XXV- LE TEMPS RETROUVÉ

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Il s'apprête à répondre

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Il s'apprête à répondre. Mais quelqu'un le coupe.

—Je ne pensais pas te voir ici ce soir Isaac, qu'est ce qui t'amène à Manhattan ?

Je ne l'ai pas vu arriver, c'est un homme dans la vingtaine. Il me fait face mais ne fait pas attention à moi, il regarde le mercenaire à ma gauche, avec malice.

Ses sourcils broussailleux sont surélevés dans une expression joueuse, il a le même sourire qu'Isaac mais ses yeux marrons derrière son masque aussi bleu que son costume renvoient une aura bien plus sombre.

Oui c'est possible.

Cet homme est dangereux. Le genre de personne qui pense que tout lui est dû.

Il profite du pouvoir qu'il a sur les autres, il n'y a qu'à voir le dédain avec lequel il vient de voler le verre d'un inconnu à sa gauche.

—Le travail Cesare, marmonne Isaac, le travail.

—Tu es venu tout seul ? Johan et...Olivia ne sont pas là ?

Il ne m'a vraiment pas vu. Isaac, ennuyé par la conversation, soupire.

—Johan n'est pas là non, et laisse Olivia tranquille, je crois qu'elle t'a assez dit ne pas être intéressée.

Super...

—Je sais bien, mais j'ai trouvé une fille qui serait partante, il faut absolument que je profite avant que... Hé mais je t'ai jamais vu toi...

Il s'est arrêté en m'apercevant et penche un peu la tête sur le côté. Une oeillade à Isaac suffit pour qu'un vieux rictus se forme au coin de ses lèvre.

—Mais tu ne nous as pas introduit, Isaac. Cesare Manzano de Brooklyn, se présente il en tendant sa main, comment tu t'appelles dolcezza ?

C'est un italien. Encore un membre de ces cinq famille: Lucchese du Queens, Luciano de Manhattan, et maintenant Manzano de Brooklyn. Un clan pour chaque quartier.

Je ne les ai pas tous rencontré mais j'aurais voulu m'arrêter là, celui-ci a l'air particulièrement vicieux.

—Heu...je...

Je ne sais pas trop quoi dire, Isaac dévisage le nouveau venu, même avec le masque sur son visage, on peut voir ses sourcils se froncer.

Dans un élan de... jalousie, il tape du pied au rythme des basses de l'orchestre.

Qui est ce type pour le mettre dans cet état ?

Ho bordel.

— Charlie, je m'appelle Charlie... Don Manzano.

Isaac qui me sépare de l'autre me dévisage avec de grand yeux puis les baisse vers son pied qui tape encore le sol.

Bah oui il faut savoir, elle les appelle Don et Doña ou pas ?

Bound to fall (T.1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant