Aider

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Newt s'élança aider son ami. Je voulais l'aider mais avant de partir, Newt m'avait poussée en arrière pour me prévenir de ne m'as bouger et qui ferait la situation.
Je devinai qu'il y avait plusieurs ennemis, que je n'arrivait pas à voir à cause de l'obscurité. Je décidai de tenter quelque chose. Je prit le couteau qu'on avait laissé dans ma poche et fonçai sur les autres.

-Newt, Thomas, écartez-vous!

Je touchai enfin quelque chose, et mon couteau se planta dans une chair molle et grasse, et je ne tardai pas à m'arrêter au contact de quelque chose de dur qui devrait être un os. Je me reculai en essayant de voir le liquide qui recouvrait mes mains. Je crus comprendre que c'était liquide, visqueux, gras et collant. Je n'arrivais pas à distinguer la couleur, mais ça devait sûrement être le sang de la personne que j'ai "coupée".

Je sentis des mains m'attraper par derrière et me plaquer au sol. Je me débattis en vain; et poussai des cris qui ne sortirent jamais de ma bouche. Newt avait entendu ma respiration suffoquante. Il assoma l'ennemi et m'aida à me relever.

-Qui êtes vous? demanda mon ami?

Sa seule réponse fut quelques grognements. Cela avait tout l'air d'être des fondus au bout du rouleau.

-Emmy. Je t'avais pourtant dit de rester à l'entrée.

-Je sais mais je voulais t'aider! On ne sais pas combien ils sont, ils pouvaient très bien te tuer!

Si seulement j'avais gardé mon lanceur, je les aurait tous touchés -je suis beaucoup plus à l'aise aux combats à distance- et j'aurais même eu un peu de lumière pour identifier nos ennemis. Quelle imbécile je faisais aussi! Il fallait que je réfléchisse avant de partir sauver Thomas, j'aurais du me douter qu'il y a fait des ennemis!

-Thomas, tu es là?

Un autre fondu me fonça dessus mais je le repoussai à temps. Je plantai le couteau dans un endroit qui semblait être sa jambe. Mon bras était complètement enduit du liquide poisseux. J'enlevai mon couteau, quelque chose gicla sur mon visage. La sensation n'était pas très agréable. Je n'entendais rien; pourtant, je n'avais pas l'impression qu'il y avait beaucoup de bruit à l'intérieur. Étai-ce le silence qui devenait assourdissant? Non, sûrement pas.
Et je compris que le bruit venait de l'extérieur. Il faisait noir. Trop noir. Même le soleil ne se faisait pas voir. Il se cachait dans le ciel, comme un lâche. Pour une fois qu'on avait besoin de sa foutue lumière, il nous laisse tomber. J'entendis un grand grondement. Il y avait un orage. Et du tonnerre aussi. Ça devait souvent arriver. Je n'y fis pas attention.

Un fondu revint par derrière en essaya de m'attacher la peau. Ses ongles malpropres me donnaient la sensation de le déchirer la chair. Je criai de douleur. Il m'avait griffé au cou, juste à côté de ma blessure à l'épaule. Et je savais aussi qu'on pouvait mourir si quelque chose appuyait trop fort sur une partie particulière du cou. C'était vrai que ça serait dommage de vivre sans tête, même si c'est logiquement improbable.

-Emmy! Tout va bien? me cria Newt.

Je criaient une nouvelle fois, mais l'orage masquait ma voix. J'essayai de me retourner, malgré la douleur. Je lâchai mon couteau et donnai des coups de poings dans le vide, espérant toucher quelque chose. Les griffes étaient toujours plantées dans ma peau. Je m'étais retournée pourtant. La personne à su perdre ses ongles dans ma peau. C'en était répugnant

J'arrivai enfin à frapper quelque chose. Dès que je réussis à toucher l'adversaire, je prit quelque chose, sûrement son visage, fermement entre mes mains et secouai fans tous les sens. C'était peut-être débile, mais le fondu ne montrait aucune résistance. Sa peau était molle et grasse, mais surtout chaude. Je rejetai violemment le fondu sur un autre qui était occupé avec Newt. Il y en avait plusieurs, mais sûrement pas assez pour nous battre, tous les deux. Contrairement à eux, on avait toute notre tête, et on réfléchissait.

La Terre Brûlée - Emmy (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant