Bien que je m'inquiétais de l'état des Hobbits, je faisais confiance à Gandalf, et je savais qu'il s'occuperait bien d'eux.
Je circulais dans Minas Tirith, aidant qui avait besoin de moi, que ce soit pour les blessés, pour le matériel ou les chevaux. Mais tout ce travail m'avais fatigué, en plus de la bataille, alors je m'assis contre un mur pour me reposer un instant.
Un homme s'approcha, un soldat qui avait l'air de s'en être remit suffisamment pour soigner les autres. Il tenait un bol d'eau à la main et un morceau de tissu dont les autres se servaient pour guérir les blessures. Il n'avait pas l'air méchant et venait vers moi en tendant le tissu vers l'avant, voyant que j'avais quelques petites blessures sur le corps, mais je passais ma main devant lui en secouant ma tête et en balbutiant « non, merci », gênée de devoir refuser. Il hocha la tête et s'en alla.
Je restais quelques instants assise, immobile. Je soupirais. C'était fini. Enfin. Je n'arrivais pas à y croire. Nous avions réussis. Mais une autre aventure commençais pour moi.
Je pris le journal de mon père, que j'emportais à présent partout avec moi, l'ouvris à plat sur mes genoux et commençais ma lecture.
***
Je refermais le livre, mes yeux regardant dans le vide.
- WoW...
C'est tout ce que je trouvais à dire. Enfin, je le murmurais, plutôt. Ce que je venais de lire dans ce journal m'avais stupéfaite. C'était la vérité. J'avais attendue cette vérité depuis tellement longtemps, mais maintenant que je l'avais, je ne savais que penser, et surtout, que faire.
Je me levais lentement, péniblement. Le soldat qui s'était approché tout à l'heure vint de nouveau à moi, et je fis une nouvelle fois non de la tête. Je ne le vis pas réagir et tournais à l'angle de la rue. Je montais les marches qui menaient en haut de la cité, pas loin des portes de la salle du throne, où je n'étais pas encore allée.
Je m'approchais du bord et m'y accoudais, regardant la Lune qui s'était déjà levé, bien qu'il faisait jour, et qu'il le ferait pour encore une bonne demi-heure.
On était le 25 mars. Deux jours. J'avais deux jours pour prendre une décision. Génial.
Je levais la tête vers la Lune. Je ne savais pas ce que j'espérais. Un signe, peut être. Un signe que tout était vrai dans ce journal.
J'entendis alors des pas venir vers moi, dans mon dos, et Legolas vint se tenir debout, à côté de moi.
- A quoi est ce que tu penses ? demanda-t-il.
Je baissais la tête vers le livre que j'avais en main l'ouvrît. Je sentis l'Elfe se rapprocher de moi pour voir ce qu'il y avait d'écrit, et je poussais légèrement le journal de mon père vers la droite, près de lui. Je tournais ensuite la tête vers mon ami, qui fronça les sourcils, hésitant sûrement à lire, après ce que je lui avais dis lors de notre dispute, et je lui adressais un signe de tête pour l'y inciter.
Il se détacha légèrement de moi et se concentra sur le livre et lu à voix haute :
- « Lorsque Sohalia sera partie, je ne pourrais me résoudre à vivre plus longtemps sur cette Terre, et Isabella non plus, trop chagrinés par l'absence de notre fille. Gandalf alors m'a proposé une offre très intéressante : comme le pouvoir de Sohalia est relié à la Lune, nous pourrions nous y réfugier et attendre que notre fille découvre son pouvoir, ainsi que le journal. Mais le Magicien nous a cependant avertit que Sohalia devrait faire un choix lors de son prochain anniversaire après qu'elle est découvert son pouvoir. Isabella et moi partirions pour Valinor, et notre fille devrais choisir entre venir avec nous et y vivre pour l'éternité, où rester en Terre du Milieu. Si il s'avérait qu'elle fasse le deuxième choix, son pouvoir quitterait son corps, car nous ne serions plus une part de la Lune. J'espère pour elle qu'elle fera le bon choix. »
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Moonlight - Clair de Lune (Seigneur des Anneaux)
Fiksi Penggemar« Et comment il s'appelait, cet Elfe ? » *** « Temps mieux, nous nous passerons de vos services » *** « Tu aurais pu le sauver. Tu aurais pu te sacrifier à sa place » *** « Je suis heureuse que tu sois là. » *** « Thalion ? » *** « Tu est amoureuse...