Série: Mafia. Tome 1. L'oeil de Monte scuro

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Côté gauche, les hommes sont trois, en train de griller une cigarette. Aucun ne semble disposé à s'éloigner de la porte d'entrée. Je fais le tour par l'autre côté, laissant Vincenzo surveiller la zone. J'envoie un des hommes qui surveillait la façade a droite de la mienne assistée Vincenzo pendant que je contourne le bâtiment. A mon arrivée, je constate que le combat se poursuit à la dernière façade. Emilio est en train d'etrangler un type au sol, et Sergio se relève après avoir égorgé l'autre. Quand j'arrive à la hauteur d'Emilio, le travail est fini. 
Il ne reste que la façade de gauche.
Il faut trouver un moyen de faire diversion et d'en attirer un ou deux a distance de la porte, pour garder l'effet de surprise pour le moment de l'assaut.

Je fais signe à mon meilleur tireur de s'installer sur une hauteur pour sniper ceux qui resteraient devant la porte quand je donnerai l'assaut.
Emilio s'écarte et part se mettre derrière un simule une quinte de toux. Ok on n'a pas trouvé mieux... Les hommes se regardent et dégainent leurs flingues, sans bouger.

Je crois qu'on aura pas le choix. Je lève le brouilleur d'ondes et je lance mon drone en direction des trois hommes. A l'instant où ils perçoivent le bourdonnement caractéristique, ils lèvent leurs armes en direction du ciel en essayant de distinguer l'appareil pour le descendre, j'en abats un a distance et je donne l'assaut.

C'est une cacophonie organisée qui commence.  Le sniper élimine l'un des deux derniers et Vincenzo désarme le troisième, qui lui envoie une volée de crochets comme un boxer. Je ne prête pas plus attention à eux, tandis qu'une équipe s'occupe de mettre hors service l'intégralité des véhicules à proximité. Au cas où, ils déploient sur les surfaces circulables des herses afin de ralentir l'arrivée de la police - même si je doute qu'ils interviennent sur les docks - ou une éventuelle fuite de nos ennemis. Une quinzaine d'hommes restent en arrière pour parer toute autre tentative de fuite.
Le drone continue à circuler autour afin de repérer des mouvements suspects et je passe le contrôle à mon meilleur pilote, tandis que je pénètre dans l'entrepôt avec mes hommes, ceux qui ont agit pour mettre hors service les guetteurs et une quinzaine d'autres qui étaient restés en arrière. Nous sommes donc une vingtaine à attaquer par trois des côtes du bâtiment. Vincenzo et son équipe ont pu gagner l'étage grâce à escalier extérieur et gèrent le groupe d'hommes qui étaient en haut, tandis que mon groupe et celui de Sergio attaquons par le bas.

Immédiatement, un feu nourrit s'abat sur nous. Un véhicule stationné derrière la lourde porte métallique nous permet de progresser de quelques mètres à couvert. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir qu un de mes hommes vient de crever les pneus du véhicule qui s'affaisse, empêchant une tentative de fuite et protégeant nos jambes. La partie du côté de Sergio n'est pas couvert par la mezzanine et à part un tas de pièces métalliques adossées au mur, il n'y a pas de trace de cachettes pour retenir Valentine. Des hommes abondent dans cette direction, tirant sur l'équipe de Sergio qui se trouve en mauvaise posture, faute de relief leur permettant d'avancer a couvert. Je lance deux grenades dans leur direction, faisant le ménage dans nos ennemis. Le bref instant de stupeur suivant l'explosion permet à l'équipe de Sergio d'avancer et de se créer une brèche jusqu'à la zone des bureaux. Si j'étais eux, c'est par là que j'aurais mis Valentine.

Mon équipe en profite également pour gagner du terrain vers les lignes de production désaffectées et la presse mécanique. Celle-ci nous sert d'abri et nous permet de mitrailler la partie adverse sans trop de dommage. Un de mes hommes s'efondre brusquement et Emilio le tracte a l'abri. Une balle dans la cuisse. Le saignement est contenu par Emilio tandis que nous poursuivons notre feu nourri en direction de l'ennemi. Au loin, je distingue le groupe de Sergio qui pénètre dans le premier bureau, quand une explosion souffle tout sur son passage, nous projetant à plusieurs mètres de distance.