En une heure à peine, tout les ordres furent exécutés. Les habitants se réfugièrent dans les cavernes, guidé par les gardes. J'était descendue avec Thalion, Legolas, Gimli et Aragorn, et je voyais avec un pincement au coeur les familles êtres séparées, les hommes devant aller à la guerre, les pauvres veillards qui n'étaient même plus en état de se battre dire adieu a leurs compagnes, et les enfants arrachées des mains de leurs parents. Des cris retentissaient dans toute la carverne, des pleurs également. Certaines mères essayaient desperement de retenir leur garçon, emmené par un garde, en vain. Des petits de dix ans au moins pour les plus jeunes montaient les escaliers, allant se préparer a faire la guerre.
C'est alors que je la vis. Une petite fille, blonde, comme moi, essayant de retenir son père de partir, en pleurant, criant. Je la regardais. Cet événement avait un air familier. Et soudain, je vis une autre jeune fille, à sa place. Une Elfe de quinze ans, s'accrochant au bras de son père adoptif et hurlant pour ne pas partir. L'homme la poussait à le lâcher, mais elle ne voulait pas. Elle voulait rester. Rester avec son seul ami Elfe. Sa mère essayait tant bien que mal de lui faire entendre raison, et les Elfes bruns la tenait pour repartir avec elle vers leur pays, mais elle se débattait. "Ne les laissez pas m'emmener ! hurlait-elle. Je ne veux pas partir ! Je veux rester ici !" et sa mère lui répondait : "C'est pour ton bien, ma chérie. C'est pour ton bien". Les Elfes bruns l'avaient enlevés à ses parents, et avaient réussis à la faire monter sur un des chevaux, bien qu'elle continuait de crier et pleurer. Ils étaient partis dans la Forêt Noire pour la traverser, et quand la jeune fille c'étaient retournée, elle avait vu, à l'entrée de Mirkwood, le Roi Thranduil la regarder partir, son jeune fils juste à côté de lui.
Je m'arrachait à ce désagréable souvenir, me retournait et sortit de la caverne, en pleurs. J'entendit Thalion m'appeler, mais ne m'arrêtais pas. Je marchais dans les rues, sans vraiment savoir où j'allais. Je voyais les têtes des habitants que je croisais se tourner vers moi sans y faire attention. Je circulais jusqu'à trouver une porte derrière laquelle me cacher. Une petite porte de bois avec du fer noir que je poussais facilement. Il n'y avait personne dans la salle, petite salle, avec des murs de pierres beiges et des étagères de bois avec des livres poussiéreux mal rangés.
Je fermais violemment la porte dernière moi et m'enfermait à clef. Là je m'effondrais pour de bon et m'assis contre le mur, mes genoux ramenés à auteur de mon menton et mes mains sur mon visage et dans mes cheveux, ainsi les yeux fermés. Je laissais mes larmes couler, oubliant la promesse que je m'était faite, comme toujours, car ces souvenirs me faisaient trop mal.
J'entendis alors quelqu'un toquer à la porte.
- Sohalia, appela Legolas. On sait que tu es là. Nous t'avons vu entrer ici.
Je ne répondis pas, continuant de pleurer, en silence. Les bruits de quelqu'un qui tape à la porte retentirent de nouveau, puis ils cessèrent complètement. Ils étaient partis ?
Je fronçais les sourcils et me levais. Je mis une main sur la poignée mais hésitait. Après quelque minutes restée devant la porte, mes larmes avaient séchées. Je respirais un grand coup, ouvrit la porte.... et tombait sur Legolas.
Dès que je le vis, j'essayais de fermer la porte mais il m'en empêcha. Il entra dans la salle bien que je poussais encore la porte pour essayer de la fermer. Je finis par abandonner et à lui faire face.
Nous nous regardâmes dans les yeux, en silence. Je ne distinguais aucune émotion, si ce n'est le fait qu'il avait l'air inquiet par ce qu'il m'était arrivé. Après quelques secondes, je me dirigeais vers lui et le prit dans mes bras. Il ne me repoussât pas, et m'entoura des siens. Je posais ma tête sur son épaule, ne voulant plus me détacher de lui.
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Moonlight - Clair de Lune (Seigneur des Anneaux)
Fanfic« Et comment il s'appelait, cet Elfe ? » *** « Temps mieux, nous nous passerons de vos services » *** « Tu aurais pu le sauver. Tu aurais pu te sacrifier à sa place » *** « Je suis heureuse que tu sois là. » *** « Thalion ? » *** « Tu est amoureuse...