« Et comment il s'appelait, cet Elfe ? »
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« Temps mieux, nous nous passerons de vos services »
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« Tu aurais pu le sauver. Tu aurais pu te sacrifier à sa place »
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« Je suis heureuse que tu sois là. »
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« Thalion ? »
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« Tu est amoureuse...
J'ouvris les yeux. Je ne savais pas où j'étais, et à mon grand regret, ce n'était plus dans les bras de Legolas.
Autour de moi, il n'y avait rien, seulement du blanc à perte de vue, m'empêchant de savoir si j'étais dans une pièce où même si cet endroit était fini.
Je baissais les yeux vers mes vêtements, et constatais que je ne portais plus ma robe de chambre bleue foncée, mais une longue robe blanche avec un décolleté en triangle, des manches longues avec un bout bouffant et en tissu. Le haut de la robe était parsemé de triangles blancs tandis que le bas, de la même couleur, n'avait aucun motif.
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Je relevais la tête et touchais mes cheveux. Je perçus qu'ils étaient détachés et un peu plus bouclés qu'à l'original. Mes mèches de devant avaient été chacune séparées en deux, une partie avait été tressée et tirée à l'arrière de ma tête pour les unir en une seule et même tresse, tandis que l'autre partie était lâchée devant mes yeux et avait été bouclée. Je soufflais sur une des deux mèches pour la retirer de devant ma figure, en vain.
- Sohalia.
Je sursautais lorsque j'entendis la voix dans mon dos. Une voix de femme. Je me retournais et vis en effet une femme, blonde, comme moi, avec des cheveux lisses et longs, des yeux d'un bleu océan et un visage rassurant. Elle était grande et mince, et portait une robe verte foncée, un peu comme celle que je voyais sur Eowyn, parfois. Je reconnus immédiatement ma mère, Isabella.
Mais elle n'était pas seule. À côté d'elle se tenait un homme un peu plus grand, avec des cheveux noirs, courts et lisses et des yeux marrons noisettes. Il était aussi mince que sa femme et ses vêtements étaient blancs, tous blancs, et ressemblaient étrangement à ceux que les elfes de la Lorien portaient. C'était mon père, Emilio.
Je restais sans voix, ne pouvant détacher mon regard de leurs visages souriant. Ils me tendirent leurs bras et je couru vers eux pour m'y réfugier quelques instants, avant de me détacher d'eux avec un sourire, mais le sérieux revint au galop.
- Tu sais pourquoi tu es ici ? demanda Isabella.
J'acquiesçais d'un grave hochement de tête.
- As-tu fais un choix ? repris Emilio.
- Combien ai-je de temps ?
- Dans cinq minutes, nous devrons partir pour Valinor.
Je réfléchis. Dans cinq minutes, je devrais faire un choix. Cinq minutes. C'était tout ce qu'il m'était accorder pour me décider et passer du temps avec mes parents, avant de soit partir avec eux, soit les quitter pour encore plusieurs longues années.
- Vous allez à Valinor, comme écrit dans le journal, c'est exact ?
- C'est exact.
- Et si je décide de retourner en Terre du Milieu, et d'aller à Valinor plusieurs années plus tard, je vous y retrouverais ?
