Chapitre 28

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Julien.

Alors que nous sommes dans le bain, je sens la respiration d'Élodie ralentir sous mes doigts. Je bouge un peu pour voir son visage, elle dort alors je la serre un peu plus dans mes bras pour éviter qu'elle glisse. Je me détends encore cinq bonnes minutes, puis je la réveille doucement.

-Princesse, réveille-toi.

Elle s'agite un peu, son sommeil n'est pas profond. Elle ouvre rapidement les yeux et me regarde en souriant.

-L'effet du bain est plaisant franchement.

-Ça ce voit.

-J'espère que ça ce voit quand je commence à bien me reposer. On sort ?

-Comme tu veux.

Élodie se décale un peu, ce qui me permet de me lever. Je sors de la baignoire et prends mon peignoir, je le mets rapidement puis je prend une grande serviette pour Élodie. Je l'aide à sortir, l'enveloppe comme il faut dans la serviette et passe mes mains sur elle. On va dans la chambre, Élodie se blottit contre moi. Je continue à la réchauffer, je sais que ça lui fait du bien et la rassure. Elle aime quand on est comme ça, elle me sent proche d'elle, sans forcément faire l'amour. Élodie aime juste des contacts simple comme ça, et moi aussi, ça me rassure aussi.

Après un long moment passé comme ça, on finit par se motiver et se changer. Je prend mon tee-shirt, mon pantalon et je me change dans ma chambre. J'enfile rapidement mes habits et pars dans la cuisine pour prendre une bouteille d'eau. Évidemment, je suis obligé de tomber sur ma petite sœur.

-Alors ? C'est déjà finie mon lapin ?

-Aurélie ...

-Oh, elle est en période rouge ou quoi ?

-Ma vie sexuelle et celle de ma petite-amie ne te regarde pas. Et quand tu auras fait beaucoup de route, tu sauras que c'est épuisant.

-Julien qui sais ce retenir, c'est dingue.

Je ne réponds pas, je me contente de regarder ma petite sœur. Elle sait à quoi s'attendre, elle commence à sortir de la cuisine. Je lui cours après et la rattrape vite pour la chatouiller. Son rire et sa bonne humeur m'avais manqué. Mes petites sœurs, surtout Aurélie, compte plus que tout au monde pour moi. Je les aiment de tout mon cœur, elles ne sont pas seulement mes petites sœurs, elles sont bien plus. Elles sont tout pour moi. Depuis le premier regard que j'ai posé sur Jess, j'étais un petit garçon trop content d'avoir une petite sœur, et c'était plus intense pour Aurélie, avec lequel j'ai huit ans d'écart.

La petite gifle de ma sœur me fait sortir de mes pensées, comme un petit rire que je connais très bien maintenant. Je garde Aurélie dans mes bras et je lève la tête vers Élodie. Elle est contre le mur, les bras croisés sous sa poitrine, tout sourire.

-Hey Elo, on t'a dérangé ?

-Non, pas du tout, je te rassure. Je suis juste venue cherche Julien, je suis fatiguée et j'aimerais bien me coucher.

-J'arrive. Aurélie, je te laisse ? Je demanse en me tournant vers ma petite sœur.

-Non, j'ai pas envie que tu me laisses. Vient dormir avec moi.

-Comme quand nous étions petits ?

-Oui.

-Aurélie, j'ai envie de passer du temps avec Élodie. Je ne peux pas autant en passer que lorsque nous sommes en cours. Désolé sœurette.

-C'est bon, tu as juste à me faire un gros bisou, un câlin et je te libère.

-Tu es la meilleure, dis-je en la serrant dans mes bras. Je t'aime.

Amoureuse de mon professeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant