Chapitre 7: Entreprenante

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Hello mes bébés comment allez-vous? Tata elle ne se sent pas bien mais à quand même tenu à poster ce chapitre, ce qui mérite une récompense non!!!

bonne lecture






Amy, mars 2005

Comme promis, tata est venu me récupérer pour que l'on aille rendre visite au docteur.

Nous l'avons trouvé chez lui, qui faisait du sport dans la cour, c'était drôle et je ne pouvais m'empêcher de rire.

- Allez-y doucement, au risque de vous casser un os, vous n'êtes plus si jeune que vous en avez l'air.

- Je suis la définition même de la jeunesse. Mais qui voilà. N'est-ce pas mes deux patientes favorites, vous m'avez manqué.

- Si je comprends bien doc, vous préférez nous avoir dans un lit d'hôpital que bien portantes.

- Dans ce cas, je devrais enlever ma blouse. Je suis devenu médecin dans le but de sauver des vies et même si je gagne ma vie grâce à vous, je ne souhaite pas pour autant vous voir ici tous les jours, si ce n'est pour me rendre visite bien sûr.

Il nous invite à entrer et demande à la bonne de lui apporter des rafraîchissements pour ses invités, cette dernière nous regarde comme si nous étions des monstres avant de disparaître pour revenir avec un plateau.

Sa maison est grande mais modeste. Sur les murs, sont accrochées des photos de lui et je suppose ses parents, des photos de mariage, des photos de groupe, des photos de lui plus jeune en maillot de football et d'autres de lui et d'autres joueurs, des trophées. Je suis pratiquement certaine que c'est un ancien joueur de navétane

- Dis-moi petite futée, comment vas ta tante? me demande-t-il alors que l'on venait de s'installer dans le salon.

- Très bien doc, elle vous passe le bonjour.

- Alhamdoulillah. Elle travaille dans un restaurant si je ne me trompe pas.

- Oui, raison pour laquelle elle ne pouvait pas venir avec nous.

- Elle doit être douée.

- Très, c'est elle qui m'a appris à cuisiner et je vous jure qu'à moi seule je peux cuisiner pour une cérémonie.

Il me regarde en plissant les yeux, comme pour me dire ce n'est pas un peu exagérer, tu n'as que dix ans.

On discute pendant un certain moment et je remarque que de temps à autre, il me posait une question ayant rapport avec tata Oulèye.

- Doc khana da nga thieup (serez-vous par hasard tomber amoureux)

- Pardon fait-il mine de ne pas comprendre.

- Mani li ngay toudou sama yaye barina torop. Boudé da nga thieup nga wakh ma ko ma lidieunti cas bi (Vous avez plus parler de ma petite maman qu'autre chose, alors si elle vous plait dites le moi, je vous arrange le coup).

- Ay Aminata. Non seulement tu te considères comme une grande personne, mais tu veux jouer à l'entremetteuse. Interroge choquée ma nouvelle amie de l'autre côté de la pièce qui se promenait en tenant son ventre.

- Si je pouvais même je les marierais immédiatement, je préfère la savoir heureuse avec le docteur que malheureuse dans un mariage forcé avec un de ses vautours de cousins.

- Comment ça? Demande le docteur.

Je lui explique que grand-mère veut la forcer à épouser un de ses fils et lui raconte tout ce qui se passe dans cette maudite maison, comment ils me traitent, que tata est la seule qui s'occupait de moi avant l'arrivée de mon oncle Idrissa.

TalionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant