as the world caves in {𝒓𝒆𝒈𝒖𝒍𝒖𝒔 𝒃𝒍𝒂𝒄𝒌}

i'm okay now!

Walburga Black repassa les vêtements de Regulus à l'aide de sa main. Enfin le 1er septembre, Regulus avait hâte de ce jour.

Derrière Walburga, il y avait Orion qui était en train de regarder l'heure sur sa montre, il était vraiment pressé de partir.

« Nous nous verrons à Noël. En attendant, rends nous fiers et prépare-toi pour le diner que nous aurons après les fêtes. »

Regulus adopta la posture de sa mère et hocha la tête. Un diner, il ne fallait rien que ça pour devenir Mangemort ; pas de cérémonies, pas de promesses ou autres, juste un diner. Il stressait depuis que sa mère le lui avait annoncé, mais il était aussi étrangement pressé. Pressé que cela se passe ou pressé de l'être ? Lui-même ne savait pas la réponse.

« Au revoir, Regulus. »

Orion serra la main de son fils avant de se diriger vers la barrière qui les mènerait du côté moldus. Sa mère imita son mari après avoir caressé la joue de Regulus. Il ne pouvait espérer mieux comme manière d'exprimer son affection.

Regulus les personnes autour de lui, tous les élèves étaient entourés de leurs parents qui attendaient que le train parte pour rentrer chez eux. Venant de ses parents, Regulus ne s'attendait pas à une telle preuve d'affection, mais depuis sa première année, ça lui avait mit un pincement au cœur.

Il ne resta pas plus longtemps sur le quai. Il monta avec sa malle. Il était tôt et il n'y avait presque personne dans le train, alors il mit peu de temps à trouver un compartiment vide. Il s'installa et attendit. Il vit des élèves passer devant son emplacement, courant pour trouver un compartiment, chercher leurs amis ou retourner dehors afin de passer les dernières minutes qui leur restèrent avec leurs parents.

Puisqu'il était seul, il ouvrit la fenêtre de son compartiment et regarda par la fenêtre. Il vit alors Sirius entouré des Potter, un énorme sourire sur le visage. Regulus essaya de se remémorer si Sirius n'avait qu'une seule fois eut un sourire aussi sincère avant qu'il ne fugue, mais il savait déjà que c'était un non. Madame Potter embrassa la joue de James, puis celle de Sirius. C'était injuste. Regulus méritait aussi de se faire embrasser sur la joue par sa mère. Peut-être que Sasha et Iélizavéta avaient raison, il aurait peut-être dû partir avec Sirius, la vie ne lui aurait été que plus facile.

Dans un soupir, il se rassit confortablement sur son siège en mettant ses mains dans sa poche. Un avion à papier passa par la fenêtre pour atterrir sur le sol du compartiment. Pensant à une farce, Regulus ferma la fenêtre en soupirant et ramassa l'avion en papier. En fine lettre était écrit son prénom. Il ouvrit alors la lettre et la lut :

« Cher Regulus,
Je suis désolée que tes vacances se soient déroulées aussi mal. Les miennes étaient bien meilleur. Je suis restée chez moi, mais j'ai pu voir des amis. Nous avons fait plein d'activité toutes épuisantes les unes que les autres, mais je ne m'en plaindrais pas, c'était vraiment génial ! J'aurai aimé que tu sois là, mais j'imagine qu'il faudra que tu déménages pour avoir un peu plus de liberté, j'espère que ça arrivera rapidement.

L'idée de partir voyager avec toi me parait géniale ! On aura qu'à le faire à la fin de notre scolarité. Tu seras majeur d'ici là, tes parents te laisseront tranquille, non ?

Je suis heureuse de pouvoir enfin te répondre,

Pandora. »

Un sourire se dessina sur les lèvres de Regulus.

« *Bonjour, bonjour ! Comment allez-vous ?* »

Evan entra dans le compartiment en parlant français (son accent était horrible). Il rangea sa malle, laissant à Regulus le temps de cacher la lettre de Pandora.

« *Ça va très bien. Et toi ?* »

Son ami s'assit et roula des yeux.

« Tu veux me montrer que ton français est meilleur que le mien ?
- Non, je réponds simplement à ta question », répondit Regulus avec un sourire amusé.

Ce fut au tour de Bartemius d'arrivé. Regulus ne cacha pas sa surprise en voyant son ami qui l'ignorait depuis des mois.

« Salut.
- Salut », répondit Evan.

Bartemius s'assit à côté de Regulus sans le regarder. Un silence pesant s'installa dans le compartiment pendant au moins cinq minutes. Ce fut étonnement Barty qui le brisa :

« T'as passé de bonnes vacances ? demanda-t-il à Regulus qui haussa les épaules en guise de réponse.
- Et toi ? »

Barty regarda Regulus et sourit.

« Une horreur ! Je vous jure, je vais tuer mon père un jour ! »

Les discussions reprirent comme si de rien n'était, mais Regulus savait que lui et Bartemius devraient avoir une conversation.