Chapitre 92

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"Dis-moi, Joshua... Si je te laisse t'occuper d'eux, quel sort tu leur réserves ?" questionnait Ethan en se mordant les lèvres.

Joshua était un peu surpris mais répondait rapidement : "Je ne sais pas si ma réponse vous plaira, mais il est évident qu'ils vous ont manqué de respect à vous et à Mademoiselle Linda. Je ne pense pas qu'ils vous considèrent comme des parents. Ce genre de famille n'attire que des problèmes et devrait être supprimée.

"Ça me paraît excessif Joshua, ils restent de la famille de Linda après tout..." commentait Ethan.

Joshua réfléchissait à la question quand soudain, une lueur vicieuse apparaissait dans ses yeux. Il disait, sombrement : "Monsieur, connaissez-vous cette règle de l'Empire Hôtel ? Toute personne qui nous provoque aura une jambe cassée pour servir d'avertissement, à mon avis..."

Ethan ne pouvait pas s'empêcher de rire intérieurement en le coupant : "Ça t'a servi à toi ? La jambe cassée ?" Il était finalement étonné de voir que Joshua souriait en retour face à cette question.

"Si vous voulez mon avis, ça m'a servi oui. Ou alors c'est le fait d'avoir eu mon père sur le dos la moitié de la journée pendant des jours, ça change une personne. Mon père peut être plus douloureux qu'une jambe cassée... Je ne suis pas mort et j'en suis déjà reconnaissant." expliquait-il. Voyant l'air dubitatif d'Ethan et de Linda, il se raclait la gorge pour dire : "Puisqu'ils restent les parents de Mademoiselle Linda, et même s'ils sont grossiers... Peut-être qu'on pourrait juste leur couper un doigt ? Que pensez-vous de ça ?" La famille Owen était bien connue pour son impitoyabilité dans la région de Buckeye. Quiconque osait les défier était généralement soumis à des tortures violentes. À ce titre, du point de vue de Joshua, c'était déjà la forme la plus légère de punition. C'était comme s'il leur faisait une fleur.

Après toutes les suggestions que Joshua venait de faire, Ethan le regardait avec étonnement et demandait : "Waouh, vous avez l'habitude de traiter les perturbateurs de cette façon ?"

Joshua ne pouvait pas s'empêcher de sourire de nouveau à Ethan en répondant : "Ah, c'est la moindre des punitions, Monsieur. Mon père a un ensemble de règles à suivre quand il traite avec des personnes qui offensent notre famille. Couper un doigt c'est la punition légère, la modérée c'est de leur casser les bras ou les jambes, la plus sévère c'est de..."

"Oh, allez, je n'ai pas besoin de connaître les détails macabres !" le coupait Ethan. Joshua semblait se complaire dans les méthodes de punitions de leurs ennemis, il semblait presque fier de lui : "Tu sais quoi ? Tu pourrais, s'il te plaît, dire à ton père d'éviter les problèmes ? Vous n'êtes pas des gangsters. Dis-lui qu'il y a de meilleures façons de traiter les gens, genre sans briser des os. Tu lui passes le message de ma part, d'accord ?" Ethan préférait toujours éviter de voir les gens se faire blesser gravement.

Joshua restait bouche bée face à cette réponse. Il se grattait la tête en demandant : "Monsieur... n'est pas satisfait de ma réponse ? Nous sommes déjà sur la..."

Ethan interrompait Joshua de nouveau avant qu'il ne puisse terminer sa phrase. Il savait déjà ce qu'il avait voulu dire. Il redemandait : "Très bien, dis-moi comment tu vas t'y prendre avec eux aujourd'hui ?"

Joshua fronçait les sourcils pendant un moment avant de demander timidement : "Alors... on pourrait se contenter de leur casser quelques doigts... ?"

"Tsk !" faisait Ethan en claquant la langue avec mécontentement. Il secouait la tête et reprochait : "Tu as autre chose en tête que de casser des os ?"

Joshua souriait maladroitement. Il voulait dire à Ethan que c'était la manière habituelle de traiter les gens qui les offensaient, mais savait qu'Ethan pourrait le réprimander pour ça : "Donc..." commençait-il avant de finalement pousser un gros soupir. Avec de la déception sur le visage, il poursuivait : "Monsieur, peut-être pourriez-vous me dire directement ce que vous attendez de moi. Vous n'êtes pas d'accord avec ce que je propose et je suis à court d'idées. Nous ferons ce que vous dites." Il avait franchement l'air forcé en crachant ces mots.

J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant