CHAPITRE 30 : VIOLENCE

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Je me réveillais par l'odeur des pancakes qui flottaient dans l'air ainsi que le soleil qui reflétés sur moi accompagné d'une migraine, je me faisais éblouir en ouvrant les yeux, je fis une grimace en me levant du lit doucement. Je passais par la chambre des enfants, mais il n'y avait personne à l'étage alors, je me dirigeais à la pharmacie pour prendre un médicament avec ma dose d'oxycodone, je regardais mes yeux dans le miroir, il était évident que cela se voyait que je prenais quelque chose, je décidais de cacher avec du maquillage même si j'étais encore en pyjamas.

Cela se voyait encore, mais légèrement moins, je soupirais et j'envoyai un message à mon fournisseur, je voulais lui acheter au moins 10 boîtes d'oxycodone pour faire mon plein, il me répondait aussitôt en me donnant rendez-vous au même endroit que la dernière fois, j'avais déjà trouvé ce que j'allais dire pour m'absenter. Je me dirigeai à la cuisine pour prendre mon petit déjeuner, en embrassant les enfants et ma femme tout en disant aux enfants : 

- Vous avez bien dormi ? Disais-je en les regardant, mais plus particulièrement Jesse. Les jumelles étaient en train de jouer avec Noah, elles me répondirent par un oui, tout le monde étaient encore en pyjamas alors qu'il était 10h. Quand j'avais fini de prendre mon petit-déjeuner, j'enfilais un long vieux gilet léger sur moi en prenant la laisse de Rosie sur le porte-manteau tout en disant :

- Je vais sortir Rosie ! Disais-je tout fort pour qu'Addison l'entende en même tant que Rosie se mit à courir à mes pieds, excité de sortir, elle me regarde étrangement en me disant :

- Bon ok. Disait-elle en se dirigeant vers les enfants. Quand elle avait le dos tourné, je profitais de ce moment pour prendre discrètement mon sac à main et mettre la laisse à Rosie, je quittais la maison en fermant la porte doucement derrière moi. J'étais parti en avance pour ne pas révéler de soupçon, je l'attendis sur un banc avec Rosie assis à mes pieds, au bout de longues minutes, j'entendais un léger sifflement, je me retournais, mon fournisseur étais là, je me dirigeais vers lui, il ouvrit le coffre de sa voiture.

Je voyais pleins de cartons de différentes formes et de taille, je lui donnais deux gros billets pour 10 boîtes d'oxycodone puis il repartait, je mettais les boîtes dans mon sac à main en marchant lentement vers la maison avec ma chienne qui appréciait la balade. De retour à la maison, j'enlevais la laisse de Rosie, je montais à l'étage avec mes boîtes d'oxycodone pour les cacher, je les avais cachés dans mes sous-vêtements, mais en sortant du dressing, je tombais nez à nez sur ma femme. Je rougissais par surpris, je baissais la tête pour éviter son regard, mais elle me dit :

- Tu as l'air anxieuse Mia, tout vas bien ? Me disait-elle toujours en pyjamas.

- Hum oui ça va merci. Disais-je d'une voix rapide pour quitter la pièce, je sentais son regard sur ma nuque au même moment, je recevais un message de mon père " Coucou Mia, on viendra chercher les enfants d'ici 30 minutes" je répondis par un ok.  Quand Addison revenais vers moi elle me dévisageait je ne comprenais pas son comportement depuis que je me suis réveiller, je soupirais en disant :

- Les enfants, c'est l'heure de s'habiller, papa et maman vont venir vous récupérer. Disais-je en prenant Noah dans mes bras, on montait tous à l'étage, j'habillais les enfants puis je rangeai le lit parapluie dans le coin de la chambre, on redescendait tous au rez-de-chaussée avec les sacs des enfants. Au bout de quelques minutes ça sonnait à la porte, j'allais ouvrir en invitant mes parents à entrer en disant :

- Vous voulez boire un café ? Disais-je en regardant ma mère qui semblait aller beaucoup mieux.

- Non merci, on ne va pas rester. Me répondais mon père. Je donnais les sacs à mon père en m'éclipsant du hall pour lui parler.

- Écoute papa, j'espère que maman va mieux parce que... Disais-je en expliquant ce qui s'était passé hier soir avec Jesse.

- Je te remercie de m'en avoir parlé, ne t'inquiète pas, elle va beaucoup mieux. Disait-il en me pinçant mon nez en me souriant. Je le souriais en retournant dans le hall, on se disait tous au revoir sans aucun chagrin.

- Bon, je pourrais savoir ce qui te prend ?! Disais-je à ma femme en m'énervant qui continuait de me dévisageais.

- Ce qui me prend ?! sérieux ?!, c'est plutôt à moi de te poser cette question ! C'est quoi ça ?! Me disait-elle en me criant dessus tout en me montrant la boîte de pilule rose. Je lui fis les gros yeux en la fusillant du regard tout en lui arrachant des mains la boîte de pilule très violemment en lui répondant :

- Mais je rêve, tu es allé fouiller dans mes affaires ?!

- Je n'avais pas besoin de le faire, c'étais dans la pièce chaude et je sais parfaitement à quoi ça sert ces pilules, je ne te suffis plus hein ?!

- Mais bordel, tu ne vas pas me faire une crise, je n'ai rien fait avec personne et je n'ai pas encore pris ça, je n'ai même pas essayé encore !

- Tu es au courant que c'est illégal, j'espère ?!

- La ferme, tu me soules !! Criais-je contre elle tout en la poussant brusquement avec mon épaule, elle soupira fortement, je montais à l'étage mettre la boîte dans la pharmacie maintenant qu'elle était au courant de la situation, au passage, je prenais une dose d'oxycodone, je m'assois sur le pouf du dressing péniblement en surfant sur les réseaux sociaux, il était 13 h 15. Ma femme rentra dans le dressing en serviette de bain sans me regardait, je la regardais sans dire un mot, elle mettait une robe moulante de couleur noire avec un collier en perle puis elle s'ondulait les cheveux. Je me levais en me dirigeant vers elle tout en lui disant :

- Tu rentres à quelle heure ce soir ? Disais-je sur un ton sec tout en la dévisageant. Elle ne me répondait pas et m'ignora pleinement.

- Tu peux me répondre quand même. Elle passa à côté de moi en soupirant fortement sans me répondre tout en me regardant de travers.

- Oh, je te parle, tu me réponds quand je parle ?! Disais-je en lui criant dessus tout en donnant un coup de poing près de sa tête. Elle sursauta et me regarda avec un regard qu'elle ne m'avait jamais regardé.

- Je serai de retour dans la soirée, je ne sais pas à quelle heure exactement. Me répondais t'elle d'une petite voix.

- Très bien maintenant va travailler ! Disais-je sur une voix rude tout en lui mettant une claque sur ses fesses, elle s'arrêta brusquement puis elle quitta la maison en fermant la porte doucement. J'étais enfin seule, je m'habillai en me mettant en survêtement et je me faisais un chignon rapidement puis je remplissais les gamelles des animaux, je pris ma boite d'oxycodone que je mis dans mon sac à main, je prenais mon arme qui était dans le bureau en laissant la boite noire au bureau et je quittais la maison à mon tour en montant dans ma voiture, je rangeais mon arme dans ma boite à gant.

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