TW - Ce chapitre contient une scène de sexe.
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| Août 2015 |
|7 ans plus tôt |
Le bon endroit, le bon moment, la bonne personne
Cette phrase tourne en boucle dans ma tête depuis que nous avons quitté la plage et repris le bateau pour rentrer au domicile de la famille Leclerc.
Je n'ai jamais été aussi prête que ce soir.
Nous sommes à peine rentrés que je fausse compagnie à nos familles pour rejoindre ma chambre en faisant discrètement signe à Charles de me suivre. Assise au bord du lit, mon sang est déjà en train de bouillir alors que l'attente me paraît interminable jusqu'à ce qu'il daigne enfin venir me rejoindre.
Plus ses pas se rapprochent et plus les battements de mon cœur deviennent rapides et nerveux. La léthargie se poursuit jusqu'à ce que j'aperçoive sa silhouette dans l'encadrement de ma porte.
Nos regards valent mille mots, il le sent que je serai bientôt toute à lui.
Les deux premiers pas dans sa direction sont hésitants puis vient la tornade et tout se précipite quand la hâte nous prend. Ses mains s'agrippent à ma taille pour me pousser en arrière alors que ses lèvres fondent sur mes lèvres et que nos peaux nues se brûlent l'une contre l'autre.
Il m'entraîne jusque dans sa chambre et dans un geste las, il referme la porte sur nous tandis que je me sens étrangement gênée. Nous sommes arrivés à ce moment où il y a beaucoup d'envie et pas de bruit.
Il m'effleure du bout des doigts en faisant tomber les derniers grains de sable qui s'accrochaient à ma peau et je suffoque quand je vois le regard de Charles glisser sur mon corps. Même si la timidité et la pudeur nous retiennent, heureusement nos corps parlent pour nous et Charles découvre avec gourmandise que mon petit bikini ne cache pas grand chose de mon désir.
Le petit morceau de tissu laisse apparaître ma poitrine durcie d'excitation et d'ailleurs ce n'est pas la seule chose qui s'est durcie puisque son maillot de bain ne cache pas non plus la bosse grandissante de son érection.
Il revient à l'assaut de ma bouche pour mon grand plaisir et j'ai l'impression d'être dans un train lancé à mille à l'heure lorsque sa main enjoint la mienne pour détacher le nœud de mon haut de mon maillot de bain. Le bout de tissu s'échoue par terre et une drôle de lueur traverse le regard de Charles. Une lueur sauvage, quasiment animale, et la même lueur traverse mes pupilles.
Ses baisers s'accélèrent et tandis qu'il recule jusqu'à s'asseoir sur le bord de son lit, ses lèvres chaudes envahissent mon cou, mes épaules et surtout, ma poitrine. Assise à califourchon sur ses genoux, je réalise qu'il n'y a pas que la pression de son sexe contre mon clitoris qui est source de plaisir, mais que d'autres parties de mon corps sont étonnement érogènes.
Mon cœur et mes veines sont déjà au bord de l'explosion et mon état s'aggrave encore lorsque dans un simple geste, nos positions s'inversent et qu'il me renverse sur son lit. Placé juste au-dessus de mon corps, je m'abandonne à lui quand ses hanches et son érection ondulent de plus en plus fort au creux de mon entrejambe.
Sa peau salée, ses cheveux peu mouillés, la lueur dans ses yeux, je grave ce souvenir dans ma mémoire en priant pour ne pas être en train de rêver.
Les doigts qu'il glissent dans mon intimité me confirment que je suis loin de rêver et je dois même étouffer un petit cri en découvrant qu'il connaît déjà mieux mon corps que moi-même. Bon sang, son doigté est encore meilleur qu'hier et s'il continue à ce rythme-là, j'ai peur de perdre pied un peu trop rapidement.
Les yeux de Charles s'écarquillent de surprise quand il comprend que c'est à mon tour de prendre en main son plaisir quand mes doigts franchissent l'élastique de son short. Ses hanches viennent à la rencontre de ma main et plus son plaisir monte et plus ses mouvements deviennent rapides. Stoppés dans notre élan par cette fichue tête de lit qui tape à nouveau dans le mur, je sors de ma bulle lorsque je l'entends râler en calant une boule de vêtement entre le mur et le lit.
Je glousse de rire en pensant que les conseils d'un grand frère sont toujours utiles.
– J'ai vraiment très envie de toi, me dit en dénouant délicatement les nœuds de ma culotte.
– Viens.
Mes doigts relâchent son érection pour tirer sur l'élastique de son short de bain qui rejoint le sol avec ma culotte. Les derniers remparts à notre désir sont tombés et je me retrouve totalement nue devant lui. Je regarde furtivement son corps sous tous les angles sans trop oser focaliser mon regard sur son membre qui bande à son maximum. J'ai du mal à imaginer que cette chose s'apprête à plonger au creux de mon vagin.
D'une main, il s'impatiente en farfouillant dans le tiroir de la petite table de chevet jusqu'à brandir victorieux un carré argenté qu'il déchire pour en sortir un préservatif. Subitement gauche, ses doigts tremblent tandis qu'il se redresse en me lançant un regard incertain.
Je m'étonne de découvrir que nous sommes arrivés au moment où il repousse ses propres limites. Lui qui est habituellement si aventureux et si confiant, il ne m'avait jamais montré cette facette de sa personnalité et je trouve ça adorable.
Je sens que c'est à mon tour de lui montrer le chemin quand je me redresse pour que mes mains rejoignent calmement les siennes. Moi aussi je manque de confiance, mes gestes sont anarchiques et malgré mon envie d'être douce et sensuelle j'arrive tant bien que mal à placer le morceau de latex là où il doit être.
Charles retrouve le chemin de mes lèvres et que je me laisse tomber en arrière pour le laisser s'immobiliser au-dessus de moi. Je lui chuchote que je veux tout de lui en faisant glisser ma main dans ses cheveux.
Il me pénètre enfin et un hoquet de surprise s'échappe de ma gorge. La première sensation n'est pas géniale et puis au fur et à mesure qu'il se fait sa place, mon corps se détend en même temps que la cadence de ses va-et-vient s'accélère. Il gagne mon intimité centimètre par centimètre et jusqu'à me combler totalement.
Tout d'un coup, tout devient limpide, la douleur s'efface pour laisser place à une délicieuse vague de plaisir qui monte jusqu'à me submerger totalement.
Je peine à contenir les cris de jouissance qu'il me procure tandis que ses lèvres embrassent les miennes en pensant pouvoir contenir mon émotion...
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Don't Look Down II
Hayran KurguDire qu'après la pluie vient le soleil n'est qu'un ramassis de conneries. Depuis que le fragile équilibre d'Anna a volé en éclats, elle ne va plus que de déboires en déboires. Laissant sa vie sociale de côté pour se concentrer sur sa carrière, le se...