CHAPITRE 22 : VÉRITER

38 4 3
                                    

On avait fait l'amour pendant deux longues heures, on était encore à bout de souffle. Nous étions toutes les deux allongé dans le canapé en train de contempler le plafond.

- C'étais vraiment... Disais-je en reprenant mon souffle

- Vraiment génial, ça change de d'habitude.

- Ouais.

- On pourra reprendre les pilules quand on voudra tellement que c'était génial. Disait-elle.

- Tellement génial que oui.

Je me penchais du canapé pour fouiller dans mon sac à main, prendre mon téléphone pour regarder l'heure qui affichait minuit, je soupirais doucement en remettant mon téléphone dans mon sac à main.

- Il faudrait que tu rentres vue l'heure qui l'est ? Disait Arizona en se redressant du canapé sous le plaid.

- Oui, même si elle croit que je suis chez Carina. Disais-je en me mettant debout pour me rhabiller puis je rajoutais :

- J'ai passé vraiment une très bonne soirée.

- Moi aussi, c'était génial. Disait Arizona depuis le canapé en se mettant de debout enrouler dans le plaid.

- Prends soin de toi mon chaton. Me disait-elle en me souriant, je quittais sa maison, j'envoyai un rapide SMS à Carina " J'ai passé la nuit chez toi " puis je montais dans ma voiture en prenant ma dose d'oxycodone et démarra la voiture. Je n'avais pas envie de rentrée pour la nuit, je décidais d'aller à l'hôtel Plaza de Manhattan, c'étais un hôtel à 5 étoiles, je pris une chambre. J'allais dans la salle de bain, je remarquai dans le miroir que j'avais encore la marque d'Arizona dans mon cou, je me mis en pyjamas que l'hôtel prêtais puis je me mis au lit en m'endormant très rapidement fatigué de cette journée. 

Le lendemain je fus réveillée par le soleil qui reflétait sur mon visage, je fis une grimace et me réveillais, je commandais le petit-déjeuner dans ma chambre, en attendant je regardais mon téléphone qui affichait 10 h j'avais également reçu un SMS d'Addison " Fait attention à toi je t'aime". Je ne répondis pas, au lieu de ça je faisais un tour sur les réseaux sociaux.

Ça frappait à ma porte, j'ouvris la porte en récupérant mon petit-déjeuner que je posai sur la petite table ronde, je déjeune tout en étant sur les réseaux sociaux. Quand j'avais fini de prendre mon petit-déjeuner, je pris rapidement une douche, puis je pris ma dose d'oxycodone et quittai l'hôtel, je voulais me rendre au poste, pour essayer de discuter avec ma mère, mais quand j'arrivais les bureaux était vide, il y avait que mon père qui était dans le bureau d'Olivia ma mère. 

- Bonjour papa. Disais-je depuis la porte du bureau, il était assis dans le fauteuil en face du bureau.

- Bonjour Mia, comment tu vas ? Me disait-il en me souriant.

- Ça va, mais où est maman ? Demandais-je en me frottant les yeux.

- Elle n'était pas en forme pour venir travailler aujourd'hui. Me disait-il en me regardant dans les yeux, il fronça les sourcils en rajoutant : Tu as de drôle de yeux , tu as bien dormit cette nuit ?

- Mais oui, bon, je sens bien que vous me cachez quelque chose, donc ne vous avez pas quelque chose à me dire ? Disais-je en soupirant en calant mon dos contre le coin de la porte.

- Ferme la porte et assis toi. Me disait-il en abaissant l'écran de l'ordinateur portable du bureau. Je quitta mon manteau en le déposant sur le sofa ainsi que mon sac à main puis je m'asseyait sur le sofa en attendant qu'il me dise quelque chose.

- Ça va être très difficile ce que tu vas entendre. Me disait-il en prenant son air dévastateur, je commençais à avoir les mains moites, je lui répondis :

- Vas-y papa, je t'écoute. Disais-je en le regardant , il se tourna face à moi avec le fauteuil à roulette du bureau.

- Il y a longtemps, un peu avant ta naissance, on travaillait tous sur une enquête sur un violeur en série. C'étais un gros psychopathe, tu connais ta mère ; elle a eu la brillante idée de rentrer dans son jeu pour le faire parler. Le même jour, quand elle est rentrée chez elle le soir, il s'était introduit chez elle; son nom est William Lewis. Il la kidnappait, torturer et agressée sexuellement, elle a été kidnappée pendant une longue semaine, on la retrouvait à l'hôpital, Lewis la laisser sur le trottoir, elle était tellement faible, avec pleins de brûlures de cigarette et des bleus avec un coquard à l'œil. Il a pris la fuite, mais on la arrêtait 3 jours après et il a été mis en prison, Lewis à fait 22 ans de prison, il a été libéré le même jour où ta mère et moi on s'est enfermé dans le bureau et c'est Raphaël Barba qui a téléphoné au bureau pour prévenir, tu vois, c'est pour ça qu'on n'est restées enfermer toute la journée et que ta mère n'a pas le moral en ce moment. Disait mon père sur un ton triste, les larmes aux yeux en me regardant.

J'étais complétement sous le choc que j'avais presque envie d'oublier ce que je venais d'apprendre, j'étais en colère et tellement triste qu'il s'en ait sorti, j'avais presque envie de le tuer alors je répondais :

- Grace est au courant ? Disais-je sûr un air mélancolique, les larmes aux yeux

- Oui, elle est au courant et si tu te poses la question, on a fait les tests de paternité pour être sûr, tu es bien ma fille. Disait-il en me prenant la main. Je bouillonnais encore plus qu'ils ont dû faire des tests.

- Et si je n'aurais pas était violé vous ne me l'aurais jamais dit ?

- Mia, bien sûr que si on te l'aurait dit en attendant le bon moment. Me disait-il sérieusement en me regardant. Je me levais en soupirant fortement tout en lui disant que je revenais, je me dirigeait au toilette en prenant mon sac à main.

Je posais mon sac à main sur l'évier en me regardant dans le miroir, je me lançais un regard noir, tellement noir que je donnais un coup de poing avec une telle violence qu'il se brisa en mille morceaux, ma main commençait à saigner avec des morceaux de verre introduit dans ma chair. Pour faire passer la douleur, je pris une énorme dose d'oxycodone, puis j'enroulais ma main avec la serviette en papier. Quand je retrouvais mon père au bureau, il était au téléphone, je calais mon dos dans l'angle de la porte pour essayer de cacher ma main blessé. Il raccrocha en me regardant puis il me dit :

- Bon il faut que je te laisse, j'ai du travail, mais ce soir j'aimerais bien que tu passes à la maison et puis j'aurai quelque chose à te dire. Me disait-il gentiment en me rendant ma veste qui était sur le canapé.

- Ok, je passerai vers 18h30, à ce soir. Disais-je en mettant ma veste par-dessus ma main pour qu'il ne voie pas ma blessure puis je quittai le bureau, au moment de monter dans ma voiture je me remettais à penser à tout ce que mon père m'avait dit sur ma mère. Je décidais d'aller à l'hôpital pour faire soigner ma main en espérant de rester dans la discrétion le plus possible. Je pris la route en regardant l'heure dans ma voiture qui affichait 11h29.

Mon universOù les histoires vivent. Découvrez maintenant