Wilhelm garda les yeux fermés durant tout le trajet en voiture. Les paysages qui défilaient par la fenêtre lui donnaient la migraine. C'était trop d'informations en même temps pour ses sens sensibles. Il enregistrait le moindre détail et percevait tout son environnement avec une amplification étourdissante. Sa famille demeura silencieuse, une chance pour lui. Entendre son père ou Thérance chanter aurait été un supplice pour ses oreilles.
Sa capuche le protégeait mais il commençait à saturer, surtout après l'épisode du tribunal. Il s'était concentré à l'extrême pour repousser les pensées grouillantes de la foule, pour se protéger d'émotions qui n'étaient pas les siennes. Dans l'habitacle confiné de la voiture, cela revenait au même.
Il soupira de soulagement lorsqu'ils arrivèrent enfin à destination et jaillit du véhicule pour emplir ses poumons d'air frais et piquant de magie. Son calvaire prenait fin !
- Tu n'as pas l'air bien Will, remarqua sa mère.
- Je suis un peu fatigué, confessa-t-il sans dévoiler toute la vérité.
Il n'aimait pas leur mentir mais il ne voulait pas encore révéler sa vraie nature à sa famille. Il désirait d'abord s'habituer avant de leur en toucher un mot. Sa maison lui avait manqué. Il n'habitait là que depuis une poignée de mois et pourtant il s'était attaché à la vieille demeure. L'odeur du bois et du cirage lui satura les narines, accompagnée de celle de la poussière et des produits ménagers. Ses yeux repéraient les fissures microscopiques dans les lattes du parquet, les particules qui flottaient dans l'air ou encore la trame des fils des rideaux.
Ils s'installèrent dans le salon : ses parents, Thérance et lui. C'est la première fois que nous sommes dans la même pièce et qu'il n'y a pas une atmosphère hostile, remarqua-t-il. Ses parents ne semblaient pas savoir par où commencer et Thérance gardait la tête basse, les poings serrés sur les cuisses. Wilhelm s'était assis dans un fauteuil, le plus éloigné du canapé sur lequel ils se trouvaient, pour ménager sa pauvre tête trop lourde et parcourue d'impulsions douloureuses. Son jumeau finit par prendre les devants :
- Je vais chercher à manger et à boire.
- Bonne idée ! approuva sa mère. Wilhelm doit être affamé.
Ce dernier hocha la tête sans grande conviction. Pour dire vrai il n'avait ni faim, ni soif. Après des mois dans les entrailles de la Terre à boire de l'eau sucrée et à se nourrir exclusivement de vestiges d'énergie vitale, il aurait dû mourir d'envie d'un steak avec des frites bien grasses mais non. Son estomac ne le tourmentait pas et il se sentait comme s'il venait d'ingérer la quantité idéale de nourriture : juste assez pour ne pas être ballonné ou avoir un petit creux.
Il accepta pourtant un des cookies que lui présenta son jumeau et le regretta amèrement : trop sucré, trop gras, avec des pépites de chocolat noir bien trop amères ! Il dissimula sa grimace grâce à sa capuche et se força à le grignoter jusqu'à la dernière miette pour que sa famille ne s'inquiète pas de son manque d'appétit.
- Raconte-nous ce qui s'est passé, lui demanda son père quand il ne resta plus rien du biscuit infernal.
Il raconta toute sa mésaventure en omettant juste sa transformation divine, un gros détail qui avait toute son importance mais qu'il serait prématuré de révéler aussitôt après leurs retrouvailles et les derniers bouleversements.
- Tu passé des jours sans manger et tu ne prends qu'un ridicule cookie ? s'étonna son père.
- J'ai mangé lorsque j'ai fait un crochet par la maison pour me changer, mentit-il. Et puis je ne voudrais pas brusquer mon estomac en mangeant comme un ogre, je risquerais de vomir.
Il avait déjà envie de régurgiter son petit cookie alors il n'imaginait pas son état après une grosse assiette ! La simple idée d'un plat bien garni lui donna la nausée.
- Tout ceci ne nous explique pas tes nouveaux pouvoirs et encore moins le symbole que tu as dans le cou, intervint sa mère.
- Je crois qu'il s'agit d'un cadeau des Grandes Roues.
Un cadeau d'adieu, se garda-t-il de préciser.
- Et elles ont fait le même à Ophélia ? insista Espérance, suspicieuse.
- Elle est aussi une victime dans cette histoire. Elle n'a jamais demandé à me voler mon don et son père l'a mise sous pression des années parce qu'il ne voyait pas son vrai potentiel.
- Puisque nous abordons le sujet Will...Nous avons lu tes contes, avoua son père.
Wilhelm grimaça. Il s'en doutait mais ça ne l'empêcha pas d'être mécontent. C'est comme si on venait de lire son journal intime de A à Z ! Ses écrits étaient ses trésors et il n'acceptait de les partager qu'avec Ophélia. Il essaya de se calmer : ce qui était fait était fait.
- Depuis combien de temps est-ce que tu écris ? s'enquit sa mère.
- J'ai commencé bien avant qu'on déménage à Hesse-Cassel. J'ai peut-être débuté mon premier conte en CM2.
En réalité, il s'en souvenait comme si c'était hier. Il s'était réfugié dans la classe parce que les autres le harcelaient. Le maître l'avait autorisé à rester, à condition qu'il soit sage comme une image. Alors qu'il lisait un bande-dessinée, une expression avait provoqué un déclic en lui. Il s'agissait de « cœur de pierre ».
Après une recherche sur l'ordinateur de la classe pour en comprendre la signification, il avait eu une idée. Il s'était emparé d'une feuille et d'un crayon de papier pour coucher ses premiers mots. Les formulations étaient maladroites, les fautes innombrables mais il conservait encore précieusement ce brouillon.
- Nous sommes contents que tu sois de nouveau à la maison. Tu n'imagines pas combien nous avons eu peur, dit son père.
Wilhelm arrivait à se passer des mots : les émotions qui émanaient des membres de sa famille suffisaient. Ils discutèrent encore un peu car ses parents exigeaient des précisions sur son séjour dans la bouche de l'Enfer. Quand ils daignèrent le laisser en paix, Wilhelm s'isola dans sa chambre.
Il savait qu'il ne resterait pas seul longtemps. Déjà les marches de l'escalier grinçaient sous les pas de son jumeau. La culpabilité de Thérance lui parvenait et entourait son frère comme un brouillard noir et tumultueux. Il s'arrêta devant la porte sans oser frapper et Wilhelm lui facilita la tâche en la forçant à s'ouvrir d'un mouvement du poignet. Thérance resta sur le seuil, incertain.
- Tu voulais me parler ? l'encouragea Wilhelm en adoptant un ton cordial.
Thérance se passa la main dans les cheveux.
- N....Non. Ce n'est rien, nous pouvons en parler plus tard. Pour l'instant tu dois te reposer, j'ai bien vu que tu n'étais pas en grande forme dans la voiture.
Un petit sourire triste étira les lèvres de Wilhelm. Il pouvait tromper ses parents mais pas son jumeau : ils se connaissaient trop bien.
- Ne t'inquiète pas pour moi et entre. Ce n'est pas la fatigue qui m'épuise mais l'agitation ambiante. Et puis tu sais que j'ai toujours du temps pour toi.
- Comment est-ce que tu fais pour faire comme s'il ne s'était rien passé ?
À son ton torturé, Wilhelm devina qu'il parlait de l'épisode du puits. Il se remémora sa vision du passé vécue par les yeux de son frère, son déchirement face à sa disparition...Il plongea ses yeux dans les siens en adoptant son ton le plus doux et le plus convainquant :
- C'était un accident. Un accident bête comme il en arrive tous les jours. Tu ne dois pas t'en vouloir à ce point.
- C'est moi qui aurais dû tomber, murmura Thérance.
- Tu serais mort, lui asséna Wilhelm.
Son jumeau ne répondit rien mais daigna avancer dans la chambre, encouragé par l'attitude apaisée de Wilhelm.
- Excuse-moi. C'est moi qui ai ouvert ton coffre et qui ai lu tes contes le premier.
- Je sais aussi que tu as squatté mon lit.
- Mais comment ?!
Wilhelm prit une voix grave et fit mine de caresser une barbe imaginaire.
- On ne peut pas tromper un magicien aussi sage et puissant.
- Arrête de te la raconter. Je suis sûr que c'est Ophélia qui a fait tout le travail.
Il joua des sourcils et glissa à Wilhelm :
- D'ailleurs félicitations : tu as une petite amie maintenant.
Aussi divin qu'il soit, le jeune homme rougit et détourna la tête. Ses affaires de cœur ne concernaient que lui !
- Raconte-moi comment tu lui as fait ta déclaration !
- Et puis quoi encore ? Arrête de vivre ta vie sentimentale par procuration !
- Monsieur est à peine rentré et il déjà froissé ? se moqua son frère.
Wilhelm fit léviter un oreiller qu'il lui lança en pleine figure. Thérance s'écria en s'emparant du projectile à terre.
- N'oublie pas qui a commencé !
Sauf que cette fois, il n'avait pas le dessus. Wilhelm dévia les tirs grâce à sa magie et lui renvoya le coussin avec une puissance décuplée.
- Tu triches ! se plaignit Thérance en s'abritant derrière son bureau.
- Tu l'as bien cherché ! D'ailleurs, je ne t'ai pas encore dit ce que je voulais que tu fasses pour être pleinement pardonné.
- Je ferai tout ce que tu voudras !
- Laisse papa et maman se marier.
Il s'attendait à un excès de mauvaise humeur après sa demande mais Thérance resta calme.
- J'ai déjà approuvé même si je ne leur ai encore rien dit, avoua-t-il. Ça doit te surprendre venant de moi mais j'ai beaucoup réfléchi. Tes contes m'ont aidé à me remettre en question. Depuis que nous sommes ici, j'ai été trop facilement influencé par mon entourage. J'ai refusé de voir la vérité.
Il s'assit en tailleur sur le parquet, songeur.
- Maman n'est pas si terrible que ça. Je dirais même qu'elle est douce, patiente. Les premiers jours après ta chute je n'ai fait que pleurer, allongé sur mon lit. Je ne m'alimentais plus et je ne bougeais pas de la journée. Elle est venue me réconforter chaque fois qu'elle le pouvait alors qu'elle était aussi attristée que moi. Elle s'est occupée de papa et de moi alors que nous étions des loques, malgré sa douleur.
Il soupira.
- Quoiqu'en disent nos grands-parents, ce remariage n'est pas une mauvaise idée. Il m'a fallu du temps mais je vote pour.
Wilhelm ne pouvait pas être plus heureux. Enfin, la paix revenait dans cette maison ! Pour la première fois depuis des années, leur famille retrouvait son unité.
- Est-ce qu'ils ont prévu une date ? demanda-t-il.
- Ils parlaient du mois de décembre la dernière fois.
Décembre ? Ils ne paraissent définitivement pas décidés à attendre les beaux jours.
- J'ai hâte qu'on y soit, ajouta Thérance. Il va y avoir de l'ambiance !
Au dîner, ils parlèrent justement du fameux mariage. Leur mère avait des étoiles dans les yeux et leur père était prêt à tout pour qu'elle soit aussi comblée que possible. Ils planifiaient mille et un détails pendant que Wilhelm chipotait avec sa nourriture. Il n'avait avalé que cinq bouchées mais son estomac se rebellait déjà. Ses parents et son frère étaient trop accaparés par leur discussion pour noter son manque d'appétit.
Ils passèrent la soirée devant une comédie un peu stupide avant d'aller se coucher et Wilhelm trouva ce moment avec eux aussi appréciable que déchirant à cause de ses sens. Le moindre rire lui avait donné l'impression qu'on lui tirait une balle dans le crâne.
Wilhelm s'allongea sans parvenir à fermer l'œil. Plus l'activité humaine se taisait et plus il se sentait vigoureux. Il essayait de s'endormir de toutes ses forces lorsqu'on frappa à sa porte-fenêtre. Il découvrit Ophélia sur le balcon avec un sac en bandoulière à la main. Elle se jeta dans ses bras quand il lui ouvrit, un grand sourire sur son visage aux joues roses.
- Nous pouvons voler ! dit-elle tandis qu'ils s'étreignaient.
- Tu as essayé ça toute seule ?
- Oui, mes parents m'ont un peu énervé et je suis partie en coup de vent. Au sens propre. Est-ce que je peux vivre ici un petit moment ?
- Fais comme chez toi. Tu as sommeil ?
- Non.
- Moi non plus.
Une lueur audacieuse passa dans le regard d'Ophélia.
- Si nous avons toute la nuit pour nous alors est-ce que tu penses à ce que je pense ? Wilhelm voyait parfaitement où elle voulait en venir et acquiesça, amusé. Ophélia se débarrassa de son bagage et ils s'installèrent confortablement. Le soleil était haut dans le ciel quand Thérance frappa à sa porte, inquiet qu'il ne se lève pas alors qu'il était midi passé.
- Entre mais fais attention où tu marches, l'invita Wilhelm.
Sa chambre s'était transformée en atelier d'art durant la nuit. Des feuilles, des crayons et de la peinture occupaient le plancher. Ils avaient trimé toute la soirée pour achever leur bande-dessinée relatant l'aventure de Blaise et de Flore.
Ils se préparaient à présent pour la mise en page du conte La reine au cœur de pierre. Wilhelm désirait en fabriquer un exemplaire pour l'offrir comme cadeau de mariage à ses parents. Cette fois l'écriture serait au centre et les illustrations l'accompagneraient comme élément de décoration.
Wilhelm était enroulé dans un drap arrangé en robe pour qu'Ophélia s'inspire des plis afin de dessiner la tenue de soirée que la reine au cœur de pierre portait lors de sa première réception, au début du conte. Thérance demeura la bouche grande ouverte sur le seuil, stupéfait par ce capharnaüm.
- C'est un champ de bataille ! Depuis quand est-ce que vous êtes réveillés ?
- Nous n'avons pas dormi, l'informa Wilhelm.
- La création vaut bien qu'on sacrifie quelques heures de sommeil pour elle, continua Ophélia.
- Vous êtes officiellement de grands malades. Vous avez faim au moins ?
- Non, répondirent-ils à l'unisson.
Thérance s'en alla après avoir levé les yeux au ciel. Difficile de dire s'il était amusé ou dépité. Le duo d'artistes travailla sans interruption jusqu'au lendemain matin, inspirés comme ils l'avaient rarement été. Ils s'amusaient tellement qu'ils ne voyaient pas le temps passer, penchés sur les feuilles et cernés de leurs outils. Wilhelm arrêta leur travail quand sa mère toqua à sa porte entrouverte.
- Vous allez bien ?
- À merveille, répondit Ophélia.
- Nous venons de servir le dîner. Est-ce que vous vous joignez à nous ?
Les deux amoureux grimacèrent en même temps et échangèrent un regard qui signifiait : pitié, pas de nourriture ! Espérance remarqua le message muet entre eux et fronça les sourcils.
- Est-ce que tout va bien ? Je veux dire : vraiment bien ? J'ai l'impression que vous n'êtes pas dans votre état normal et nous commençons tous à nous inquiéter un peu...
Wilhelm et Ophélia soupirèrent en chœur. Cacher cette partie de la vérité plus longtemps ne rimerait à rien, il était tant d'annoncer un infime morceau des transformations survenues chez eux. Autant le faire progressivement, touche par touche, avant de révéler la peinture finale.
- Depuis que la déesse de la destinée nous a offert nos pouvoirs, il y a eu certains changements, expliqua le jeune homme en tâchant de ménager sa mère.
- En plus de nos nouveaux dons, nous ne ressentons plus les besoins qui sont vitaux pour les autres.
- Je ne veux pas être offensante mais je crois que les Grandes Roues vous ont offert un don qui dépasse l'entendement. À moins que vous ne le sachiez déjà et que vous nous ayez caché l'information.
Elle avait bien trop d'intuition ! Wilhelm ne démentit pas mais n'approuva pas non plus.
- Il faut croire que les divinités sont généreuses.
Sa mère n'essaya pas de le forcer à parler, consciente que les deux jeunes gens finiraient par se livrer en temps et en heure.
Les jours qui suivirent le retour de Wilhelm se révélèrent plus compliqués qu'il l'avait prévu. Tout d'abord, même s'il s'adaptait à sa perception aiguisée du monde, il continuait de souffrir quand il se retrouvait au milieu d'un bain de foule. Ensuite, il n'arriva plus à cacher son anormalité aux siens car Henri tira les cartes et révéla le pot aux roses.
La réunion de famille qui s'ensuivit rassemblait tout le monde, même Lilia, Maximilien et ses grands-parents. Elle se déroula au cours d'un dîner organisé pour remettre les pendules à l'heure durant lequel il s'ennuya fermement comme il était le seul à ne pas manger et que les conversations, bien que calmes, l'épuisaient. Ils abordèrent son cas après celui du mariage de ses parents, entre le plat principal et le fromage. Le jeune homme n'essaya pas de nier, presque soulagée.
- Wilhelm, une divinité ? s'étrangla à moitié sa grand-mère.
On dirait qu'elle hésitait entre le rejet total et le bonheur absolu. Inutile d'être devin ou divin pour déchiffrer ses pensées : un dieu dans la famille, que rêver de mieux pour la réputation des Rosenwald ? C'était mille fois préférable à un antagoniste en puissance.
- Les cartes sont formelles, confirma le père de Wilhelm. Henri les a retirés trois fois et j'étais à côté de lui.
Wilhelm poursuivit son repas comme s'il n'était pas concerné. En fait il jouait avec sa nourriture en s'amusant à reproduire la carte du monde avec sa viande et ses légumes. On avait tenu à déposer une assiette sous son nez pour qu'il ne fasse pas tâche et les odeurs qui s'en dégageaient lui retourna l'estomac. Ophélia avait eu la chance d'échapper à cette torture et dessinait en paix à l'étage.
- Pourquoi est-ce que la déesse de la destinée t'a transformé en dieu ? s'étonna Maximilien.
- Parce qu'elle est morte.
Un silence lourd s'abattit sur la table.
- Impossible, chuchota son père. Elle est immortelle...
- Elle était, corrigea Wilhelm. Vous pouvez remercier Grégoire Close, c'est lui qui l'a blessé. Elle s'est affaiblie au fil des années et a gaspillé ces dernières forces pour nous transmettre son pouvoir, à Ophélia et moi. Nous sommes les nouveaux dieux de la destinée.
- Deux dieux ? Pourquoi pas un seul ? l'interrogea Lilia en le dévisageant comme si elle le voyait pour la première fois.
- Selon elle, nous sommes les deux premiers représentants d'une nouvelle ère. Ça ne pouvait être que nous car nous ne fonctionnons pas l'un sans l'autre.
- Et qu'est-ce que ça change que tu sois un dieu en dehors de tes pouvoirs géniaux et de ton métabolisme ultra-résistant ? s'inquiéta Thérance.
Wilhelm repoussa son assiette et inspira un grand coup. Le moment qu'il redoutait arrivait enfin.
- J'ai discuté avec Ophélia et nous sommes tombés d'accord sur ce point : nous ne pouvons pas continuer à vivre ici.
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Les contes de Rosenwald
ParanormalWilhelm, un adolescent réservé et passionné par l'écriture de contes, déménage avec son jumeau et son père dans la ville natale de ce dernier, Hesse-Cassel. Bien vite, le jeune homme s'aperçoit que sa famille a de nombreux secrets, dont elle tient à...