CHAPITRE 34 : L'ARIZONA

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J'avais Lewis dans ma voiture, j'étais effrayée. Il avait toujours mon arme sur ma tempe, il prit mon chocolat et mes croissants à l'arrière avec lui en disant :

- J'adore les croissants accompagnés d'un chocolat, maintenant démarre la voiture. Me disait-il d'une voix rude en mangeant le croissant. Je démarrais la voiture, en regrettant d'être venue ici, je lui dis :

- On vas où ?

- On va partir d'ici et c'est moi qui t'indique la route. Me disait-il toujours, l'arme sur ma tempe. Je quittais son domicile et conduisait en suivant ses instructions, toujours sous la menace de l'arme sur ma tempe. Je voyais la route que je prenais pour rentrer à la maison, mais je devais prendre la route suivante, il me faisait prendre l'autoroute, je comprenais qu'on partait très loin. Voilà des heures que je conduisais, mon estomac criait famine, il m'ordonna de m'arrêter, je m'arrêtais à une station à essence. Il m'attachait les mains à mon appui-tête de la voiture tout en me mettant du scotch sur la bouche.

Quand il était descendu de la voiture, j'essayer de me débattre, mais en vain le tableau de bord indiquait qu'on était dans l'Arizona. On était à 7 ou 8h de route de New York, mon tableau affichait qu'il était 17h, il était certain qu'Addison était inquiète et demain, j'étais censé voir Arizona, mais à mon avis, je serais encore avec Lewis. L'homme revenait avec un petit sac à papier, il appuya sur le bouton pour verrouiller la voiture puis il me délibérer de mon appui-tête et il enleva le scotch sur ma bouche. Il m'exigea d'aller à l'arrière, je m'installais à l'arrière puis il me donna le sac à papier pour que je puisse manger. Mon téléphone était dans mon sac à main à l'avant, c'était compliqué pour moi d'essayer de l'atteindre sans qu'il me voie. Il m'avait pris un grand panini avec une compote à boire et une petite bouteille d'eau, Lewis avait repris la route. Quand j'avais fini de manger, j'essayer d'atteindre mon sac à main, en faisant passer mon bras vers la porte avant du côté passager, je faisais glisser mon bras au sol, mais l'espace était tellement étroit que cela me faisait mal au bras et la douleur était vraiment insupportable.

J'eus une idée même si elle était vraiment dangereuse, je vidais le sac à papier puis, je le mettais sur la tête de Lewis en essayant de le serrer fort pour l'étouffer, la voiture allais dans tous les sens, j'entendais des bruits de klaxons, mais malheureusement, il avait plus de force que moi, il arracha le sac en papier en le jetant par la fenêtre tout en disant :

- Tu me prends pour un con toi ! Si tu ne veux pas que je t'attache, tiens-toi tranquille. Disait-il en reprenant son souffle.

Je soupirais fortement en m'allongeant sur la banquette arrière, je regardais le plafond en pensant à toute ma famille il me balançait ma boite d'oxycodone en me disant :

- Tiens, c'est ce que tu sais faire de mieux, et redonne-moi la boîte ensuite. Me disait-il sur une voix moqueuse. Je commençais à penser qu'il m'avait observée depuis un long moment pour qu'il soit au courant que je prends de la drogue. Je pris mon oxycodone et je faisais glisser la boite sur le siège passager en m'allongeant sur la banquette arrière, la nuit commençait à tomber petit à petit. Après une bonne trentaine de minutes, il s'arrêtait, j'espérais que la route était enfin finie, je me relevais doucement pour observer par la fenêtre, je voyais une vieille maison en métal, il n'y avait absolument rien autour, juste un énorme champ de blé. Je regrettais de ne pas avoir vu la route, vue le style de la maison c'étais sûr qu'elle était insonorisé, je le regardais par le rétroviseur avant sans dire un mot.

Il descendait de la voiture en prenant uniquement mes boites d'oxycodone et m'ouvrit la porte, je descendais en regardant autour de moi, on était dans un endroit complètement perdu, coupé du monde. Il me tenait par le bras fermement jusqu'à ce qu'on rentrait dans la maison, une fois rentré il fermer la maison à clef en me disant :

- Comme tu peux le voir, nous sommes coupés du monde et personne ne peut entendre ce qui se passe à l'intérieur. Me disait-il en me regardant. Je visitais la maison, mais le tour était rapide, c'était très petit. Il n'y avait même pas de télé, ni d'objets tranchant, il y avait juste une seule petite fenêtre qui était au plafond, c'étais la seule fenêtre de la maison et il y avais une pièce qui étais fermer avec un cadenas rouillé.

- Il y a quoi derrière cette porte ? Demandais-je d'une voix calme.

- Tu le sauras très bientôt, tiens, prends ça. Me disait-il en me tendant une bière en me regardant avec un regard noir.

- Je ne bois pas de bière et puis tu joues à quoi ? Tu me kidnappes et tu es tout gentil avec moi ? Disais-je en le regardant.

- Chaque chose à son temps et arrête de mentir, je sais que tu bois de l'alcool, tes parents doivent être fiers de leur chère petite fille chérie qui est une grosse droguée et une alcoolique. Disait-il en rigolant tout en prenant mes mains pour que je tienne la bière. J'essayer de résister à ne pas boire la bière, mais je ne résiste pas longtemps, je la buvais à une allure rapide sous les yeux de Lewis. Je profitais qu'il avait le dos tourné pour me précipiter à la porte même si je savais qu'elle était fermée à clef, la clef était autour du cou de l'homme qui m'avait kidnappée. Je n'arrêtais pas de bouger la poignée comme si la porte allais s'ouvrir, mais en vain, je sentais quelque chose de dur et d'une telle force me frappait à la tête que je m'écroulais au sol à en perdre connaissance, ma tête avait aussi heurté le coin de la table.

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