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"- non ne hai avuti tu, di pietà! per la ragazza. per mio fratello. per la sua famiglia. per me. il tuo capo.
 No, Mathéo. Non avrò pietà."

Son bras s'élève et s'abaisse furieusement, arrachant un cri à l'homme. Il porte un avant bras au crâne et je réalisé, les yeux ébahis, que le morceau de chair rougeâtre au sol, n'est autre que son oreille. Mes jambes flageolent, mon coeur bat à un rythme soutenu et je suis obligée de m'asseoir dans l'escalier pour ne pas m'effondrer complètement.  Une curiosité morbide me pousse à continuer à observer la scène. Il préleve des petits morceaux de peau à l'homme, jusqu'à ce qu'il arrête de gémir, évanouie.
Il arrête et revient vers celui qui est attaché au centre de la pièce.
"- ok don Valentino. Avevi ragione, ieri. c'è qualcuno dietro a tutto questo... Christo ha fatto il collegamento tra noi e qualcuno che ha chiamato "il comandante"... ma non so il suo vero nome..."
"-  le tue informazioni non mi aiutano..." Fait Valentino d'un air mauvais.
"- è una donna. una giovane donna. diceva che era la sua vendetta"
"- molto bene. hai meritato il sollievo!"
Son bras se lève à angle droit et il presse la détente, sans que la moindre émotion ne traverse son visage. Il presse la détente deux fois, et les corps des hommes se vident lentement de leur sang. Il reste debout au milieu de la pièce un instant, prononce une phrase étrange, qui résonne comme une oraison funèbre et se tourne. C'est là qu'il m'aperçoit. A moitié évanouie dans les escaliers. Je lève mon pauvre regard vers lui, rempli de larmes.

Il tressaille mais s'approche de moi. Je ne bouge pas, le laissant venir à moi. Il s'accroupit face à moi et prend mon menton entre ses doigts.
"- qu'est-ce-qu'il y a mon trésor? Pourquoi pleurs tu?"
"- je ... Je ... Ils sont..."
"- morts. Ne pleurs pas pour eux. Tu n'as pas idée de ce pourquoi ils t'enlevaient. Ils n'auraient eu aucune pitié malgré tes suppliques. Ils ont fait beaucoup de mal pour me défier. Ce n'est que ce qu'ils méritaient."
Le choc me fait trembler et claquer des dents. Valentino se relève et me hisse dans ses bras. Ce qu'il vient de faire est d'une horreur sans nom, je devrais le repousser et partir à toutes jambes mais là, dans ses bras, je cale ma tête contre son épaule et le laisse m'emmener loin d'ici, bercée par la régularité de ses pas.

Nous arrivons dans la chambre et il me dépose sur le lit. Il part dans la salle de bains et revient avec de quoi me donner une toilette sommaire. Il grimpe ensuite sur le lit et m'installe contre lui en m'enfermanr dans l'étau de ses bras.
Je reste tendue un moment puis je sens quelque chose de chaud frôler mon oreille. Ses lèvres. Il m'embrasse doucement. 
"- je sais que tu es effrayée par ma violence. Mais je jure que je n'ai jamais été violent gratuitement. Ces hommes... Ils font partie d'un groupe d'hommes qui se sont retournés contre moi. Ils ont attaqué mon frère, il est dans un état très grave. Ils devaient attaquer le petit mais je l'ai récupéré avant. Ils t'ont enlevé toi et ils avaient prévu de te faire subit le pire. Je ne peux pas laisser faire"

Je ne dis rien mais je me détends contre lui, et il affirme encore plus sa prise sur moi. Son menton frôle ma joue et il murmure:
"- j'ai eu tellement peur pour toi..."
Ma main s'enroule autour de la sienne et je la presse. J'ose alors :
"- tu m'as manqué cette Semaine..."
"- et pourtant je suis venu toutes les nuits te regarder dormir... Personne ne t'arrachera plus à moi."

Il continue à me murmurer des mots tendres à l'oreille et malgré toute cette situation, la peur, le stress et l'horreur que j'ai pu ressentir, je finis par m'endormir dans ses bras.

Série: Mafia. Tome 1. L'oeil de Monte scuroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant