Une après-midi d'été

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Je me souviendrai toute ma vie de cet été.

Comme tous les étés, nous étions partis tous les trois dans notre maison de campagne dans les montagnes, près de Clermont-Ferrand. C'était une grande maison en bois entourée de pâturages odorants, au bord d'un lac étincelant. A l'aube, on pouvait y observer de petites marmottes profitant de la fraîcheur matinale pour chercher de quoi manger. Tous les soirs, on avait la chance d'admirer un magnifique coucher de soleil peignant les falaises d'une magnifique teinte orangée. Et la nuit, Papa allumait un grand feu et nous chantait de belles chansons, accompagné de son tambourin. J'y ai certainement vécu les plus beaux moments de mon enfance.

Cet été-là donc, une révélation incroyable n'allait pas changer ma vie. Étrange tournure de phrase me direz-vous. Et bien laissez-moi vous raconter cette journée a priori ordinaire de juillet.

Il faisait particulièrement chaud, alors j'étais allée me baigner pour me rafraîchir. Papa, lui, était descendu au village avec son gros sac à dos pour faire des courses. Il ne restait donc qu'une seule personne dans la maison : le personnage principal de cette histoire en quelque sorte. Mais j'y reviendrai bientôt, ne vous en faites pas... Ne suis-je pas la reine du suspense ? fufufu

Qu'est-ce que je disais moi ? Ah oui ! Ce jour-là donc, j'ai passé une bonne partie de l'après-midi dans l'eau, à nager d'un bord à l'autre du lac. La seule chose qui manquait c'était des vagues pour plonger tête la première dedans. J'aime les vagues. C'est trop bien les vagues. Mais je divague (non je ne ferai pas cette blague... et vous non plus d'ailleurs... Non mais oh !) Bon je me reconcentre parce que cette histoire ne va jamais avancer sinon !

Après un long moment à buller dans l'eau, mon estomac m'a rappelée à l'ordre : l'heure du goûter. Et le goûter c'est sacré ! Je suis donc sortie du lac et je me suis enroulée dans ma serviette toute chaude grâce au soleil. C'était une serviette Bob l'Éponge... Je sens que vous me jugez. Mais c'est bon, j'étais jeune et personne n'était là pour me voir... Bon là c'est le moment où j'avoue que oui j'ai toujours cette serviette et que oui les gens me jugent à la plage. Mais je m'en fous !

Wow ! J'ai déjà écrit tout ça sans en venir au fait. Ben dis donc, je devrais peut-être penser à écrire un roman moi. Enfin, ça ne ressemblerait pas à grand-chose, pas sûre que les gens veuillent me lire. Je dis ça mais, si vous voyez ça, c'est que vous êtes en train de me lire. Ça vous plairait un roman de ma part ? Non parce que si j'ai un lectorat déjà conquis y a moyen de se faire un max de blé ! Je vais reconsidérer mes études de journalisme moi...

Ah vous êtes encore là ? Vous voulez que je poursuive mon histoire je suppose. Bon, très bien très bien, j'enchaîne... Dans le sens « je continue » hein, je ne veux attacher personne. Comment ? Ah oui, la suite !

Nous parlions donc de GOÛTER ! Trop d'enthousiasme ? JAMAIS ! Il est des choses comme ça qui sont plus importantes que d'autres, et le goûter c'est tout au-dessus ! A égalité avec le petit-déjeuner... et le déjeuner... et le dîner... et la collation de minuit aussi. Qui a dit que j'étais une dalleuse ? Vous avez raison. Dix points pour Poufsouffle ! Ah ouais désolée mais je suis team Poufsouffle (en même temps leur salle commune est près des cuisines donc c'était obligé, vous commencez à me connaître.)

Pfiou c'est compliqué d'écrire un texte en vrai... et ça creuse ! Je vais peut-être vraiment aller goûter dans la vraie vie moi. Allez, à toute !


...


C'est re-moi ! J'ai bien mangé, je suis d'aplomb pour continuer mon histoire. Notez quand même que j'ai pris mon goûter pile au moment où je parle de goûter dans mon texte, c'est beau non ? Non ? Pfff, bande de rabat-joie ! Votre vie doit être pas ouf si vous ne voyez pas la beauté de la chose. Vraiment, faut prendre le temps de s'émerveiller un peu ! Vous verrez ça vous fera du bien. La vie c'est pas que des gros moments de joie et des gros moments de tristesse, y a aussi plein de petits instants de bonheur qu'il faut savoir apprécier. Pouah, comment elle claque cette phrase ! On dirait une vraie philosophe comme dans les bouquins du lycée. Les cours de philo auraient quand même eu vachement plus de gueule si on m'avait enseignée. Vous imaginez ? La classe à Dallas ! (Oof sacrée expression de boomeuse ça...)

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