Chapitre 44

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Bonne lecture 😘😘😘😘

Amy

- Bilahi Iman Amari je vais te tuer.

- Vas-y. Sa xol souko nango rek tue-moi, mais saches que je ne te laisserai pas te trémousser à moitié nue devant toutes ses personnes. Je n'aime pas cela.

- Et moi je ne t'aime pas

- C'est dommage parce que je suis fou amoureux de toi.

- ...

- Quoi, tu as perdu ta langue. Ecoute moi très bien, Aminata Bodian, future madame Amari, je n'aime pas me répéter, je t'aime et j'aimerais que tu sois ma petite amie. Arrête de vouloir fuir tes propres sentiments, accepte-les et vis ta vie, c'est mieux que de nous infliger tout ça, ce n'est qu'une perte de temps.

- Je...je...

- Tu vois que ni ta langue, ni ton cœur ne sont en accord avec ton cerveau, accepte juste.

- ...

- Une semaine. Je te laisse une semaine de réflexion et si ta réponse est toujours non, je ne te forcerai pas.

Il s'approche dangereusement de moi, me donnant une vue directe sur sa poitrine tonifiée. Bien que je sois élancée, il me dépassait d'une bonne dizaine de centimètres. Son corps bardé de muscles est illégalement collé au mien, envoyant des électrochocs du cuir chevelu à l'orteil. Un de nos cœurs battait à un rythme effréné comme un tam-tam ou bien ce sont les deux synchronisés.

Il soulève mon menton, pour plonger son regard dans le mien et son autre main quitte mon épaule, créant des frissons le long de mon dos, pour se poser sur ma taille. Alors que je m'attendais à ce qu'il m'embrasse, il pose ses douces lèvres sur mon front et disparaît dans l'eau.

Je voulais sortir, mais mes jambes refusent de bouger. Une semaine. Ai-je besoin d'une semaine de réflexion ? Ai-je envie d'être sa petite amie ? Dois-je oublier mes résolutions et lui dire oui ? Mais l'amour rend bête, la preuve, devant moi en bikini qui fait les yeux doux à l'autre connard d'Amari.

Pourtant ce n'est pas le cas avec maman Ouly, c'est plutôt le contraire, elle a plutôt gagné en assurance avec le docteur.

- Tu ne vas quand même pas rester debout dans l'eau le restant de la journée ? Rassure-moi, tu sais au moins nager.

- Fais chier Iman Amari

- On pense à un certain jeune homme

- Putain, Maya tu veux ma mort. Ça ne se fait pas de sortir de nulle part comme ça, tu m'as fait peur.

- Je suis là depuis très longtemps mais tes yeux ne voient qu'une seule personne.

- Tu es là depuis quand.

- Oh ! Pas si longtemps, juste depuis, elle se racle la gorge : Une semaine. Je te laisse une semaine de réflexion et si ta réponse est toujours non, je ne te forcerai pas. Imite-t-elle la voix d'Iman

Purée, une raison de plus pour laquelle je ne veux pas de l'amour, il te fait perdre tes sens. Je n'avais même pas senti la présence de Maya, elle va carrément se foutre de moi les jours à venir, tous les êtres surnaturels entendront cette histoire.

- Alors tu vas lui dire oui.

- Oui, Astaghfirullah, non je veux dire. Je ne serais pas sa petite amie et en plus je ne pensais pas à lui mais à Mactar, mon coiffeur.

Je lui explique la situation et elle m'ordonne de m'amuser pendant qu'elle se charge de ce cas. Elle disparaît aussitôt mais je n'ai toujours pas la tête à faire la fête, cette vision et l'ultimatum de l'autre me sapent le moral.

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