Chapitre 36

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Retour dans le présent, fin du mois de décembre, Montréal, Canada.

Cela faisait maintenant une heure, que j'étais dans ma chambre, j'essayais tant bien que mal de faire ma valise. Manon et moi étions en plein préparatif pour nos vacances au chalet. Pour l'instant, je n'y avais mis que quelques pulls et deux ou trois pantalons. Mais j'avais surtout passé beaucoup de temps à mettre, puis à enlever des vêtements. Pourtant, ma valise était assez grande. Cependant, j'essayais d'anticiper le plus possible le temps qu'il allait faire, ainsi je regardais la météo plusieurs fois par jour.

– Tu devrais vraiment arrêter de te stresser, on part juste en vacances au chalet, m'a fait remarquer Manon, qui venait d'entrer dans ma chambre. C'est pas très grave si tu prends quatre pulls au lieu de cinq. Car je te rappelle que les machines à laver ça existe.

– Je sais oui, mais on sait jamais. Imagine que la machine à laver marche plus, ou pire, qu'il n'y ait pas de machine à laver, ai-je expliqué en exagérant un peu la chose.

– Rachel, toutes les maisons sont équipées de machine à laver. D'ailleurs tu devrais le savoir, puisque tu veux être architecte d'intérieur, a-t-elle ajouté.

– Oui c'est vrai, mais on sait jamais.

– En tout cas, moi j'ai fini ma valise, a-t-elle dit tout sourire. Ce qui veut donc dire que je peux t'aider si tu veux.

– Je veux bien oui, ça fait presque une heure que je suis là et j'ai pas vraiment avancé, ai-je dit en riant.

Elle s'est alors assise à côté de ma valise. Quant à moi, je cherchais tant bien que mal des vêtements qui conviendrai en temps de grand froid. J'ai sorti quelques gros pulls en plus, et deux ou trois joggings, ainsi que des grosses chaussettes. Manon m'a regardé de bas en haut.

– Qu'est qu'il y a ? ai-je demandé un peu étonnée. C'est très bien ces vêtements non ? Ils sont confortables et pratique par temps de grand froid.

– Oui, c'est vrai, mais ils sont... comment dire en restant poli...

Elle s'est mise à réfléchir, comme si elle croyait que je n'avais pas compris ce qu'elle essayait de me dire.

– Ils ne vont pas très bien ensemble, c'est ça ? Lui ai-je demandé.

– Voilà c'est ça, m'a-t-elle dit en souriant. Non mais plus sérieusement, tu as d'autre pantalon qui sont bien plus jolies et qui sont très pratique en cas de grand froid.

– C'est vrai oui, tu as raison, ai-je admis.

Elle s'est levé et elle m'a arraché des mains un des trois joggings, qu'elle a reposé dans le placard. Elle a cherché pendant presque une vingtaine de minutes, pour finalement se tourner vers moi, quelques pantalons posés sur le bras. Elle a vérifié que chaque pantalon s'accordaient avec les pulls que j'avais choisis. Puis elle a tout rangé dans ma valise.

– Et voilà, il ne te reste plus qu'à faire ta trousse de toilette, et nous serons prêtes pour partir, m'a-t-elle dit en souriant.

Je me suis alors dirigé vers la salle de bain, je voulais que ma valise soit terminée avant la fin de la journée, car nous partions pour le chalet le lendemain.

*

Une heure plus tard, ma trousse de toilette était presque complète, il ne me restait plus qu'à y glisser ma brosse à dent demain matin. Je me suis dirigé vers le salon dans le but de m'installer sur le canapé. Cependant, dans le salon, Antoine et Arthur tenaient compagnie à Manon. Ils discutaient sans doute du programme de nos vacances. Je me suis approché pour prendre part à la conversation. Antoine m'a pris dans ses bras, afin de déposer un baissé sur mon front.

Au Cœur du CanadaTome 1. Un Nouveau DépartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant