CHAPITRE 25 : LA FALAISE

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Alors que j'étais dans les bouchons pour rentrée à la maison, je recevais un SMS, je pris mon téléphone et je voyais que c'était ma femme Addison qui me disait " Coucou chérie, je ne sais pas si tu dors, mais pour te dire que j'arrive à l'aéroport d'ici une bonne heure et demie, je t'aime " je souris, mais ne répondit parce qu'il fallait que j'avance, et puis j'étais au volant... la circulation devenais un peu plus dense. Au bout d'une dizaine de minutes la circulation était de nouveau bloqué, je commençais à perdre patience, je soupirais fortement en levant les yeux au ciel. J'arrivais chez moi 1h après, je montais à l'étage me mettre en pyjamas et prendre ma dose d'oxycodone puis je me démaquillais. Quand je me mettais au lit il étais minuit, ma femme devais arriver d'ici 30 minutes, je naviguais sur YouTube avec mon téléphone pour patienter.

Après une trentaine de minutes, j'entendis la porte de la maison s'ouvrir, Pablo était couché à côté de moi, je l'entendais ronronner, je caressais sa tête en allumant la télévision de la chambre en mettant le volume doucement. Addison défaisait ses affaires, elle se mit en pyjamas et venait me rejoindre dans la chambre, elle m'embrassa en me disant :

- Salut chérie, tu vas bien ? Disait-elle d'une voix un peu fatiguée.

- Salut, ça peut aller, comment c'étais Washington ? Lui demandais-je en la regardant.

- Dison que c'étais pas mal et qu'à tu fais à ta main ? Me disait-elle en se mettant sous la couverture tout en me regardant.

- Rien de grave, je me suis juste défoulée sur un miroir, mon père m'a raconté... Disais-je en tout lui racontant ce qu'Elliot m'avait raconté et aussi le fait que je vais avoir une arme.

- Effectivement je comprends mieux, demain je ne travaille pas alors je t'accompagnerai. Me disait-elle en me regardant les yeux tout en caressant ma joue tendrement, je lui souris, mais elle me dit :

- Dis donc tu m'as l'air fatigué, tes yeux ne sont pas du tout en forme, dit moi pas que tu prends de la drogue ? Me disait-elle sur un ton sérieux en chuchotant

- Mais non, je suis juste un peu épuisé, c'est tout t'inquiète pas. Répondais-je en lui souriant puis en l'embrassant. Je mettais ma tête contre sa poitrine, elle posa ses bras autour de moi en me caressant mes cheveux, Pablo c'étais couché à nos pieds et Rosie c'étais coucher dans son panier dans notre chambre. On s'endormit très rapidement, je m'étais endormie en regardant l'heure sur le réveil qui affichait 00h26.

Alors que je dormais très profondément, je commençais à rêver.

J'étais dans une pièce toute sombre et humide, sans fenêtres, je m'entendais respirer fortement comme si j'avais un masque sur mon visage. Une lumière s'alluma cela éclairer une petite table, je m'approchais de la table, il y avait un plateau avec des ciseaux, une tenaille, des pinces à jus et une ceinture. J'entendis des bruits de pas derrière moi, je me retournais, je voyais un homme qui portait un ensemble en cuir de couleur noir accompagné d'une cagoule pour cacher son visage. J'essayer de quitter la pièce, mais l'homme m'empêcher, j'essayer de fuir en courant, il se mit à rire en disant :

- Tu peux aller nulle part. Disait-il avec un air de mépris. Je quittais la pièce en fermant la porte derrière moi, mais au même moment je me retrouvais au bord d'une grande falaise d'eau, les vagues était si violente qu'elle faisait tomber des bouts de rocher, je sentais les battements de mon cœur s'accélérais, je retournai dans la pièce l'homme étais en train de mettre des gants en plastique, il rigola en disant :

- Tu vois, je te l'avais dit, tu peux aller nulle part. Disait-il en se dirigeant aux interrupteurs de la pièce.

- Alors comment je suis arrivé là ? et qui êtes-vous ? et que faites-vous ? Lui demandais-je en m'avançant vers lui.

- Petite idiote ! Ton père te l'a dit qui j'étais et ensuite ce que je fais tu le verras par toi-même, je ne te dirais pas comment tu es arrivée ici. Disait-il en rigolant narcissiquement tout en mettant du produit dans une seringue.

- William Lewis ! Disais-je en comprenant qui c'étais.

- Bravo maintenant ça va devenir plus intéressant. Disait-il en appuyant sur un bouton au mur. Je me dirigeais vers un grand fauteuil qui était dans la pénombre de la pièce qui fut vite éclairée par la lumière qu'il avait allumée, je fis les gros yeux en remarquant que c'étais ma mère. Elle avait les mains attachées à l'accoudoir avec des sangles y compris les pieds, puis elle avait un harnais de tête en cuir avec un bâillon en boule noir dans la bouche. Elle avait les yeux fermés, j'essayer de la secouer doucement pour la réveiller, mais en vain.

- Non mais dis donc toi ! Je t'interdis de la toucher et puis pour la réveiller il faut que je lui insère ça dans ses veines. Disait Lewis en insérant la seringue dans ses veines, elle se réveilla aussitôt en faisant les gros yeux tout en asseyant de se débattre. Je profitai que Lewis était de dos pour dire à ma mère en chuchotant :

- Je te promet que je vais te sortir de là. Disait je en prenant le tournevis qui étais au sol je le cachais dans ma manche je me dirigeais doucement vers Lewis mais il se retourna je faisait mine de rien, il continua ce qu'il étais en train de faire avec le plateau je sortais le tournevis de ma manche mais au même moment que j'allais le planter dans son dos. Il se retourna et me l'arracha des mains en me poussant violemment que je finissais au sol, je regardais ma mère qui me regardait, elle me lançait un regard qui signifiait que je devais recommencer, je ramassais le tournevis au sol, je me mettais à courir contre Lewis en le plantant dans son dos.

Il hurla de douleur, je le regardais agoniser et profita de ce moment pour détacher les pieds de ma mère, mais au même moment, il m'attrapa par le cou en me balançant de l'autre côté de la pièce, je me relevais et je me jetai sur lui, on commençait à se bagarrer violemment. Mon corps n'arrêter pas de bouger dans le lit et je commençais à transpirer.

Cela devait sans doute faire une bonne trentaine de minutes que nous nous battons, je réussissais à lui planter la paire de ciseaux dans sa côte qu'il restait couché au sol. Je me précipitais vers ma mère pour la libérer, elle avait énormément de mal à marcher que je faisais passer son bras autour de mon cou pour qu'elle s'appuie contre moi, on quitta la pièce en la fermant derrière nous, mais on se retrouvait au bord de la falaise, on se regardait dans les yeux apeurés sans dire un mot on n'entendait du bruit dans la pièce on comprenait qu'il était debout à nouveau. Malheureusement, on ne pouvait pas fuir à moins de se jeter dans la falaise et d'avoir une chance minime de survivre, mais c'étais quasiment impossible de survivre, je sentais ma mère se faire tirer en arrière par ses cheveux qu'elle se mit à crier, j'essayais de la retenir par le bras, mais elle me disait :

- Il faut que tu survis Mia, essaye de tenter ta chance surtout nage et n'abandonne pas, n'abandonne jamais!! Me disait-elle en hurlant en me poussant violemment de la falaise que je tombais dans l'eau, les vagues étais si violente que c'était vraiment difficile pour moi de nager. Je commençais à donner des coups de pieds dans le lit, ce qui réveilla Addison. Alors que j'essayais de nager, j'étais à bout de force, je me laissais emporter par les vagues en buvant la tasse, en me noyant tout en me souvenant de ce que ma mère m'avait dit.

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