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Les jours qui ont suivi ont complété mon initiation sexuelle.
Moi qui était vierge à sa rencontre suis désormais bien éduquée ! Valentino me faisait l'amour le matin, souvent très tendrement, multipliant les caresses et me serrant fort contre lui, puis il m'emmenait déjeuner au bord de la piscine. Je paressais ensuite sur la chaise longue sous la surveillance d'un de ses hommes, à proximité tandis qu'il réglait ses affaires. J'ai voulu savoir ce qu'il faisait exactement de ses journées mais j'ai vite compris qu'il valait mieux ne rien demander. Les exécutions auxquelles j'ai assisté m'ont en tout cas indiqué qu'il n'était pas expert comptable...
Il déjeunait avec moi le plus souvent et disparaissait dans son bureau tandis que je faisais les quelques exercices recommandés par le médecin, ou que je faisais une balade dans les jardins du manoir. Cette vie au grand air en Sardaigne m'a doté d'une belle couleur de peau caramel qui, associée à mes yeux noisettes et ma chevelure rousse, me donne l'air d'un petit renardeau. J'adore cet air halé sur ma peau et je prend de plus en plus plaisir à m'habiller.
C'est un des privilèges à être la compagne de don Valentino, les sacs de vêtements de créateur, la lingerie et les chaussures apparaissent miraculeusement dans mon coin du dressing, le tout parfaitement à ma taille. Le soir venu, nous dînions ensemble dans la grande salle à manger parquetée, aux larges fenêtres en arc de cercle ouvertes sur le jardin illuminé, et une fois repus, et il me faisait l'amour à nouveau: sur la table, dans la bibliothèque voisine, à même le sol, contre une cheminée, ou en me portant contre un mur... Dans toutes les positions possibles. Il semble avoir une imagination extraordinaire en matière de sexe. Et évidemment, sa condition physique lui permet de soutenir la cadence de sa libido  Lorsque nous allions au lit, il est arrivé plus d'une fois qu'il se réveille la nuit pour me posséder à nouveau, commençant parfois à me posséder pendant mon sommeil. A chaque séance de sexe, ses caresses expertes, son énorme chibre et sa pratique me rendre folle et il parvient à me faire jouir plusieurs fois, me laissant sans force là il m'a baisé.

Une quinzaine de jours sont passés. Le médecin est revenu examiner mes blessures et il me reste bien quelques marques jaunâtres sur le corps mais l'essentiel disparaît. Valentino lui demande si il est envisageable de réparer mes dents abîmées désormais. Celui-ci acquiesce.

Il faut encore compter une dizaine de jours supplémentaires, avant que Valentino ne me propose d'aller en ville voir le dentiste pour poser les couronnes sur-mesure dont celui-ci est venu prendre les empreintes au début de ma convalescence. Je profite de l'occasion et lui demande si nous pourrons faire un tour dans la ville car je n'en peux plus d'être enfermée dans cette tour de verre à attendre le moment où Valentino dégainera son pénis pour me faire jouir... mais il est très ferme à ce sujet: ça ne sera pas possible. Vers quatorze heures, nous grimpons dans une luxueuse berline noire entourée de deux quatre x quatre noirs. Les hommes grimpent à l'intérieur et je me rend compte qu'ils sont sur-armés et affichent un air revêche. Ça ne m'aide pas à me détendre....

A l'arrivée, les deux véhicules se garent, l'un derrière, l'autre à la gauche du véhicule, en double file, le temps que Valentino descende et qu'il m'ouvre la portière. Les gardes du corps partis explorer le cabinet redescendent et nous encadrent jusqu'à la porte. Le cabinet est désert pour l'occasion. Le dentiste procéde étape par étape et la réparation se fait presque sans douleur.
Sans perdre de temps, Valentino saisit ma main et nous extrait du cabinet. Quel soulagement de me sentir à nouveau complète!

Brusquement, un cri retentit et je sens le bras de Valentino s'enrouler autour de moi et me projeter derrière son dos. Je suis réceptionnée par un des gardes et avec un autre, ils me dissimulent dans leurs bras. Des cliquetis métalliques emplissent l'espace et saturent mes oreilles. Une vague de nausée me traverse et mes oreilles commencent à bourdonner. Non pas encore pas pitié! Faites que tout se passe sans violence !!

"- laissez nous passer! C'est ma fille!"

Série: Mafia. Tome 1. L'oeil de Monte scuroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant