J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]

Chapitre 109

Dominic, Yura et Winston étaient tous les trois surpris. La contre-attaque d'Ethan était tout simplement impeccable tout en restant respectueuse.

Yura, qui voulait initialement prendre la défense d'Ethan, était choquée en entendant ce qu'il venait de dire. En fait, le seul problème à ses oreilles était le dernier couplet. Elle avait toujours eu l'impression qu'Ethan était quelqu'un de simple et modeste, mais pourquoi affirmait-il soudainement ce genre de choses ? Comment pouvait-il prétendre être capable d'aider dans ce projet ? D'après son père, c'était vraiment énorme et tout le monde voulait y participer pour se faire un nom. Mais Ethan venait d'affirmer qu'il était capable d'aider à l'intégrer ? Et il semblait très sérieux en disant ça. Venait-il de dire ça simplement dans une tentative désespérée de se défendre des mots de son père ? Ça ressemblait plus à une plaisanterie qu'à la vérité. Elle ouvrait la bouche sans savoir quoi dire.

Dominic avait un visage sévère. L'attitude d'Ethan semblait vraiment arrogante, et c'était quelque chose qu'il ne pouvait pas supporter de voir surtout le jour où il recevait un invité important. Ethan avait dit qu'il pouvait l'aider à intégrer le projet, mais il n'en croyait pas un mot. Humphrey était un nom complètement inconnu, alors c'était des conneries. Il l'ignorait donc et se tournait vers Yura pour dire froidement : "Tu vois, Yura ? Fais attention aux gens que tu fréquentes."

Winston se mettait à rire sans retenue : "Ahah, pincez-moi ! Tu sais à quel point le projet dont tu parles est important ? Tu te prends pour qui ? Tu proposes de déplacer quelques briques et quelques pierres sur le chantier ?" provoquait-il.

Dominic tournait la tête de l'autre côté et ne prenait même plus la peine de regarder Ethan, son impression envers lui était terrible.

"Monsieur Roberts, puisqu'il est là, vous n'avez plus besoin de moi, n'est-ce pas ?" demandait Winston en riant et en se levant du canapé avec provocation : "Je dirais à mon père que vous n'avez plus besoin de nous et que vous avez trouvé quelqu'un capable de vous aider."

En entendant ça, Dominic commençait à paniquer. Il arrêtait rapidement Winston, qui s'était engagé à partir, et disait : "Allons, Winston, de quoi parlez-vous ? S'il vous plaît, ne plaisantez pas comme ça... Rasseyez-vous. J'ai encore quelques questions à vous poser."

Ethan, quant à lui, était resté planté là comme une pierre. Visiblement personne ne le croyait et Dominic ne se souciait même pas de lui donner une chance de s'exprimer. Que l'homme ait le soutien de Winston ou non, le projet dépendait quand même des décisions d'Ethan à la fin. Bien sûr, il n'avait pas l'intention d'empêcher Dominic de s'impliquer dans son projet puisque c'était le père de Yura quoi qu'il arrive et aider Dominic revenait à aider Yura d'une certaine manière. Mais la jeune femme était si bienveillante avec lui depuis le début, pourquoi fallait-il que l'attitude de son père soit si décevante ? Et pourquoi s'emmerder avec ça du coup ? Il n'avait aucune raison de se prendre la tête alors il déclarait : "Puisque personne ne me croit de toute façon, je préférerais partir." puis précisait à Yura à voix basse : "Bien qu'il y ait une chance pour que tu penses toi aussi que je ne fais que me vanter, je ne plaisante pas. Si ton père veut participer à ce projet, je peux l'aider."

Yura était hésitante, à en juger par ce qu'elle avait vu d'Ethan depuis leur première rencontre, il ne lui donnait pas l'impression d'être quelqu'un de malhonnête ou mythomane. Mais ce qu'il venait de dire pouvait paraître invraisemblable et le rendait bien mystérieux. Est-ce qu'il avait des cartes cachées dans sa manche, ou des méthodes sournoises ? Elle était pleine de questions. Et alors qu'elle était perdue dans ses pensées, un rire homérique se faisait entendre de la part de Winston. Elle s'était immédiatement tournée pour constater qu'il riait si fort qu'il se balançait d'avant en arrière dans le canapé. Et ses rires étaient clairement remplis de moqueries et de mauvaises intentions. Elle se mordait les lèvres tellement ça l'agaçait.