Chapitre 38

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Bonjour mes amours, j'espère que vous vous portez à merveille. Je suis vraiment désolé d'être moins présente, j'ai été très occupée et je suis épuisée mentalement et physiquement mais je ferais de mon mieux pour palier ce problème et terminer cette histoire le plutôt possible.

Je vous souhaite à tous et à toutes une excellente fête de l'Aïd al-Adha, avec une semaine de retard. J'espère que vous avez passé une merveilleuse journée entourée de vos proches et de ceux que vous aimez. Que vous et vos proches soyez bénis et protégés.

Bonne lecture


Amy, 2016

Les gens pensent que ces pierres sont juste un patrimoine historique, ignorant le lourd secret qui se cache dans ce lieu. Ce tas de pierres est une prison, pire que alcatraz, ce dernier au moins était connu et accessible en bateau. Je mets la bague au doigt et apparaît devant moi l'enfer. Maya fait son apparition au même moment, le corps de ma grand-mère flottant dans l'air, inconsciente.

- C'est fou comme est ...hum... vieille et moche et tellement inoffensive, j'ai presque pitié d'elle, presque.

- Tu veux tout arrêter ?

- Plutôt boire une bouteille d'acide. Allons-y avant qu'il ne fasse jour.

Un frisson me parcourt l'échine quand je pose les pieds dans cet endroit, je ferme les yeux pour me calmer. La posture droite, le regard fixé sur la case, j'avance un pied devant l'autre, comme quelqu'un de serein alors que j'en suis très loin.

Une fois à l'intérieur, Maya dépose le vieux corps décrépi de ma très chère.

- On fait quoi maintenant.

- Je me suis retrouvée attachée, à mon réveil, après avoir été vendue par cette pourriture, pour ensuite être violée par le porc puant. Il est temps de lui rendre la politesse, à la différence près qu'il n'y aura pas de porc puant qui la souillerait, qui voudrait d'une vieille carcasse pareille.

- Je peux bien arranger cela, je connais des génies qui pourraient faire le sale boulot ou bien lui jouer un autre tour d'illusion.

J'imagine la scène et j'en rit aux éclats, mais quand j'ai vu son expression sérieuse, j'ai compris qu'elle ne plaisantait pas.

N'ayant pas toute la journée, je lui donne une bonne claque sur chaque joue. J'attends patiemment qu'elle ouvre les yeux et j'étais prête à lui ajouter des baffes mais malheureusement, elle papillonne des yeux et pose son regard empli de haine sur mon visage souriant.

C'est fou comme c'est jouissif de la voir dans cet état, je pourrai m'y habituer facilement.

- Détache-moi. M'ordonne-t-elle, beuglant comme l'animal qu'elle est.

- Tu n'es pas en position de donner des ordres. Ma très détestée grand-mère, quel déplaisir de te revoir. Tu sais que ta face de rat d'égout me donne envie de gerber. Alors comme ça tu as voulu te débarrasser de moi, tu n'en as pas marre de faire de moi ton souffre-douleur, ce n'est pas de ma faute si tu es née malchanceuse, mauvaise, aigrie, en manque d'amour. Tu m'accuses d'avoir tué ton fils, alors que tu as du sang sur les mains, tu n'es rien qu'une sale meurtrière. Elle me regarde avec de gros yeux, la bouche grande ouverte. Quoi ! Tu croyais que tes secrets resteraient enfouis jusqu'à la fin des temps ? Et bien figure-toi que non, je sais tout, je dis bien tout.

- Satan.

- Oh non, pas de ça avec moi. Les cornes te vont plus qu'à moi. Dis-moi, ça fait quoi d'avoir une coépouse ? Il paraît qu'elle était plus jeune que toi et que ton mari l'aimait plus que toi. Normal, elle était fraîche, jolie, bienveillante, tout ce que tu n'étais pas. Je suis aussi au courant de tout ce que tu as fait à ma mère et depuis des années, je cherche le meilleur moyen de te faire payer tout ce que tu nous as fait. Tu vois je ne suis pas du genre à croire qu'un croyant doit pardonner, même Allah ne nous l'exige pas, il nous y encourage, ce qui est très différent.

TalionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant