CHAPITRE 19 : DÉPOUILLE

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Le lendemain matin, je me réveillai je regardais sur mon réveil enfantin qui était sur la table de nuit, 11 h. Je soupirais en me levant du lit très lentement, je me dirigeais vers la chambre de ma tante et de mon oncle, mais je voyais que leur lit était déjà fait, je compris qu'ils étaient réveillés depuis un long moment. Je descendis les escaliers doucement, je n'entendais aucun bruit comme s'il n'y avait personne dans la maison. J'avais mis mon plaid de mon lit sur mes épaules, il traina au sol tellement qu'il était long, ce plaid étant de couleur rose clair et il était très doux au toucher.

Je me dirigeais à la cuisine, je voyais Addison et mes parents avec leurs tasses de café assis au salon, je soupirais fortement en dévisageant mon père sans dire un mot, je me fais couler un chocolat en regardant ma femme puis je regardais ma tante et mon oncle qui était en train de me regardais je leur tournais le dos en m'essayant sur une des chaises haute de la cuisine en face du bar puis je pris mon petit-déjeuner.

- Mia on était tous vraiment inquiets hier pour toi, tu as disparu sans dire un mot, même pas en nous laissant un message. Disait ma mère sans bouger.

- C'est maintenant que tu me parles toi !! Et la faute à qui que je sois partit !! Disais-je sans bouger de ma chaise.

- Mia on voit que tu t'es lever du mauvais pied, on va te laisser prendre ton petit déjeuner et t'habiller, on parlera après. Disait Derek.

- Je vous préviens que ce soir, je prends ma soirée, je vais allez voir Carina. Disait-je en lui envoyant un SMS " Ce soir, je suis censé être chez toi, j'ai rencard avec Arizona " elle me répondait avec un ok. Carina me couvrait toujours quand j'avais prévu de voir Arizona, elle était la seule personne au courant que je voyais Arizona, puis j'effaçais le message en finissant de déjeuner. Je débarrassai la cuisine en regardant personne puis je montais à l'étage en mettant les mêmes vêtements que la veille même si j'avais des vêtements à moi chez eux. Je redescendais rejoindre ma famille au salon, je me mettais au centre de la pièce face à eux debout, mon père avait sa main sur la cuisse de ma mère, Addison s'amusais avec ses doigts, Meredith et Derek étaient assis calmement, tous me regardaient.

- Je n'aurais pas dû réagir comme ça, j'en suis vraiment désolé et tu le sais que je suis contre la violence familiale, je m'en veux vraiment et après ce que tu as vécue on doit tous être là pour toi, je suis vraiment désolé Mia. Disait mon père avec une telle tristesse que c'étais la première fois que je le voyais comme ça, je bouillonnais encore, en plus que j'étais en manque d'oxycodone.

- Effectivement tu n'aurais pas dû me faire ça, j'y pense, les jumelles elles doivent trouver maman bizarre ? Vu sa réaction. Disais-je en la regardant. Elle avait les cheveux légèrement ondulés qui lui allaient jusqu'aux épaules, elle avait un jean noir, un pull très fin en motif floraux de couleur sombre et une paire de bottine à talon, elle n'était même pas maquillé le visage complètement fermer, habituellement elle se maquillait tous les jours. Je sentais et je voyais qu'il n'y avait pas que mes viols qui étaient dus à son comportement, il était très possible qu'il y avait autre chose que j'ignorais, je repensais au mot que Grace m'avais dit " Elle te parlera quand elle sera prête " qu'est-ce que cela pouvez bien signifier et je n'avais vraiment aucune idée.

- Ne t'inquiète pas pour les jumelles, aujourd'hui on a pris tous notre journée et on va commencer par aller chez toi et on t'expliquera ce que tu dois faire. Disait mon père. Je hochais la tête en guise de réponse même si je stressais, je ne savais pas ce qui allait m'attendre. On partait tous de la maison pour en direction de la mienne, on monta dans le van familial. On prenait rarement ce van, on l'utilisait uniquement pour partir en vacances ou pour des occasions. Le van était toujours dans le garage de ma tante et de mon tonton parce qu'ils avaient un plus gros garage que nous tous, Derek conduisait. Je mettais ma main dans celle d'Addison en posant ma tête contre son épaule, on se caressait nos jolis doigts, personne ne disait un mot. Une fois arrivée, je me précipitais à l'étage en disant :

- Envie pressante ! Disais-je en m'enfermant dans le dressing, je me dirigeais dans le tiroir de mes sous-vêtements en souriant puis je pris ma dose d'oxy en l'appréciant, à présent je me sentais vraiment bien comme sur un nuage de très bonne humeur, je retrouvais le reste de ma famille qui étaient restés dans le hall d'entrée.

- Bon, me revoilà ! Disais-je en les souriant.

- Je te conseille de changer de tenue et d'enfiler de vraies paires de basket, tu vas avoir très chaud et prend une bouteille d'eau fraiche. Disait mon père en me souriant. Je compris qu'on allait partir pour la journée, je me changeai et mis un short avec une brassière accompagné d'une paire de basket, je me dirigeais dans le dressing, je regardais la boite de pilule d'oxycodone en hésitant à la prendre étant donné que je voulais partir légère sans sac... J'allais dans la pharmacie et pris un bout de film thérapeutique, je mis à l'intérieur 4 cachets pour me faire la journée, j'enroulais le tout en le mettant dans ma brassière tout en faisant en sorte que cela ne se voyait pas, il va falloir que je les avale aujourd'hui au lieu de les écraser et de les renifler. J'étais enfin prête à partir, on partait tous dans le van, aucun bruit à part celui de la radio.

Je voyais qu'on arrivait sur un ancien parking, des immeubles était presque en ruine et d'autre complément détruit, j'étais la seule à porter une tenue sportive, je ne comprenais pourquoi j'étais là et ce que j'allais faire, on descendait tous du van, on marchait pendant au moins dix minutes, je sentais comme une odeur de plastique brûler dans l'air. On arrivait devant un vieux bâtiment qui était à peine potable, une vieille porte de couleur marron en bois avec des anciens graffitis dessus, je compris qu'il fallait qu'on rentre à l'intérieur, je commençais à sentir mon cœur qui s'affolait à cause de la peur que j'avais également mes mains moite.

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