It seems that I am a legend 2 - Enfance interdite

Chapitre #31 "Le mur d'escalade."

Il regardait ses bras, l'air horifié.
Comment voulez-vous réagir autrement quand une lumière rouge vous entourait?
J'entendais sa respiration s'accélérer tellement il était paniqué. Je posa une main sur son bras. Une sensation de chaleur me parcourut, me je ne la tira pas. Je ne voulais pas qu'il croive qu'il était en train de bruler, ça n'aurait rien arrangé.
-Will, calme toi s'il te plaît.
Il me regarda et son expression se radoucit.
J'entendais les Arès qui parlaient fort, l'air révolté. Leurs paroles se transformèrent en cris de protestation.
Chiron observait Will sans prêter attention aux méchanceté qu'ils lachaient. Je me sentait fulminé à l'intérieur.
Soudain, ma grande amie, Clarisse Larue se leva pour y ajouter son petit grain de sel.
-Sérieusement? Criat-elle. C'est le gringalet à moitier mort qui crevait sous le pin de Thalia c'est ça? Dit elle en serrant fermement sa lance. Vous croyez quand même pas qu'on va accepter ce p'tit imbécile dans notre équipe! Regardez, il chiale déjà comme un gosse!
Elle criait cela et tout le monde se tut. On entendit des rires s'élever de la part de son bungalow.
Je serra la machoire et me leva brusquement.
-Écoute Larue. Tu peux la fermer deux secondes? On en a rien à foutre si il a pas la carrure. Un Arès reste un Arès. Peut être que pour une fois vous aurez pas un écervelé dans vos rang. Maintenant rassieds toi et boucle là.
Elle me lança un regard noir tandis que des "Ooooh" s'élevaient de la foule. Les Arès n'étaient pas très apprécié, mon geste a du illustrer tout ce que les autres pensaient.
Elle se rasseilla et ne dit plus rien, grommellant surment des insultes à mon égard.
Je me rasseilla et ma colère se calma un peu. Piper me regardait avec de grand yeux puis me souris. Je fis comme si je ne l'avais pas vu, ne sachant que répondre à ce sourire.
En levant les yeux je vis Percy me fixer. L'air en même temps impressioné et en même temps l'air de me défier d'en dire plus pour protéger Will. Etait il jaloux?
J'aurais du me féliciter intérieurement ou même esquisser un sourire. Mais rien ne me vint. Oui j'avais fait beaucoup d'erreurs, mais je n'étais pas une personne mauvaise.
Je me tournais vers Will et lui saisit la main en me levant.
-Viens, on va prendre l'air. Ça te fera du bien.
Il aquiesça et se leva. Mais aussitôt il retomba assis à sa place en se pliant en deux. Il gémit de douleur. Et je recula d'un pas en voyant le halo rouge qui l'entourait redoubler d'éclat.
Soudain, la lueur devint si dense qu'on ne vit plus le jeune garçon en dessous. Plus un bruit dans l'assemblé. Une lumière blanche m'aveugla, et tout le monde avec apparament, vu les cris de surprise qu'ils poussaient.
Quand elle se dissipa. Will se tenait la tête. Attent... Will?
Non... Enfin si! Un Will musclé et plus éclatant que jamais!
"La bénédiction d'Arès me dis-je."
Ses cheveux plus soyeux, ses yeux plus verts et brillant, ses traits plus matures, et des abdos de rêve qui se dessinaient à travers son t-shirt. Un nouveau t-shirt noir moulant, un jean déchiré et un gilet à capuche. Une nouvelle lance lui pendait à la ceinture. Rétractable comme mon épée. Je compris alors cette nouvelle assurance qu'il avait eu tantôt, il s'apprêtait à recevoir la bénédiction du dieu et les premiers " symptômes " se faisait voir.
Quand il vit mon expression, il me demanda.
-Ben... Quoi?
Je secoua la tête, bouche bée.
-R... Rien. Enfin si! Tu... Tu as changé. Dis-je en souriant. Tu as reçu la bénédiction de ton père.
Il équarquilla les yeux et admira son nouvel ensemble, sa lance et sa nouvelle carrure.
-Faut vraiment que je sorte d'ici.
Je lui prit sa main à nouveau, sa poigne était plus puissante, et l'entraina dehors.
-Excuse nous Chiron. Il ne se sent pas bien.
Il aquiesça et demanda le silence dans l'assemblée.
Un fille d'Aphrodite lui fit un clin d'oeil, un autre s'éventa le visage sur son passage, une autre gloussa... Pimbêche.
Je n'étais pas habituée à voir mon ami faire tant d'effet autour de lui.
Je sortis de l'amphithéâtre et le tira par la main tandis qu'il restait à quelques mètres de l'entrée.
-Tu viens?
Il me regarda en fronçant les sourcils. Et m'attira contre lui.
-Dis moi franchement, je suis comment? J'espère que je ne me suis pas transformé en monstre ou quoi...
Je lui souris et hocha la tête.
-Pas du tout. Tu es... Vraiment très séduisant. Tu vas faire des ravages. Dis-je en lui faisant un clin d'oeil.
Je le vis rougir et ça me fit rire. J'aimais le taquiner comme ça, mais il ne comprenait pas toujours.
-Allez, viens maintenant. Dis-je en le tirant vers moi.
Il courrut à ma suite jusqu'au mur d'escalade.il s'y arêta éssouflé et posa ses mains sur ses genoux en soufflant.
-Où t'as appris à courire comme ça?tu détestais les cours de sport au lycée.
-Tu verras, ici on te fais courrir en te fouettant pour que tu ne t'arrêtes pas dans une arène. Après ça t'as peur de t'arrêter dans une course, je te jure.
Il me regarda, les yeux équarquillés.
-Mais non, je blague. Tu t'entrainera aux courses ici. T'en fais pas. On ne fouettes pas.
Il me fit une grimace et j'attrapa un plot pour commencé à monter.
-Tu peux y aller. Les jets de flammes sont désactivés.
-Les jets... Quoi?!
Je gloussa et continua mon ascension.
-Ici tu pourras activer différents niveaux de difficulté pour l'escalade. On est au plus petit niveau. Escalade normal. Donc tu peux monter, il n'y a pas d'obstacle.
Il fronça les sourcils et me suivit de près.
Une fois arrivée en haut, je monta sur la petite pacerelle et admira la Colonie. J'étais haut ici.
J'attendais que Will arrive et lui tendis la main pour l'aider à se hisser sur la pacerelle avec moi.
-Il y a un toit sur le mur. Je n'ai jamais su pourquoi. Alors un jour j'ai eu envie d'aller plus loin. Dis-je en grimpant sur le petit toit. J'ai découvert...
Je me hissa encore plus haut et rampa dans un petit trou qui s'était fait dedans.
-Tu as découvert? Dit-il en me suivant.
Je sauta à pied joint et m'amortis en pliant les genoux. Ici, il y avait une autre petite pacerelle qui donnait sur la foret. On voyait la lune briller à filtrer le feuillage.
-Ça. Dis-je en prenant place, le dos contre le mur.
Il sauta pour me rejoindre et poussa un petit "ho" presque inaudible.
-C'est beau, n'est-ce pas?
Il hocha la tête.
-Magnifique.
Il prit place à côté de moi. On voyait des oiseaux, ou d'autres créatures volante s'envoler des arbres. Des fleurs multicolores qui brillaient dans la nuit.
Je posa la tête contre le mur et l'entendis soupirer. Je tourna la tête vers lui.
-Je me rends compte petit à petit de tout ça. Que c'est réel en fait.
Je continuais de le regarder. Ne trouvant pas de réponse. Il continua.
-Je comprends pourquoi je n'ai jamais connu mon père. Pourquoi ma mère ne me parlait jamais de lui. Pourquoi elle...
-Elle quoi?
-Elle m'emmenait chez un psy pour contrôler ma colère. Je ne m'énervais jamais, alors je ne comprenais pas pourquoi. Elle m'a répondu que si un jour ça arrivait, j'en saurais me contrôler. Mais me contrôler de quoi? Je ne comprenais pas du tout. Et maintenant... Je suppose que j'aurais détruis la moitier du Lycée sans son aide. A cause des pulsions de papa.
-Comment tu sais tout ça?
-Je le sais, c'est tout.
Je hocha la tête. Le cerveau d'un demi-dieu est programmé pour le grec ancien, la mythologie... C'est tout à fait normal.
-On m'acceptera tu crois? Au bungalow de mon père?
-Oui, ne t'en fais pas. Autrement je demanderais à Chiron si tu peux loger mon bungalow. Je suis seule, il y a de la place pour une trentaine de personnes.
Il me sourit.
-Merci.
Je baissa les yeux et souris à mon tour.
Ça faisait du bien de le revoir.
-C'est bizarre, dis-je, tu crois qu'on est amis parcequ'on est tout les deux des sang-mêlé?
Qu'on a été attiré l'un vers l'autre à cause de ça?
Il haussa la épaules.
-Peut être. Surment d'ailleurs.
On écoutait chanter les nymphes et les esprits de la forêt. Une douce mélodie qui tintait à nos oreilles, je fermait les yeux et me blottis contre mon ami.
Il déposa un baiser sur mon front et me murmura.
-C'est bon de te retrouver.
J'esquissa un faible sourire et répondis.
-Tu m'as manqué.
Sur ce, on s'endormit là.