Nous allons dans la douche sans dire un mot, on a pas envie de rompre ce doux moment ente nous. J'allume l'eau et attends qu'elle soit chaude, Julien en profite pour me faire un collier de bisous entre les épaules. Je souris, heureuse. Nous prenons tranquillement notre douche, j'ai finalement décidé de me laver les cheveux. J'ai bien sentie le regard de Julien sur moi, il m'a bien maté et j'ai moi aussi savouré son corps du regard.
Je sors de la cabine en premier, je mets mes cheveux dans serviettes, en récupère deux autres plus grandes, en lance une à Julien et on retourne dans la chambre. On s'enroule tout les deux dans nos serviettes et je déverrouille la porte. Je vais chercher un pyjama et des sous-vêtements dans mon armoire, Julien prends les habits que mon père lui a passé et les regarde.
-Sérieux princesse, ça me gêne vraiment que ton père me passe des habits.
-C'est juste pour cette nuit. Si ça te gênes vraiment demain matin, tu peux passer par ton appartement. Il me semble que tu commences qu'à neuf heures ?
-Ouais. J'enfilerais une tenue à moi, je ne serais pas gêné. Et si je le peux, je pourrais laisser deux-trois trucs chez toi.
-Bien sûr que tu peux, ça me fait même plaisir que tu le dises. J'ai une étagère pour toi, il faut juste que je la vide.
-Merci beaucoup. Et tu sais que tu as aussi de la place chez moi, tu peux laisser des affaires.
-Je sais. Je ferais sans doute un petit sac demain avec des essentiels.
-Parfait.
On s'embrasse et on se change rapidement, on a faim ! J'enfile ma culotte, mon short et mon débardeur et regarde la pizza. Je la prends dans mes mains, la boîte est froide, on a mis trop de temps. Je file dans la cuisine quand Julien est habillé et la mets au four
En attendant qu'elle soit chaude, je vais dans ma chambre et je range un peu tout avec Julien. Je branche ensuite mon ordinateur à ma télévision puis je mets le film en grand écran. Je vérifie si je n'ai pas du travail, j'ai rien à faire d'urgent, je peux m'en occuper ce week-end. Je m'assois sur mon lit et regarde Julien, qui est torse nu et terriblement sexy.
-Julien, je peux passer le week-end avec toi ?
-Ouais, si tu veux, répond-t-il en s'asseyant à côté de moi.
-Super !
-Si tu veux, puisqu'on a un peu de temps, tu peux préparer un sac et je le mettrais dans ma voiture ? Comme ça, je le dépose chez moi demain matin et tu seras tranquille pour venir chez moi.
-Excellente idée, je vais m'en occuper. Mais pas maintenant, tout à l'heure, tu as dit qu'on devait parler ce soir.
-Ah oui ! Je voulais qu'on parle de ce que tu as dit à Ava.
Je fronce les sourcils, je ne sais pas ce que j'ai pu dire qui aurait pu mériter une discussion sérieuse ce soir.
-Ça me fait peur. Qu'est-ce que j'ai dit ? Je t'ai froissé ?
-Non, pas du tout. Ne t'inquiète pas. C'est tout le contraire. Tu as dit des choses qui m'ont un peu surpris, c'est tout.
-Julien, s'il te plaît, dis-moi ce que j'ai dit qui t'as surpris.
-Tu as dit qu'on pouvais contrôler son esprit, mais pas son cœur. Tu as aussi dit que tu ne voulais pas attendre pour avec quelqu'un que tu apprécies plus que bien. Je dois bien avouer que t'entendre dire ça, ça m'a bien surpris.
-Oh !
Effectivement, j'ai dit ça et pas seulement parce que j'étais agacée. Même si tout a été rapide entre nous, le voir tout les jours, l'entendre parler, savoir qu'il prends soin de moi depuis le début de l'année, ça m'a fait quelque chose. Ce que j'éprouve pour lui est de l'admiration, avec une pointe d'amour. Ouais, je ressens de l'amour pour lui. Mais je ne peux pas lui dire comme ça. On est même pas un couple, on est juste amants pour le moment.
-Élodie, je vois tes rouages tourner derrière tes petits yeux bleus.
-Pardon, j'étais en pleine réflexion.
-J'ai vu ça. La fumée va bientôt sortir de tes oreilles là.
Je pouffe de rire, il est con quand il le veut et il me détends.
-À quoi tu pensais princesse ?
-Ce que j'éprouve pour toi. Je sais que c'est très rapide entre nous, ça ne fait même pas une semaine qu'on s'est embrassés ici-même, dis-je en passant ma main sur ma couverture, mais un petit sentiment est en train de naître au fond de mon cœur.
Je déglutis difficilement, j'ai maintenant peur de sa réaction. J'ai pas envie qu'il me voit comme une fille qui tombe amoureuse en un claquement de doigt. Je le regarde dans les yeux, il a une petite lueur qui me rassure.
-Tu sais qu'en cours beaucoup t'admire, j'en fait partie. Mais le fait d'avoir une relation avec toi me fait avoir de petits sentiments.
-Oh, Élodie.
Il soupir en passant sa main sur ma joue, je sens de la tendresse dans ce geste.
-L'amour est un sentiment complexe, fort. On peut mettre du temps pour ressentir de l'amour pour quelqu'un comme on peut le ressentir au premier regard. Il ne se contrôle pas, je pensais que tu le savais avec tout les romans que tu lis.
-Je sais, mais ce qu'il ce passe dans les romans n'est jamais vrai, ça ne peut jamais arriver.
-Les romans détiennent toujours une part de vérité. On peut haïr une personne de tout notre cœur, mais en grattant, en mettant de côté nos préjugés et en la découvrant, nos sentiments peuvent changer. Comme quelqu'un peu ressentir, en une fraction de seconde, en un regard, de l'amour.
-Donc je ne suis pas ... bizarre à avoir des sentiments si vite ?
-Bien sûr que non. Tu crois sérieusement que je me serais lancé dans une relation avec toi sans ressentir la moindre chose ?
Un sourire tendre se dessine sur son visage, je comprends qu'on passe un cap sur notre relation.
-Alors je ne t'effraie pas quand je te dis que je t'aime bien ?
-Tu m'aimes juste bien ?
Je plaque mes mains sur ses joues et m'approche.
-Je t'aime bien, je murmure. Les autres mots seront pour plus tard, quand on sera plus sûr.
Je pose un doux baiser sur ses lèvres et je regarde en souriant. Dire ce qu'on a sur le cœur fait beaucoup de bien.
-Je t'aime bien aussi, princesse.
Mes mains quittent ses joues et glissent derrière sa nuque. Ses bras passent autour de ma taille et me fait un câlin. Je souris, heureuse. On a pas vraiment dit des je t'aime, mais les sentiments sont là.
On reste comme ça un bon moment, puis je me souviens de la pizza qui nous attends. Je me redresse, j'ai faim.
-Julien, tu peux aller chercher la pizza ? Elle est au four.
-Ouais, pas de soucis.
Il se lève, je remarque rapidement un petit détail.
-Hé, tee-shirt.
Je lui en lance un qu'il passe tout de suite et il file. Je profite de son absence pour sortir un sac assez grand et j'y glisse quelques vêtements ; jeans, tee-shirt, pull et sous-vêtements. Je glisse aussi le sac de lingerie que j'ai acheté hier, j'espère que Julien ne sera pas trop curieux. J'ajouterais mes produits plus tard et je laisse mes chaussures ici.
Je ferme le sac, le pose vers le bureau, fait celui pour les cours et Julien reviens enfin avec une pizza chaude. Je cours m'installer sur le lit avec le plateau, me glisse sous la couverture avec Julien et je lance le film en croquant une première part de pizza.
Le film fini vers 23 heures, il est temps de ce coucher. J'éteins mon ordinateur, la télé et je rapporte le plateau avec la boite à pizza vide dans la cuisine. Je retourne dans ma chambre, me glisse sous la couverture et regarde rapidement mon portable. Justine est contente de son rendez-vous, je lui envoie un message pour lui souhaiter une bonne nuit, verrouille mon portable et m'allonge. Julien me prends contre lui, je souris en sentant la chaleur de son torse dans mon dos. Ses bras m'entoure, je me sens rassurée.
Je ferme les yeux, heureuse de cette journée. Je finis par m'endormir, avec le sourire et dans les bras de l'homme que j'aime bien.
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Amoureuse de mon professeur
RomanceElodie est une jeune femme de 17 ans, qui rentre en terminal. Après un été merveilleux avec son petit-ami arrive la rentrée scolaire, tant attendu ! Ce jour-là, elle retrouvera un homme qu'elle a eu l'occasion de rencontrer dans le sud de la France...