Chapitre 48

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MANI JE VENDS DU JUS ET  CONFITURE DE PIMENTS, PASSEZ VOS COMMANDES 

UNE PARTIE COMME TU LES AIMES RIEN QUE POUR TOI, MON COCHON FAVORIS

Amy

- Tu ne bouges pas d'un iota, repose tes fesses sur ce canapé.

- Tu n'es pas ma mère Aminata Bodian.

Il a suffi d'un regard pour qu'il pose ses fesses.

- Leila, tu veux bien m'aider à servir les petits fours que maman a préparé.

- Avec plaisir.

Je n'ai rien rater du regard gourmand d'Imed Amari pour ma copine. Depuis lors elle lui tourne autour du pot et il ne réagit pas, on verra si après aujourd'hui il ne la verra pas d'un autre œil.

Je ne vais pas le forcer à l'aimer, le processus a déjà en cours, il ne s'en rend juste pas compte, il croit toujours m'aimer mais que son cœur bat dorénavant pour une autre.

- Tu as vu comment il te regardait, c'est limite s'il ne t'a pas sauté dessus. Prochaine étape, fais-toi désirer. Ça a marché pour Iman, je suis sûre que ça marchera pour toi aussi. Ne lui envoie plus de message et quand il te contact soit brève. Quand on sera au salon et que tu le serviras, fais bien en sorte qu'il ait une vue directe sur ton balcon, mais ne t'attarde pas, vite fait, bien fait.

- Oui chef

Nous sortons et elle suit mes conseils à la perfection et elle ajoute même une touche de Leila. Imed était rouge comme une tomate, bien fait pour ta gueule.



Depuis deux jours qu'Iman est malade, il refuse d'aller à l'hôpital et Assa dit qu'elle ne peut rien contre sa maladie. J'ai voulu lui rendre visite mais il refuse, ne voulant pas me contaminer. Je ne sais pas ce qu'il trafique mais tout cela est louche.

Je décide d'aller chez lui sans l'aviser, il faut que je sache. J'informe mes parents que je vais rendre visite à Iman qui est malade et prends un taxi qui m'y dépose. Une fois à destination, je me présente à la porte et le gardien me laisse entrer. Je salue madame la première dame qui regardait la télévision au petit salon qui me tchipe.

- Yaar léne séne dome nguéne bagne, motakh sunu maggé done ay mak you rew tek ci niak kersa (un enfant mal éduqué devient un adulte irrespectueux, raison pour laquelle on demande aux parents d'éduquer leurs enfants). Balancé-je en montant les escaliers.

Devant la porte des jumeaux, je toque plusieurs fois sans réponse. Quand j'enchaîne les coups, Imed ouvre la porte en jurant.

- Ah c'est toi. Ton mec est sous ma douche.

- Bonjour Amari, je vais très bien Alhamdoulillah, merci de demander et toi.

- Tu fais chier Aminata, tu me prends pour ton fils ou quoi.

- Meunou mala diour nak, niary ate rekk la leu maggé, bipolaire bi nga done (je ne peux pas être ta mère, je n'ai que deux ans de plus que toi, bipolaire va).

- Je ne sais pas ce que te trouve Iman, tu es vraiment folle.

- Ce que toi-même me trouvait peut-être.

- Tchip. Heureusement que tu ne m'as pas choisi. Bon fait ce que tu veux je me casse d'ici avant de me faire contaminer par ta folie.

Il prend son téléphone et ses écouteurs et sort de la chambre en claquant la porte. Je m'installe sur le lit de son jumeau.

Les pieds pendants hors du lit, je jouais à lancer en l'air la balle de tennis qui se trouvait sur sa table de chevet. Le bruit d'une porte qui s'ouvre attire mon attention. Oh mon Dieu !

TalionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant