Chapitre 14

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Docteur Sall

Je rentre après une longue journée et je tombe sur Khadija qui passait dans le couloir mais elle presse le pas dès qu'elle m'aperçoit.

Cette fille malgré toutes ces années vécues dans cette maison a toujours peur de moi depuis qu'elle a assisté à l'une de mes transes, il paraît qu'elle s'est évanouie quand j'ai changé de voix, la pauvre.

- Bonjour Khadija, comment vas-tu? Lui demandé-je juste pour la taquiner.

- Je..Euh... Je vais bien. me répond-elle en bégayant.

- Attends, tu sais où se trouve ma femme.

- Dans la cuisine, elle prépare le dîner.

Elle allait dans la cuisine mais retourne sur ses pas dès qu'elle s'aperçoit que je vais dans la même direction.

Au moment où je pose ma main sur le poignet, j'entends une voix m'appeler, heureusement pour Khadija elle n'assistera pas à une conversation avec un esprit.

Je n'ai pas choisi d'avoir ce don, mais j'ai quand même choisi de l'accepter et de m'en servir pour aider les gens qui en ont besoin.

Comme le cas du défunt Mamadou Lamine qui errait parmi les gens présent à son enterrement, ne sachant pas quoi faire surtout avec tout ce qu'il regrettait. Il m'a raconté ce qu'il a fait et je lui ai conseillé de faire une dernière bonne action avant de quitter définitivement notre monde.

C'est ainsi qu'il a aidé la petite à s'enfuir.

J'ai beaucoup médité et usé de la connaissance des djinns pour la retrouver mais c'est comme si elle avait disparu de la surface de la terre et pourtant je la sentais sauf que je ne pouvais pas la localiser.

- Que se passe-t-il

- Ma fille, je l'entends toujours pleurer, mais à chaque fois que je me rapproche de sa voix, c'est comme si elle disparaît. Je ne sais plus quoi faire.

- Je sais qu'il n'est pas facile pour une mère, mais tu dois lâcher prise. Ces cris que tu entends ne sont rien d'autres que des échos, ce sont les cris que tu entendais ce jour, ta fille est bien là où elle est.

- Mais je sens sa douleur, elle a besoin de moi.

- Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi tu persiste à rester, tu étais une bonne croyante de ton vivant, alors pourquoi.

- Ma fille.

Il est vrai que son cas est vraiment triste, perdre la vie juste après avoir donné naissance, assassiné alors que sa fille pleurait à côté d'elle, je peux comprendre qu'elle aie du mal à s'en aller, mais ici n'est pas sa place et il faut que j'ai la même conversation avec Mamadou Lamine qui refuse de partir pour prendre veiller sur sa nièce.

Après qu'elle soit parti, je reviens à moi et remarque ma femme qui tient un verre d'eau devant moi, qu'elle me tend et que je bois d'un trait.

- Bienvenue parmi nous, c'est encore elle. Je ne voulais pas t'espionner mais je t'ai entendu parler alors...

- Pas besoin de te justifier chérie, je n'ai pas de secret pour toi, enfin je n'en ai plus. Si tu sais comme je suis soulagé de ne plus te le cacher, je ne voulais juste pas te perdre en te l'avouant, tu vois comme Khadija qui me connaît depuis plus longtemps que toi à peur de moi.

- Je suis différente d'elle et je t'aime alors je suis prête à accepter tout de toi, pour le meilleur et le pire. Mais sama xol, ne t'avise jamais de passer en mode supernatural, les frères Winchester pendant qu'on fait l'amour, j'ai dit pour le meilleur et pour le pire mai je ne voudrais pas que des djinns ou esprits prennent le contrôle alors qu'on est en plein ébats. J'éclate de rire, Bilahi j'aime cette femme

TalionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant