Chapitre 41

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Bonsoir, bonsoir. Comment télévision. La dernière fois je disais que je n'arrivais plus à écrire que les transports et bizarrement c'est vrai deh. Une fois chez moi j'ai du mal à me concentrer sur la chro.

Bonne lecture

Maïmouna

- Laissez ma femme tranquille. Ose-t-il aboyer.

Quel culot, quel toupet, quelle audace, non mais... je suis sidérée. Il n'a quand même pas osé.

- Docteur, c'est moi qui ai mal entendu où il vient de t'interdit de toucher à sa femme.

- Oh que si, Maïmouna, il a osé. Le monsieur nous tuera si jamais on fait quoi que ce soit à sa dame.

- Quelque chose comme ça. Questionné-je

La dame hurla comme une bête, alors que son mari profère des insultes. Je venais d'imaginer lui entailler le visage, avec une lame imaginaire tranchante, de l'arcade sourcilière à la joue. Je souris, fière de moi, comme c'est jouissif.

J'avais demandé sa présence pour qu'elle assiste à ce que je m'apprêtais à faire à son homme, mais je pense que je vais le faire souffrir davantage en faisant mal à sa femme. Cet imbécile qui a violé et tué la femme d'un autre, ne veut pas que l'on touche au sien, c'est ce que l'on va voir.

Un coup de couteau dans la jambe gauche et elle se laisse tomber, gueulant comme un veau. Je commence vraiment à apprécier ce petit jeu, je me délecte de ses cris et larmes, ainsi que de la douleur qui se lit sur son visage et surtout sur celui de son mari. Il doit vraiment l'aimer pour partager sa peine, mais pas autant que mon mari m'a aimé.

- Soit tu nous dit où trouver tes complices, soit tu fais tes adieu à ta femme.

- Sale enfoiré, fils de pute. Vous osez, toi et tes choses, vous en prendre à une femme sachant qu'elle ne fait pas le poids. Mesure-toi à ton égale, libère-moi et ose m'affronter si tu as des couilles.

- C'est l'hôpital qui se fout de la morgue, tu me fais rire. Laisse-moi te raconter une petite histoire, celle de cinq hommes qui entrent dans une maison, droguent une femme mariée, la violent à tour de rôle, tuent son fils et enlèvent sa fille. Il écarquille les yeux, comprenant que le docteur parlait de l'atrocité qu'il avait commis. Oh, on fait moins le malin maintenant. Qui de nous deux porte mieux ses couilles ? Ni mes amis, ni moi avons touché à un seul cheveu de ta femme, contrairement à toi. Tu veux savoir qui est en train de lui infliger tout cela ? Je suis certain que tu meurs d'envie de savoir mais je vais garder le suspens. Le seul moyen d'y mettre fin est de délier ta langue.

Il reste muet, refusant d'ouvrir sa grande gueule et Karim m'encourage à continuer ma petite séance de plaisir et je m'y remets volontiers. Cette fois-ci, un coup de poignard dans le ventre. Heureusement que seuls ceux présents dans le salon, entendent ce qui s'y passe. Dommage que Maya ne soit pas là, elle aurait adoré, cette folle.

- Arrêtez. Arrêtez. Je vais vous le dire. Mais laissez-la tranquille, s'il vous plait.

On se regarde, satisfait. Je ne sais pas sa capitulation et son imploration ce qui me fait le plus plaisir

- Alpha habite à Diourbel, Tango à Kaffrine, Bravo à Thiès et Charlie à Kolda. Mais nous nous retrouvons chaque premier samedi du mois à Dakar.

- Où. Demande le docteur sur un ton autoritaire.

- Il y a un bar clandestin, l'antre du diable, au sous-sol d'un immeuble, en centre-ville. Maintenant laissez-la partir, elle est innocente.

Innocente mon cul. Elle n'a pas bronché quand son mari a amené la fille de sa victime chez eux. Elle a juste la chance de ne pas être ma cible. Le premier samedi du mois, c'est dans quelques jours, j'ai patienté tout ce temps, quelques jours de plus ne me ferait pas de mal.

TalionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant