La boule en métal se dirigeait droit vers nous. On va se faire écraser! Je m'aplatit contre le mur, essayant de ne pas se faire touche par la chose. Je réussit mon coup, mais une malheureuse se la prit en pleine face! Tout le monde allait vers la dénommée Alexandra, qui n'arrivait plus à respirer, tout comme Elena. Puis j'entendis des cris de partout:
-Hannah, vient par là!
-Héloïse, j'arrive!
-Elena et maintenant Alexandra...
-Appelle Claire!
-Va plutôt appeler Liza!
Les nom se mélangeaient dans ma tête. Hannah, Héloïse, Elena, Alexandra, Claire, Liza... ma tête tournait, j'avais l'impression de faire un malaise.
*-Qu'est-ce qu'il y a?* dit Aris d'une voix affolée.
*-Rien, j'ai mal à la tête...*
*-Tu sais que si t'as mal à la tête, moi aussi j'ai mal!*
*-J'en ai rien à faire!*
*-Eh bien pas moi! Qu'est-ce qu'il se passe, qu'est-ce que vous faites?*
*-On se prend des boules en métal en pleine figure, et on a des blessés.*
*-Qu'est-ce que tu raconte? Nous on crève de faim!
*-C'était pareil pour nous, pendant une semaine.*
*-Mais quest-ce que... tu es blessée?*
*- Non, t'inquiète, mais j'ai faillit, Alexandra ou je sais plus qui, qui a prit la boule à ma place.*
*-La boule?!*
*-Ouais, la boule en métal qui reste collée à ta tête et qui t'empêche de respirer.*
*-Je vois pas de quoi tu parle...*
*-Bah tu verra bientôt...*
Je soupirai seule. Puis une autre fille cria. Tout le monde crie ici, c'est pas possible!
-J'ai trouvé la sortie!
Tout le monde se dirigeais vers la source de la voix. En courant, je trébuchai sur quelque chose de dur comme... un escalier! Je montais, encore et encore. L'escalier était très étroit, et il paraissait interminable. Puis une fille hurla:
- J'ai trouvé la sortie! Et la vraie! La sortie pour aller dehors!
Non, sans blagues. Je n'eu pas même le temps de franchir une marche qu'une lumière blanche éblouissante m'aveugla. Je mis ma main devant mes yeux pour me protéger, mais ça ne changeait rien. Je plaignais celle qui se trouvait en première.
Je continuai à avancer et je franchit le carré lumineux.
Et j'atterris dans une ville dévastée, où les bâtiments et le sol lui même n'était que de sable. Il faisait chaud. Une chaleur caniculaire. Heureusement que Sonya à pensé à amener des draps dans son sac à dos pour nous protéger du soleil. Je la rejoignit la rejoindre pour l'aider à découper les morceaux de draps et à en distribuer à chacune d'entre nous.
Quand ce fut fait, Harriet proposa de se réfugier dans une des maisons et d'y passer le reste de l'après midi, puis partir le soir, pour que la chaleur soit moins frappante. Nous réussîmes à trouver un logement (un immeuble à moitié détruit) pour la nuit. Je me couchait dans un coin à part. Puis m'endormis.
Pendant mon sommeil, j'entendis des cris bizarres. Puis j'eu une vision. Encore avec Aris.
-Si seulement... si seulement on pouvait faire quelque chose...
-Si on pouvait faire quelque chose pour stopper le WICKED, on l'aurait fait depuis longtemps. C'est pas en faisant souffrir des adolescents qu'on peut trouver un remède...
Je soupirai. Je le trouvait dans unechambre blanche, blottie dans les bras d'Aris. Il me serrait contre son torse, ce qui le donnait une agréable sensation de réchauffement. Aris prit la parole.
-J'espère juste qu'Ava n'est pas entrain de nous espionner, comme la dernière fois. Si elle entendait tous les propos qu'on faisait pour anéantir le WICKED...
Je rit à cette remarque. Certes, ce n'était pas drôle, mais je riait quand même. Il me sourit. Puis la porte claqua.
-Vous êtes encore là vous?
-Ouais, ça vous pose un problème?
Je regardais les deux gardes qui venaient d'entrer. Ils portaient une sorte de combinaison verte avec les initiales W.I.C.K.E.D sur un badge. Ils avaient des lanceurs et les pointez sur nous.
- Bougez vous, Mme.Paige vous attend.
- Non, on a pas envie.
-Tans pis pour vous.
Jack vint vers nous et m'attrapa par le bras. J'essayais de me débattre mais je n'arrivais pas à me libérer. Il me traînait vers la porte. Quand il la franchit, un spectacle horrible se présentait devant moi.
