J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]

Chapitre 132

Suite à la suggestion de Maggie d'appeler son père, Ethan était tenté de répondre 'oui', mais ça ne durait qu'un moment fugace. Il secouait la tête et rejetait finalement la proposition : "Non, ce n'est pas nécessaire. On devrait réglé ça par nous-même." puis après quelques secondes, il continuait à voix basse, presque pour lui même : "Si je compte sur mon père pour m'aider à résoudre tout mes problèmes, je ne serais jamais capable de faire quoi que ce soit seul à l'avenir."

Maggie s'était légèrement figée en entendant les paroles d'Ethan. Elle ne s'attendait pas à ce que de tels mots sortent de sa bouche. Mais elle ne se sentait pas contrariée, ou en colère, elle était plutôt fière et ravie de les entendre. Il aspirait à l'indépendance, et elle ne pouvait que le soutenir pour ça. Elle acquiesçait en souriant : "D'accord. Essayons de régler ça nous-mêmes." Après quelques secondes, elle suggérait : "Retournons à la Warbarks Corporation pour réfléchir aux options."

Ethan hochait simplement la tête, il essayait déjà de réfléchir lui-même à toutes les éventualités possibles.

Sur la route, Maggie recevait un appel, elle finissait par se ranger sur le côté pour décroché.

"Mademoiselle Hill, s'il vous plait, venez rapidement au siège. On a un problème."

La personne qui l'appelait était un homme expérimenté, mature et consciencieux dans son travail. Mais au vu de sa nervosité, Maggie comprenait que c'était plutôt grave : "Quel est le problème ?" demandait-elle rapidement.

"C'est en rapport avec South City. L'inspection de la qualité vient d'arriver en déclarant que notre projet ne respectait pas les normes. Ils vont suspendre le chantier le temps d'une enquête." informait-il.

"Quoi ?" s'exclamait Maggie avec stupéfaction : "Nous avons des gens de chez nous et des spécialistes externes qui surveillent en permanence la qualité, comment ça pourrait arrivé ? C'est n'importe quoi !" En perdant la collaboration de l'entreprise d'ingénierie, le chantier aurait fini par se stopper d'ici quelques jours, mais ce nouvel incident sur la qualité les empêcheraient de le reprendre et de le poursuivre avec une autre entreprise, jusqu'à ce que le problème soit réglé. Que ce passait-il encore ?

"Je ne sais pas, mais le contrôleur a l'air très déterminé à tout stopper. J'ai bien essayé de discuter, mais c'était en vain. Je les aient interrogé sur le temps que prendrait l'enquête, mais ils ne donnent pas d'informations précises non plus..." précisait-il.

"Ils ne savent pas combien de temps durera la suspension... ?" disait Maggie, perplexe. En entendant ça, elle savait que l'affaire était sérieuse. C'était beaucoup trop vague, parce que ça signifiait que la suspension pouvait duré 2 jours comme 2 ans. Quelque chose n'allait définitivement pas, et le moins qu'on pouvait dire, c'est que c'était pas du tout leur jour. Le plus suspect était la vitesse avec laquelle les événements s'enchainaient, les Millers venaient de leur faire une offre scandaleuse et très peu de temps derrière le chantier était interrompu ? Elle avait du mal à croire qu'il n'y avait aucun rapport entre les deux. Quelqu'un était en train de leur mettre des bâtons dans les roues, c'était une évidence. Mais qui se cachait derrière tout ça ? : "Empêchez-les autant que vous le pourrez, on arrive tout de suite." déclarait-elle en raccrochant.

Avec les bribes de conversation qu'il avait entendu, et le visage énervé de Maggie, Ethan comprenait qu'un nouveau problème venait de leur tombé sur les bras : "Qu'est-ce-qui se passe, Maggie ?" interrogeait-il.

"Le chantier est interrompu par l'inspection de la qualité." résumait Maggie. "Monsieur Ethan, il y a définitivement quelqu'un qui tire les ficelles derrière tout ça, je suis incapable de croire à autant de coïncidences !" s'exclamait-elle avec frustration.