La voiture s'engagea dans une allée en gravier après avoir traversé la ville. Wilhelm haussa un sourcil, perplexe. Il fixait l'immense demeure de trois étages qui lui faisait face en se demandant s'ils ne s'étaient pas trompés d'adresse. Comme l'avait dit son père, elle était en pierre grise mais elle ressemblait davantage à un château qu'à une maison de campagne. De hautes tours carrées flanquaient le corps principal percées de fenêtres en ogives. Des tuiles d'ardoise recouvraient le toit que la mousse envahissait par endroits. Son architecture trahissait son âge et elle aurait pu abriter une famille de dix, si ce n'est plus. Les fenêtres étaient larges et hautes, la porte d'entrée à double-battant en bois clair. Des buissons taillés à la perfection formaient une haie qui arrivait à la taille et qui ceinturait la demeure. Le véhicule s'immobilisa face à la vieille bâtisse dans un léger crissement. Thérance bondit aussitôt à l'extérieur pour se dégourdir les jambes et Henri l'imita avec plus de retenue. Wilhelm regarda son père, stupéfait, et demanda avec surprise :
- Nous allons vivre là-dedans ?
- C'est exact. Elle ne te plaît pas ?
- Elle est gigantesque. Comment as-tu pu te payer une maison de cette taille avec ton salaire de patron de café ?
- Disons que...ce n'est pas exactement ma propriété. Elle appartient à mes parents.
- Tiens donc, nos grands-parents paternels sont en vie ? demanda Wilhelm en dissimulant à peine son ironie.
- Oui. Je comptais vous en parler très bientôt...
Wilhelm sursauta. Son père devenait soudainement enclin aux confidences ! Il en profita pour poser quelques questions, l'air de rien :
- Donc, nous allons vivre avec nos grands-parents ?
- Non, bien sûr que non ! Ils habitent en centre-ville maintenant. Ils utilisaient cette maison pour les réunions de famille ou les réceptions. Nous irons leur rendre visite, si tu veux.
Si tu veux ?! En plus de quinze ans d'existence, il n'avait jamais vu ses grands-parents une seule fois et son père lui proposait simplement d'aller leur faire une visite de courtoisie ?
- Papa...Est-ce que tu t'es disputé avec eux ?
- C'est une histoire compliquée Wilhelm. Je te l'expliquerai peut-être plus tard...
Et voilà, il recommençait. Le jeune homme retint un soupir de frustration et cacha sa déception du mieux possible. Avant d'abandonner totalement l'affaire, il tenta de soutirer une ultime information à son paternel :
- Et maman, elle vit à Hesse-Cassel aussi ?
- Nous parlerons de ça plus tard, nous avons du pain sur la planche, répondit son père sans laisser transparaître la moindre émotion. Tu vas visiter ?
En quittant la voiture, Wilhelm laissa s'évanouir son espoir d'en apprendre plus sur sa mère. Cependant le fait que son père n'ait pas répondu par la négative l'interpellait. Mais comment retrouver une personne dont il ne semblait partager aucun trait du visage ? Il avait la blondeur de son père, ses yeux bleu profond surmontés par des sourcils peu épais, son nez fin et droit, son visage ovale...
Les seules différences notables avec son père étaient ses cheveux qui bouclaient aux pointes, plus longs du côté gauche si bien qu'ils lui balayaient l'œil lorsqu'il ne portait pas ses lunettes à monture noire. D'ailleurs, il s'avérait aussi qu'il était le seul à porter des lunettes. Peut-être s'agissait-il d'un autre indice ou d'une conséquence de l'écriture tardive dans le noir en s'éclairant uniquement d'une lampe de chevet à la performance approximative depuis qu'il était en âge de tracer des mots...
Il délaissa ces maigres détails en entrant dans sa nouvelle maison. Elle était encore plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Il y avait du parquet dans toutes les pièces, exceptées la cuisine, les toilettes et les salles de bain au carrelage d'un blanc éclatant. La demeure possédait de nombreux escaliers grinçants, des lustres travaillés, des tapis moelleux avec des motifs complexes et tout un mobilier en bois ancien qui aurait mérité sa place dans un musée d'antiquités. Le nombre de pièces étaient...astronomiques.
Au rez-de-chaussée il explora essentiellement des salles de réception, des salles à manger, une cuisine toute équipée, deux toilettes et une salle de bain. Il y avait aussi un petit salon, une salle de billard et, pour le plus grand bonheur de Wilhelm, une bibliothèque titanesque pleine à en craquer de centaines et centaines d'ouvrages dont certains, anciens, lui firent de l'œil avec leur couverture en cuir et leurs feuilles jaunies.
A l'étage, il découvrit deux salles de bain, trois W.C, quelques chambres d'amis, encore deux salons et un bureau. Au second se trouvaient des suites : quatre chambres énormes avec un dressing, une salle de bain attenante et un balcon en pierre accessible par une porte-fenêtre qui offrait une vue superbe sur l'arrière du domaine et un lac.
- Cette maison est géniale ! s'écria Thérance en sortant de l'une des chambres. Laquelle tu veux Will ?
- Disons...Elle, décida le jeune homme en pointant une porte au hasard.
- Mais...Tu les as visités ? Déjà ?
- Oui et peu importe : elles se ressemblent toutes : même taille, même forme, même peinture aux murs. Alors je vais prendre celle-ci.
- Mais...elle est au bout du couloir et en plus il y a la trappe qui donne accès aux combles juste devant ta porte. C'est un peu morbide, tu ne trouves pas ?
- Qu'est-ce qu'il y a Thérance, tu as peur des esprits malveillants ? Tu es plus courageux que ça d'habitude. Il faut vivre dangereusement mon frère, se moqua-t-il avec un sourire malicieux.
Il entra dans sa nouvelle chambre et ses pas résonnèrent dans l'espace vide. Ici, aucun meuble. Seulement du parquet, un lustre datant du siècle dernier et une bonne couche de poussière. Il ouvrit la porte fenêtre pour chasser l'odeur de renfermé et de bois qui flottait dans la pièce et admira la vue de longues minutes.
Les arbres et les fleurs encadraient des allées de pierres plates qui menaient à une pergola à deux pas du lac aux eaux calmes. Par-delà les limites de la propriété s'étalaient des bosquets, des prés et une poignée de fermes. Il percevait aussi les toits d'Hesse-Cassel, regroupés comme des champignons sur une souche en putréfaction. La forêt s'élevait ensuite à perte de vue, comme s'il n'existait plus qu'elle après la ville.
Wilhelm se détourna, un peu oppressé par le monstre végétal qui le cernait. Il se promit toutefois d'aller faire un tour dans le jardin et surtout au bord de l'eau. Mais avant il devait aider à décharger et à porter les cartons jusqu'ici.
Il retourna au rez-de-chaussée et fit le tour de toutes les pièces au moins deux fois avant de trouver son père et son frère en grande conversation dans une petite salle de réception aux allures de salon.
- Tu dois insister Thérance ! Il ne reste plus beaucoup de temps !
- Je sais papa ! Je vais m'en occuper ce soir mais je pense que c'est une perte de temps. Tu l'as bien entendu dans la voiture : il ne changera pas d'avis.
- Essaie encore s'il te plaît ! Rien qu'une fois ! Tu es son frère, il t'écoutera plus que moi !
- D'accord, je le ferai. Mais je doute qu'il change d'avis même si je le suppliais à genoux. Quand il a une idée derrière la tête, il n'écoute que lui.
Wilhelm décida de sortir de sa cachette et se prépara mentalement à avoir une conversation avec son jumeau dans quelques heures à propos de Charles Perrault.
- Papa, les déménageurs sont arrivés ?
- Ah Will, tu es là ! Ils ont un peu de retard, ils seront là dans une heure. Comme la route la moins longue pour arriver ici est trop étroite ils doivent faire un détour. Si vous alliez faire une petite promenade dans le jardin en attendant ? Profitez du beau temps avant de retourner vous enfermer dans les salles de classe.
Wilhelm obéit avec bonheur. Il faisait encore bon dehors même si le soleil commençait à décliner. Il marcha entre les arbres en s'émerveillant devant les couleurs vives des fleurs pendant que Thérance s'aventurait dans les recoins les moins entretenus du jardin, plus téméraire.
Il imaginait très bien ces teintes là pour les végétaux de l'un de ses contes, celui qui se déroulait dans une forêt luxuriante protégée par un dragon. L'histoire se terminait mal pour le reptile ailé mais Wilhelm pressentait que ce n'était pas fini et qu'il aurait un jour l'idée d'une suite qui rétablirait la justice pour le pauvre dragon. Après tous les méchants ne gagnent jamais dans les contes, c'est un fait connu qu'il comptait bien respecter.
Il s'arrêta au bord du lac face à un petit ponton en bois qui surplombait les eaux claires sur quelques mètres. Il alla jusqu'au bout, se déchaussa et plongea les pieds dans l'eau fraîche. Parfois une libellule le frôlait ou un poisson remontait à la surface en troublant l'eau, créant des cercles concentriques qui ridaient l'étendue lisse. Wilhelm entendit les planches craquer derrière lui. Il se demanda si c'était son frère qui le rejoignait mais abandonna rapidement son hypothèse : son frère l'aurait appelé avant de venir s'asseoir à ses côtés. Thérance n'était pas du genre discret, il aimait annoncer sa présence en bougeant dans tous les sens et en criant de loin. Wilhelm se demandait parfois s'il n'était pas un peu hyperactif car il ne cessait jamais de gesticuler.
Il se retourna et découvrit Henri qui observait lui aussi le lac immobile, les mains dans le dos, droit comme un i. L'ami de son père affichait toujours un air tranquille, proche de la sérénité. Pourquoi est-ce qu'il venait le voir ? Wilhelm refusait de croire qu'il admirait uniquement le paysage, aussi agréable fut-il. Ils n'avaient jamais échangé plus de deux mots, toujours des politesses, avec le vieil homme. Il ignorait sur quel pied danser avec lui, même si Henri lui faisait l'effet d'un gentil grand-père que tout le monde rêverait d'avoir.
- Cet endroit respire la quiétude, tu ne trouves pas ?
- Si. C'est un endroit idéal pour...
Il faillit dire écrire et se rattrapa à temps :
- Pour se détendre après une journée de cours. Je pense que je vais aimer vivre ici, ça nous changera de notre T4 au-dessus du café...
- Ton ancien appartement ne va pas te manquer ?
- Peut-être au début mais il faut s'y faire. Et vous Henri, où est-ce que vous vivez à Hesse-Cassel ?
- Oh, dans un appartement assez proche du centre que j'occupe depuis des années ! Il est petit mais confortable pour le vieux garçon que je suis.
- Vous allez venir nous rendre visite de temps en temps ?
- En voilà une question jeune homme ! Je ne savais pas que tu m'appréciais autant, s'étonna le vieil homme.
- Vous êtes une personne agréable. Mon père semble vous accorder sa confiance et compter sur votre soutien. Vous êtes aussi le seul à ne pas remettre mes choix en question, lui confia Wilhelm.
- Il faut parfois savoir renoncer et je n'ai pas la prétention de savoir ce qui est bon pour toi. J'ai vu que tu étais déterminé à étudier à Charles Perrault. Si ce n'est pas trop indiscret, je peux savoir ce qui te motives à ce point ? demanda Henri en venant prendre place à côté du jeune homme.
- La liberté, répondit Wilhelm sans une once d'hésitation. Je n'aime pas ce qui est strict. J'ai l'impression que je vais étouffer si on m'impose trop de limites. Les protocoles, les uniformes, les règlements...Je déteste ça. J'ai besoin d'un environnement un peu plus...Je ne sais pas comment dire...laxiste et tolérant ?
- Je vois...Tu n'agis pas pour contrarier ta famille mais tu fais ce choix en fonction de ce qui te conviendra le mieux à l'avenir. C'est assez sage de ne pas se plier au désir des autres pour atteindre son bonheur personnel.
- Oui. C'est ce que je me tue à essayer de leur faire comprendre mais on dirait que plus j'essaie de leur expliquer, plus ils veulent me faire entrer à Jean de La Fontaine. Depuis quelques semaines ils n'ont que ce nom à la bouche et ils me rebattent les oreilles avec matin, midi et soir. Enfin bon, dans un mois toute cette comédie sera terminée.
- Rien ne pourra te faire changer d'avis si je comprends bien.
- Rien. Même si ce lycée s'avérait être l'enfer, il se pourrait que je m'y plaise.
- C'est bien d'aller au bout de ces convictions Wilhelm, il faut savoir suivre son instinct. Je vais tâcher de rassurer ton père mais je ne te promets rien : il est buté.
- J'avais remarqué. Je crois bien que Thérance a hérité ça de lui, en plus de tout le reste.
Henri se redressa en riant tout bas et repartit sans un mot de plus, laissant Wilhelm seul avec ses pensées. Drôle de personnages dans un sens. Il lui évoquait un vieil ermite sage, le genre à posséder toutes les réponses mais à les donner sous forme d'énigmes.
Après le départ d'Henri il observa la surface du lac de longues minutes, les yeux dans le vague, lorsqu'une migraine sans précédent s'abattit sur son crâne. En poussant un gémissement, il se prit la tête entre les mains et bascula sur le côté. Des ondes de douleur pulsaient à l'intérieur de son crâne et il sentit des larmes couler le long de ses joues.
Il essaya d'appeler à l'aide mais les mots s'étranglèrent dans sa gorge à mesure que la douleur enflait. Il ne put que gémir, la vision trouble. Son corps se contorsionna sur le ponton comme pour tenter de se soustraire à la souffrance. Il s'agita plusieurs minutes, pleura et racla les planches du bout des doigts. Il envisagea de se fracasser la tête contre le bois pour que cette torture prenne fin. Incapable de supporter la douleur plus longtemps, il s'évanouit dans un monde où les pulsations lancinantes de son cerveau n'existaient plus.
Il rêva du lac la nuit, éclairé par un quart de lune et quelques étoiles solitaires. Une jeune femme assise à la surface pleurait silencieusement, les deux mains pressées contre son cœur. Elle semblait entièrement composée d'eau mais la finesse de ses traits et son expression malheureuse étaient mises en valeur par les rayons lunaires.
- Il me l'a volé, il me l'a volé, répétait-elle en gémissant. Il me l'a volé...
Elle tourna son visage tourmenté vers Wilhelm et hurla sauvagement en bondissant vers lui, défigurée par la colère :
- Il me l'a volé !
Wilhelm se réveilla en sursaut, le cœur battant la chamade. Le soleil crépusculaire l'éblouissait, il suffoquait sous les rayons ardents aux teintes rougeoyantes. Il tremblait de tous ses membres et regarda autour de lui, déboussolé. Il porta son regard sur le lac mais il n'y avait évidemment personne. Il bougea lentement la tête et constata qu'elle ne lui faisait plus mal. Ce n'était pas le cas du bout de ces doigts, écorchés et pleins d'échardes à force d'avoir griffé les planches. Il les plongea prudemment dans l'eau froide du lac mais les retira rapidement en songeant que la femme de son rêve pouvait les saisir à tout moment.
Il se traita d'idiot pour paniquer à cause d'un cauchemar mais ses yeux demeurèrent rivés sur l'eau qui s'assombrissait à mesure que le soleil se couchait. Il frissonna, essuya la sueur qui empoissait son front et s'installa en tailleur le temps de récupérer assez de forces pour se relever. Son rêve lui avait semblé beaucoup trop réaliste pour ne pas le perturber et il ne tenait pas à s'éterniser dans les parages, surtout avec la tombée de la nuit. Thérance le trouva alors qu'il se remettait de ses émotions et vint vers lui en s'écriant :
- Will ! Will, viens voir ! Il y a des écuries abandonnées un peu plus...Will ? Tout va bien ?
- Oui, pourquoi tu me poses cette question ?
- Tu es pâle comme la mort et tu trembles. Qu'est-ce que tu as fait à tes doigts ?
- Rien, j'ai glissé sur le ponton et je me suis fait mal en voulant me rattraper, mentit Wilhelm.
Il se demanda pour quelles raisons il racontait des salades à son jumeau. Peut-être parce qu'il se voyait mal lui expliquer qu'il avait eu un mal de crâne si intense qu'il avait perdu conscience et fait un rêve si réaliste qu'il en était dérangeant. Oui, Thérance le prendrait pour un fou et il refusait qu'on ajoute ce qualificatif à la liste de ses défauts. Le voyage l'avait éreinté et il manquait d'eau ou de sucre, ça expliquait son moment de faiblesse. Son imagination débridée avait fait le reste.
- Qu'est-ce que tu voulais me dire ? s'enquit-il pour détourner l'attention de son jumeau.
- Ah oui ! Viens voir ! Il y a des écuries à l'abandon là-bas !
Il se laissa guider par son frère qui le tirait en courant. Wilhelm manqua de tomber plusieurs fois mais, dans sa hâte de lui montrer sa trouvaille, son jumeau ne le remarqua pas. Ils arrivèrent bientôt devant un petit bâtiment en bois, au toit couvert de plaques de tôle rouge. Ils entrèrent et Wilhelm constata qu'il y avait en effet des stalles vides mais aussi un manège couvert qui commençait à se faire envahir par le lierre et les mauvaises herbes. L'endroit avait son charme, surtout avec les derniers rayons du soleil qui filtraient à travers les trous du toit dans un triste état. Thérance explora les lieux sans cesser de s'émerveiller et en prenant des photos avec son portable.
- Tu sais que nous vivons ici désormais, tu n'as pas besoin de jouer au touriste.
- Je sais, c'est pour les envoyer à mes amis !
- Ils ne vont pas trop te manquer ? le questionna Wilhelm. Tu sortais tout le temps avec eux, après les cours.
- Si...Mais c'est la vie ! Ils pourront toujours venir ici pendant les vacances et je ferais de nouvelles connaissances au lycée, ce n'est pas la fin du monde. Au fait, en parlant du lycée...
- J'apprécie ta transition Thérance mais non, je ne compte pas changer d'avis. Je veux aller à Charles Perrault.
- Mais pourquoi ?! Jean de La Fontaine te conviendra tout autant sinon plus ! Je sais que tu n'es pas à l'aise avec l'autorité mais ce lycée n'est pas une prison, tu vas voir ! Tu seras comme un poisson dans l'eau. Tes résultats avoisinent les miens, tu ne resteras pas à la traîne. En plus, nous serons tous les deux.
- Je ne verrai rien du tout puisque je vais aller à Charles Perrault, soupira Wilhelm qui commençait sérieusement à perdre patience.
Son jumeau allait ajouter quelque chose mais la voix de leur père leur parvint depuis les jardins :
- Les garçons, où êtes-vous ? Le camion est là, venez nous aider !
- On arrive ! cria Thérance en réponse.
Puis, plus bas, il dit à son frère :
- Nous en reparlerons plus tard. Je ne compte pas laisser tomber aussi facilement.
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Les contes de Rosenwald
ParanormalWilhelm, un adolescent réservé et passionné par l'écriture de contes, déménage avec son jumeau et son père dans la ville natale de ce dernier, Hesse-Cassel. Bien vite, le jeune homme s'aperçoit que sa famille a de nombreux secrets, dont elle tient à...