Chapitre #12 "Je n'aime pas les supermarchés."

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J'arêta ma course et m'appuya contre un poteau.
Je me plia en deux et posa mes mains sur mes genoux pour reprendre mon souffle.
En repensant aux derniers événements, je ne pouvais pas m'empêcher de culpabiliser. Tout ce que j'avais fait à Percy me dégoutais. D'abord l'abandonner à la Colonie et partir sans prévenir, ensuite... Bryan, et pour terminer, je l'avais jetté dans une benne à ordure.
Quel chouette petite amie je faisais.
Je ferma les yeux et une larme coula. Non, je ne pouvais pas pleurer. Si je pleurais maintenant, j'allais craquer.
Je m'étais tellement contenu depuis que j'étais partis, que j'avais l'impression que toutes les larmes que je n'avais pas faites couler s'étaient réfugiée dans un coin de ma tête et me pesaient chaques jours un peu plus.
Et là, ce n'était certainement pas le moment de pleurer. Malgré le fait que j'avais des raisons. Oh oui, j'en avais des raisons.
De un, j'étais une fille comme les autres avant. Je trouvais ma vie pas asser mouvementée.
De deux, deux types se lient d'amitié avec moi et me font décrouvrir que je suis la fille d'un dieu grec.
De trois, ce dieu grec n'est pas sencé avoir d'enfant.
De quatre, je découvre que je n'ai pas vraiment de mère, ni de père à proprement parler.
De cinq, on me fait payer le fait d'être née en capturant mes amis.
De six, on me demande de me rendre droit vers ma mort pour que ça s'arrête.
Et de sept, je le fais.
Enfin voilà, c'est génial. Maintenant je regrette ma vie pas asser mouvementée d'avant.
Je me redressa et souffla un coup pour me ressaisir.
J'observa alors l'endroit où j'avais attéris. J'avais courru sans savoir ou j'allais dans l'espoir de semer Percy.
Je reconnus aussitôt l'endroit. J'étais en face du supermarché où j'allais faire les courses avec mes parents.
Je me laissa tomber contre le poteau et sortis mon portefeuille de mon sac pour compter mon argent.
Il me restais asser pour faire des courses. Si je me faisais arêter par des créatures et que je pouvais garder mon sac, je devais prévoir à manger. Pas sur qu'ils allaient me faire cadeau d'un buffet à volonté avant mon exécution.
Je me releva et prévu dans ma tête ce que je pourrais manger ce soir et dans le prochain train direction New-York.
Les portes électriques du magasin s'écartèrent et je pus pénétrer dans le bâtiment.
Il devait être plus ou moins 11h00.
Je déambulais dans les rayons, me rappelant des anecdotes et des souvenirs de ce magasin. Comme le jour ou j'avais pris le cadis de ma maman et que j'avais esseyer de faire la grande quand j'avais 5 ans. Le cadis avait dévié et avait renversé toute une pile de boîtes de conserve.
J'esquissa un sourire et me remis en marche. J'attrapa une conserve et la mis dans mon sac de courses. Je pris ensuite un paquet de gauffres et des bouteilles d'eau.
Je restais plantée devant le rayon des pâtes, me demandant si je parviendrais à en faire cuire sur mon petit feu de camp ce soir quand j'entendis plusieurs objets tomber et rouler à terre.
Je tourna la tête et vis un sachet de courses renversé avec tout son contenus éparpillé au sol.
Je leva la tête vers son propriétaire et vis une jeune femme au cheveux brun très foncés et grisonnant rattachés en queue de cheval, des yeux verts, des traits fin, et une expression de stuppeur.
Elle me fixais comme si j'étais un alien, la bouche ouverte.
Puis mon coeur se serra quand je la reconnue.
-Maman?

It seems that I am a legend 2 - Enfance interditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant