Epilogue

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Un an plus tard, Élodie.

Nous arrivons à Nice, il était temps ! Le voyage a été long, nous sommes venu en voiture et Julien a roulé de nuit pour qu'on puisse arriver tôt chez ses parents, pour pouvoir fêter l'anniversaire de notre fils avec la famille. Mes parents et ma belle-mère sont déjà là, ils ont tous pris l'avion hier soir.

Pourquoi on a pas pris l'avion ? On voulait profiter d'un long voyage tranquille avant de nous retrouver avec la famille. Puis on ne voulais pas imposer un voyage en avion à notre fils.

Avec notre bébé, tout va bien. Julien a eu de la chance d'être tout de suite en vacances le jour de son arrivé, donc il a bien profité des deux mois avec lui, ce qui m'a permis de me reposer. Will est un bébé assez calme, qui a fait, par chance, rapidement ses nuits. Quand j'ai repris les cours, j'ai eu la chance d'avoir une très bonne personne pour garder mon fils : ma mère. Elle avait besoin d'une occupation en semaine, ne faisant des photos que le week-end, donc je lui ai confié la garde de mon bébé. Et elle a adoré prendre soin de Will, ça lui rappelais l'époque où Sam et moi étions petit.

Pour les cours, je suis retournée dans mon ancien établissement, avec l'autorisation de mon père, du proviseur et du conseil d'administration. Je n'étais évidemment pas dans la classe de mon compagnon, mais on s'est beaucoup vu durant cette année. On profitait souvent des pauses-déjeuner pour manger ensembles et voir notre fils.

Et, malgré mon jeune bébé, j'ai réussis à avoir mon bac du premier coup ! Je suis fière de moi, j'ai réussis malgré une année vraiment chargée. Les deux mois de vacances vont nous faire du bien, à ma famille.

-Princesse, on arrive dans moins de cinq minutes.

-Super ! J'en peux plus d'être en voiture ! La prochaine fois, on prends l'avion, on en aura pour quatre fois moins longtemps.

-Si tu veux. Pour Noël, on ira en avion.

-Merci.

Je regarde la route en m'asseyant comme il faut et je prends mon portable. Bientôt onze heures, on va arriver avec un peu d'avance.

Quand Julien se gare dans l'allée, personne nous attends, c'est cool. Nous sortons de la voiture, Julien s'occupe des valises pendant que je prends William, qui devient un peu ronchon, il a faim chaton.

-Je crois qu'on va vite faire manger Will, avant qu'il fasse une crise.

-Il a faim ?

-Ouais. Il est ronchon.

Julien viens vers nous avec les valises, il en pose une et passe sa main sur la tête de son fils. Il lui fait un bisou et il reprends la valise. Nous allons devant la porte, William appuie sur la sonnette ce qui me fait sourire.

Mes beaux-parents viennent nous répondre, ils sont heureux de nous voir.

-Les enfants ! Quel plaisir de vous voir !

-Nous aussi on est content de te voir maman.

Elle nous serre rapidement dans ses bras et prends mon fils, qui est content de voir sa grand-mère visiblement.

-Bon anniversaire chaton.

Elle lui fait un gros bisou, mon fils lui réponds par ses babillages. Élise nous laisse entrer dans lâcher Will, j'en profite pour récupérer ma valise et la poser dans l'entrer. Julien fait la même chose et nous nous dirigeons vers le salon, où toute la famille nous attends. On se fait des câlins de retrouvailles, on s'installe sur le canapé et on se mets à parler. On parle rapidement du bac, puis on discute de tout et n'importe quoi.

* * *

Vingt-et-une heure sonnent, je suis sur la plage avec Julien, sans notre fils. Élise a beaucoup insisté pour qu'on sorte, qu'on profite d'un moment en amoureux comme on a pas souvent à Paris, du coup on est sortis.

On se balade tranquillement le long du rivage, main dans la main. J'ai mis une simple robe longue fleuris à bretelle fine, mes sandales sont dans mes mains. J'avais envie de profiter de la sensation du sable encore chaud sous mes pieds. Et on profite aussi du couché du soleil, c'est fabuleux et l'ambiance est très romantique.

Nous décidons de nous arrêter, Julien me prends dans ses bras et nous regardons le couché du soleil. Je me remémore la journée d'avant-hier, le jour d'anniversaire de Julien. Il a fêté ses vingt-six ans, déjà. Et on était que tout les deux, mon père gardait Will, ce qui m'a permis de lui préparer une belle soirée. Julien avait beaucoup de travail, il est donc rentré tard à la maison. J'avais prévu un dîner aux chandelle et une délicieuse soirée entre la douche et le lit. C'était ... très chaud et j'ai adoré !

Je sens le bras droit de Julien me quitter, il semble fouiller dans sa poche et me lâche totalement, ce qui me déçois. Je me retourne, ses yeux pétillent.

-Élodie, tu te rends compte que ça fait bientôt deux ans que nous sommes ensembles ?

-Je ne m'en rend pas vraiment compte, comme je ne me rend pas encore que ça fait un an que Will est avec nous.

-Ça passe trop vite.

Il passe doucement sa main sur mon visage et refait quelques pas sur la plage. Je le rejoins, je n'aime pas le voir renfermé. Je pose ma main sur son dos, inquiète.

-Chéri, ça va ?

-Oui, ne t'en fait pas.

Il se tourne vers moi, souriant. Mon cœur s'accélère, je sens une demande qui va changer ma vie, et mon nom de famille.

-Élodie, je veux te demander un truc.

-Quoi ?

-On a un fils, notre histoire a été compliquée au début, mais aujourd'hui, nous avons une famille et nous heureux et amoureux.

Les larmes commencent à monter, je les retiens de toutes mes forces. Mais quand je vois l'écrin et Julien se mettre un genou, j'ai du mal à retire mon émotion.

-Princesse, veux-tu m'épouser ?

Les larmes sortent, je suis trop heureuse ! Épouser l'homme que j'aime, c'est évident. Je veux l'épouser depuis que nous nous sommes réconciliés il y a plus d'un an et demi !

-Mon dieu, oui ! Oui je veux t'épouser.

Julien se relève, retire la bague de l'écrin et me la mets. Elle est simple, en argent, entourés de diamants et un plus gros est monté sur le dessus de la bague. Elle est juste sublime, simple, élégante. Je l'adore. Je lui saute dessus, heureuse. Il me fait tournoyer dans les airs, ce qui me fait encore plus rigoler puis je l'embrasse de tout mon cœur. Je vais devenir madame Mercier, je vais porter le même nom que mes deux hommes, j'ai si hâte !

Amoureuse de mon professeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant