Chapitre #18 "New York, ce sombre cachot."

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La porte s'ouvrit à la volée en claquant contre le mur.
Le garde me jetta à travers la pièce, et je m'écroula pitoyablement au sol, la joue contre le béton froid et humide.
J'entendis la serrure cliqueter quand le porte se refermit. Je n'avais pas la force de me relever, mais le fit tout de même. Je posa une main sur ma joue éraflée et me retourna vers la porte.
C'était stupide, mais j'avais dans l'espoire qu'elle serait peut être ouverte.
Je me leva et me posta difficilement devant.
Et puis si elle était ouverte, que ferais-je?
Je ne pourrais pas m'enfuire. Je serais venue ici pour rien. J'aurais perdus trop de proches pour rien.
Malgré tout, je dirigea une main tremblante vers la poignée et la tourna, sans succès. Vérouillée.
Je recula, un pas en arrière, puis deux, jusqu'à toucher le mur du fond et me laisser tomber contre.
J'éffleurais le sol de mes mains, regardant la poussière passer entre mes doigts. J'entendis la voix de Léo résonner dans ma tête.
Était-il mort?
...
Plus personne ne devait mourire à cause de moi, plus personne ne devait souffrir à cause de moi non plus.
Je soupira. De soulagement peut être? Car ce cauchemar allait bientôt s'arêter?
Un bruit arêta le court de mes pensées.
Combien de temps étais-je là à caresser le sol dégoutant?
Une petite fente s'ouvrit dans la porte blindée et un gros oeil apparut dedant.
-Mademoiselle Howard? C'est ça?
Je ne répondis rien et me contenta de scruté l'oeil.
Il'ouvrit la porte et entra dans la petite pièce, me regardant de haut en bas.
Un cyclope, un petit cyclope.
Il s'approcha et je resta là, à le regarder froidement.
-On m'a dit de confisquer ça.
Quelle idiote, j'aurais dû le sentir venir. Il me prit mon sac à dos.
-Attendez. Dis-je.
Il se retourna en fronçant le sourcil.
-Quoi?
Je me leva. Pas la peine de faire des manière, je pris mon poignard accroché à ma ceinture et le planta dans son ventre. Il seréduisot en un tas de poussière que j'éparpilla dans la pièce. Ensuite je me rua sur mon sac pour cacher de la nourriture dans mes poches.
Ensuite je referma la porte et me remis en place, attendant le venue d'une autre créature qui viendrait me prendre mon sac. Mais cette fois, j'avais de quoi manger sur moi.
En effet après quelques minutes, un autre cyclope arriva, l'air énervé.
-Ou qu'il est l'autre imbécile?
Je pris l'air étonné.
-C'est de moi que vous parlez?
-Non. Un autre cyclope. On l'a envoyé chercher ton sac.
Je poussa mon sac du bout du pied.
-Il est toujours là.
Il me regarda l'air méfiant. Malgré tout il saisit mon sac et s'en alla en refermant la porte. Les cyclopes ne sont pas connus pour leur intelligence, et heureusement.
Un léger sourire se traça sur mon visage. Si on pouvait sourire avant une exécution.
Le temps paraissait incroyablement long.
Les idiots, ils ne m'avaient même pas fouillés pour voir si je cachait des armes. De toute façon, elles ne me seraient pas utiles. Je finit par prendre mon poignard et m'amusa à le transformer en mode épée et le rétracter en mode poignard.
Puis je sortis une flèche de mon carquois qui venait d'apparaître sur mon épaule et tailla sa pointe pendant se qui me semblait des heures.
Puis le sommeil ma gagna. Je regardait ma montre. Elle s'était briser lorsque le troll m'avait lancé dans la pièce. Je souppira. Je détestait lorsque je n'avais pas la notion du temps!
Je retira ma vestes et posa ma tête dessus, m'en servant comme oreiller pour dormir un peu.
Finalement, peut être que ce sera comme ça. Après tout, il n'y a qu'un pas entre le sommeil et la mort.

It seems that I am a legend 2 - Enfance interditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant