjà tombée depuis deux ou trois heures et il commençait à se faire faim chez les deux agents, mais aucun n'avait le cœur à cuisiner ni même à manger. Nathan se coucha directement, un peu épuisé par les nouvelles de la journée. Juste avant qu'il ne sombre dans le sommeil, Paul dit.
- J'y vais quand même.
- Où ça ?
- Au hangar.
- Paul c'est pas une bonne idée.
- C'est pas toi qui a la base ne voulait pas le dire à Zara ?
- Oui mais la situation est changée, Zara a raison, Walker est dangereux, beaucoup trop dangereux.
- C'est toi qui dit ça ?!
- Paul on en reparlera demain mais là je suis crevé je vais dormir.Nathan sombra dans le sommeil très rapidement, sa respiration était lente et régulière. Paul lui, mît plusieurs heures à trouver le sommeil. L'agacement dû à la fin de la mission était un bon moyen de ne pas fermer l'œil de la nuit. Il tournait et retournait dans sa tête les différents éléments qu'ils avaient déjà collectés pour la mission. Il avait l'impression que les informations qu'il avait récupéré la veille n'avaient aucun intérêt. C'est alors qu'il songea à la pièce manquante du puzzle : Léon
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CHERUB : La banque des cendres
FanfictionNathan 14 ans est un agent de CHERUB. Sa vie d'agent l'envoie au quatre coins du monde. Cette fois, envoyé à la traque d'une mystérieuse organisation nommée la banque des cendres, l'agent se voit envoyé a Saint Martin dans les Caraïbes. Que peut bie...