On raconte qu'il exista un jour un musicien en compagnie duquel les oiseaux se taisaient, les cours d'eau dans leur lit se retournaient et les hommes dans leur cœur se recueillaient.
On raconte qu'Orphée, arrivé aux enfers joua pour le roi des morts...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Il serre ses mains sur ma taille et tire plus fort le collier avec ses dents, me forçant doucement à pencher la tête en arrière. Son odeur m'arrive directement dans les narines, mes jambes tremblent.
"Je te veux toi, si tu veux bien ?
Ses mains migrent vers mes jambes et saisissent mes cuisses, il attend que je réponde pour aller plus loin. Tous mes sens sont tournés vers lui, si bien que ma langue est incapable de former des phrases cohérentes.
—O-oui, s'il te plaît.
—Pas de pierre feuille ciseaux ?
—Non.
—Parfait.
Il s'attaque à ma nuque qu'il embrasse jusqu'à laisser de petites marques.
Ses deux mains écartent légèrement mes cuisses d'un côté et de l'autre de ses jambes. Je suis toujours assise sur lui quand il appuie doucement sur le haut de mon dos pour me pencher en avant.
Je met mes deux mains sur le piano en face pour me maintenir, me pencher recule mes hanches sur ses jambes et son membre qui grossit contre mes fesses. L'attente me fait trembler, il ne bouge pas d'un iota et se contente de passer ses doigts le long de ma colonne.
—Isaac...
D'agréables frissons traversent mon corps à l'endroit où passe sa peau sur la mienne par dessous mon haut.
—Tu pourrais continuer à faire du piano pour moi ? murmure il contre mon épiderme dorsal.
Mon bas ventre s'enflamme. Je recommence les gammes avec ma main droite en me tenant toujours au piano avec la gauche.
—Parfaite.
Il caresse mon dos qui se cambre sous ses doigts, son autre main remonte le long de mes jambes pour venir caresser ma peau par dessus le tissu de la culotte, je retiens un gémissement et arrête un moment de jouer pour apprécier les sensations, il arrête tous ses mouvements.
—Non mais?!
Il se moque, je reprends les gammes et ses caresses recommencent.
Petit con.
—Un deux trois soleil ?
—Enlève cet affreux T-shirt Charlie.
Je ne suis meme pas dégoutée de m'être encore trompée, je veux arrêter de jouer, ou alors perdre pour qu'il me déshabille complètement, sa lenteur est atrocement excitante.
Il redresse mon corps en tirant sur ma taille et j'enlève mon haut rapidement. Un souffle échauffé sort de sa bouche quand il passe sa main sur ma peau nue et libérée du tissu.
—Tu es trop belle pour être ici pour ma rédemption, tu es ma perte, j'espère que tu en as conscience.
Son regard brûle sans que j'ai besoin de le voir moi même, c'est tellement fort que je le sens même de dos. Je souris.
