Chapitre 36 : Interrogations

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J'étais allongée dans un champs de fleurs multicolores. Il faisait jour, et le soleil éclairait ma peau. La chaleur de l'été était présente, et je m'entendais rire aux éclats.

Je portais une robe bleue cyan, et mes cheveux étaient détachés mais j'avais néanmoins un serre tête qui les retenait. Ils n'étaient pas bien longs, m'arrivant seulement un peu après les épaules, et le léger vent qui soufflait sur mon visage les faisaient voler. J'entendis alors une voix m'appeler, provenant de la maison.

- Sohalia ! A table !

Je me relevais et regardais dans la direction d'où provenait la voix. Je vis alors une grande maison faite en pierre, avec des poteaux et un toit de bois. La fenêtre de la cuisine était ouverte, et j'aperçus la femme qui m'avait appelée. Elle était blonde, exactement comme moi, et ses cheveux longs étaient attachés pour faire à manger. Ses yeux bleus océans, comme les miens, étaient concentrés sur ce qu'elle faisait, et ne m'avaient probablement pas vue.

Je me dirigeais vers la maison et poussais la petite porte du jardin pour entrer. Je fermais derrière moi et entrais dans ma maison. La table était déjà mise, et les plats déjà servis. Mon père, un homme avec des cheveux noirs et des yeux verts, qui était assis à table, attendais que nous arrivions pour commencer. Je me dirigeais vers une des chaises et pris place.

Mais le dîner ne fut pas comme d'habitude. Mes parents avaient l'air gêné, et ils se jetaient des coups d'œil de temps en temps, inquiets. C'est alors que quelqu'un toqua à la porte. Isabella se leva et alla ouvrir. Elle discuta quelques instants avec la personne à la porte, mais je n'y fit pas attention.

Ma mère revint vers nous, accompagné d'un homme barbu, avec des cheveux gris, une cape de la même couleur et un drôle de bâton sur lequel il s'appuyait.

- Sohalia... commença ma mère.

Elle avait des yeux remplis de larmes, et elle me regardait comme si c'était la dernière fois qu'elle me voyait. Que se passait-il ?

- Le Monsieur que tu vois, il s'appelle Gandalf, continua ma mère. Il va t'emmener faire un tour avec lui.

Je fronçais les sourcils mais suivit l'homme, ne sachant pas pourquoi je devais partir.

Puis les couleurs changèrent, et je me retrouvais cette fois devant une maison, tenant la main au même homme barbu que tout a l'heure.

- Où est ce qu'on est ? demandais-je de ma voix d'enfant.

Il s'accroupit et mis ses mains sur mes épaules.

- Nous sommes chez des hommes, des gens très gentils qui ont accepté de t'accueillir.

Il sortit un livre d'une des poches de sa cape, un petit carnet de cuir marron, qu'il me tendit. Je le pris entre mes mains.

- Donnes ce livre a ces personnes.

- Où sont papa et maman ?

- Ils vont bien, ma petite. Nous faisons cela pour ton bien. Maintenant voilà ce qu'il va se passer : je vais sonner à cette porte avant de m'en aller, mais toi, tu ne devras pas me suivre. Toi, tu vas attendre ici et entrer dans cette maison lorsque une personne ouvrira la porte et lui donner ce carnet. Tu as bien compris ?

Je hochais la tête. L'Homme se releva et, comme il l'avait dit, fit teinter la cloche avant de partir à cheval. Quant à moi, je restais ici, attendant que l'on m'ouvre, regardant aux environs. C'est alors que je vis quelqu'un bouger, dans les bois. C'était un garçon blond, qui me regardait d'une drôle de façon. Il était à moitié caché par l'arbre derrière lequel il se tenait, mais je voyais quand même des yeux bleus qui m'observaient. Je descendis les marches pour pouvoir m'approcher de lui, mais j'entendis un grincement derrière moi.

Moonlight  - Clair de Lune (Seigneur des Anneaux)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant