Chapitre 37

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Bonsoir mes amours, comment allez-vous? Je suis désolée de ne pas avoir posté depuis presque deux semaines. J'ai été très occupée avec mes études et mon travail de commerçante. Ces deux activités ont pris la plupart de mon temps et à la fin de la journée, je suis trop fatiguée pour écrire. La chaleur intense n'aide pas non plus! J'espère que vous apprécierez ce chapitre. Bonne lecture et à très bientôt, si Dieu le veut.





  Iman Amari 2016

- Tu as encore rêvé d'elle. Me demande me frère, assis sur son lit, dans le noir, les yeux rivés sur sa tablette. Je me demande quand est-ce qu'il dort.

- Oui.

- Et une fois de plus tu n'as pas revu son visage ou je me trompe ? Sa question ne m'a pas l'air d'en être une, mais j'y réponds quand-même

- J'y étais presque, plus que d'habitude.

- Hum. Bonne traque. Il tapote l'écran et la lumière change de couleur

- Tu fais quoi?

- Moi, rien.

- Alors c'est ta tablette qui te manipule. Ne me dis surtout pas que tu regardes un film pour adulte. La lumière de sa tablette me permet de voir son regard noir.

- Comme si j'avais besoin de regarder ces films de très mauvaises qualités pour me branler. Je joue mieux que ces acteurs de pacotille.

- Tu parles comme si tu as déjà vu une chatte. Il me lance un regard hostile.

- Tu tiens à découvrir le visage de celle qui te hante, ferme-le et rendors-toi.

Je me retourne et ferme les yeux. Contrairement à Imed, je tiens à mes heures de sommeil.

Je fais les mêmes cauchemars depuis des années, où un énorme serpent s'enroule autour de moi pour m'avaler et une fille inconnue apparaît pour le tuer. Le contexte change, mais le scénario reste le même.

J'ai fait ce rêve pendant plus de cinq ans, mais je n'ai jamais vu le visage de la fille qui tue le serpent. Ses longs cheveux cachent toujours son visage.

Mon alarme sonne à quatre heures du matin et mon frère est toujours dans la même position, sur sa tablette. Je me lève et me dirige dans la salle de bain pour prendre une douche froide, mettre une djellaba et étaler mon tapis de prière.

Je fais autant d'unités que possible avant de m'asseoir et prendre le coran pour lire. Quand le muezzin fait l'appel, mon frère était déjà prêt et nous sortons ensemble pour aller prier à la mosquée.

Comme tous les jours, nous restons à la mosquée pour lire le Coran jusqu'au lever du soleil, puis nous rentrons pour nous changer et aller faire du sport.

En semaine, il y a moins de monde sur la corniche, donc pas de filles ni de cougars pour nous faire des clins d'œil ou essayer de flirter. Le week-end, c'est plus animé, mais je préfère être tranquille car être modèle ne signifie pas que j'aime attirer l'attention. Nous avons fini notre séance d'entraînement dans la pièce que nous avons aménagée en salle de sport.

Mon frère et moi, bien que nous ne soyons pas comme les doigts de la main, passons souvent du temps ensemble, partageons la même chambre et avons les mêmes goûts, que ce soit pour la nourriture, la boxe ou Aminata.

Je sais qu'il est intéressé et je mentirai en disant ne pas l'être, qui ne le serait pas.

J'ai un fétiche pour les jolies jambes et même si je ne voyais pas celles de Aminata ce jour, à cause de la robe de mariée, je sais que les siennes doivent être magnifiques, fines, tonifiées et longues. Elle n'est certes pas le type de femme de la plupart des sénégalais, mais à moi, si.

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