11.

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 Ce matin là, lorsque Elio s'était réveillé, il n'avait eu qu'à se tourner pour prendre Adam dans ses bras. Le brun le serra en retour, mais il n'entra pas en contact avec du tissu, non, son corps entra en contact avec de la peau.

Il se releva un peu, surpris en le regardant bizarrement.

— Quoi ? Demanda Adam.

— T'as déchiré ton tee-shirt ?

Le brun redressa la tête, surpris de la question, il rit bêtement avant de secouer la tête.

— Qu'est-ce que tu me racontes encore toi ? J'avais trop chaud je l'ai enlevé, tu veux que je le remette ?

— Non t'inquiète, c'est juste que je pensais que tu l'avais déchiré en dormant ou quoi.

Il reposa sa tête sur le torse de Adam qui se mit à rire. Le son vibra dans ses oreilles et le fit sourire, il aimait le rire de Adam, il adorait le son qu'il produisait à chaque fois, l'apaisant, l'envoyant presque dans un monde rassurant.

Il rit légèrement en sentant la peau brûlante de Adam sur sa joue.

— Tu es un radiateur humain.

Adam baissa un peu le regard pour ancrer ses yeux dans les siens avant de sourire doucement, caressant ses cheveux affectueusement.

— Tu sais que de base je dors en sous-vêtements hein. Il murmura. Je sais pas comment tu fais pour dormir avec une couverture énorme avec cette chaleur.

— Pourquoi tu te forces à dormir comme ça quand je suis ici alors que tu n'aimes pas ça ?

— Parce que je ne veux pas que ça te gêne.

Elio releva sa tête, croisant ses bras sur le torse de son petit-ami, il le regarda avant de sourire doucement.

— Tu sais, je ne suis pas gêné par tout.

— Ah bon ? Ce n'est pas toi qui rougissais dès que tu voyais un bout de peau ?

Le blond fit la moue en mordant sa lèvre pour ne pas sourire. C'était vrai, au début, il rougissait souvent dès qu'il voyait un tout petit peu le torse de Adam.

— Comme tu viens de le dire, c'est du passé, alors arrête de te moquer de moi.

Il se rallongea, restant dans le silence pendant que le brun caressait doucement son dos. Ils restèrent comme ça pendant de longues minutes, laissant le temps à chacun de se réveiller correctement.

— Je veux juste que tu sois à l'aise... Murmura Elio en se redressant pour placer sa tête juste à côté de la sienne.

Le brun était venu poser sa main sur sa joue, avec ce regard toujours aussi tendre, il lui avait souri, déposant délicatement ses lèvres sur les siennes, l'embrassant avec tout l'amour qu'il avait pour lui de la manière la plus douce possible.

— Je suis à l'aise tant que tu l'es aussi. Il répondit d'une voix calme.

— Mais je suis à l'aise ! Répondit Elio fortement, faisant rire le brun.

Il le serra dans ses bras la seconde suivante, lui affirmant qu'il le croyait. Puis, il laissa les doigts d'Elio parcourir ses bras dénudés, les touchant doucement, d'un toucher léger et presque timide. Il le laissa faire, le regardant, ses petites tâches de rousseurs dévoilées par son manque de maquillage qui le faisait fondre à chaque fois qu'il le voyait. Son petit nez rond qui se plissait quand quelque chose le contrariait. Ses yeux qui étaient rivés sur ses bras, regardant ce qu'il faisait, comme s'il accomplissait la tâche la plus importante de sa vie, comme si retracer les bras d'Adam du bout des doigts était ce qu'il devait faire. Ses lèvres pincées montraient sa concentration dans cette tâche.

✽ͲᎪᏦᎬ ᎷᎽ ᎻᎪΝᎠ (ℐ𝒻 𝒴ℴ𝓊 𝒞𝒶𝓃...)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant