"C'est tout ?" questionnait Saxon, médusé : "Juste parce qu'une guitare est cassée, tu dis qu'ils ont une liaison ? Tu as perdu la tête ?" Puis son regard se transformait rapidement en colère. Il n'arrivait pas à croire que sa sœur puisse être si mal intentionnée. Elle s'était fait des films et était venue à l'université faire tout un foin de ses soupçons. Il pensait vraiment qu'elle avait des preuves de ce qu'elle avançait, maintenant il se sentait simplement bête d'avoir quand même voulu la protéger en la faisant quitter la salle, elle méritait clairement ce qui lui arrivait et devait présenter des excuses. Ethan avait fait de sa vie un enfer, si on ajoutait les manigances de Polly, il craignait de ne pas vivre vieux. Sous le coup de la colère, il assena une nouvelle gifle à sa jeune sœur.
Les gens étaient stupéfaits, si on pouvait l'être davantage, car aucun d'eux ne s'était encore remis du choc précédent. Qu'était-il arrivé au féroce vice-président Walton ? Pourquoi semblait-il si timide envers cet étudiant ?
"Monsieur Walton, on est d'accord que l'accusation de votre sœur est complètement ridicule et infondée ?" soulignait Ethan.
"En effet, il paraît évident que c'est entièrement faux..." confirmait Saxon.
"De mon point de vue, c'est carrément un complot. Comment quelqu'un peut-il lancer des accusations si graves sur la base d'une pensée fantaisiste ? Votre sœur a même frappé Linda et a exigé qu'elle s'agenouille devant elle. Comment doit-on qualifier ça ?" commentait Ethan. En réalité, il se sentait également heureux et soulagé de ne pas avoir cru ses accusations injustes proférées contre elle.
Saxon se retournait vers Polly avec un visage horrifié : "Tu as un problème là-haut ?" demandait-il à sa sœur comme s'il parlait à une aliénée : "Tu voulais que la fille s'agenouille ? Je pense que c'est à toi de le faire !" exhortait-il en attrapant l'arrière de son cou et en appuyant avec force jusqu'à ce qu'elle finisse à genoux, au mépris du regard de tous : "Tu sais à quel point tu es absurde ? Excuse-toi tout de suite !" hurlait-il.
Le professeur Price allait aussitôt dans son sens, maintenant qu'il pouvait rétablir la vérité. Il essayait de pousser la tête de Polly vers le bas : "Présente tes excuses, Polly !" insistait-il.
La femme réalisait la situation humiliante dans laquelle elle se retrouvait et avait du mal à le supporter. Elle était effrayée.
Ethan intervenait pour dire : "Je ne suis même pas sûr qu'elle soit digne de présenter des excuses tellement cette femme est répugnante et ridicule. J'ai juste besoin de l'entendre dire..." Il baissa les yeux sur Polly, toujours agenouillée et demandait : "Tu accuses Linda sur la base de faits ou de fiction ?"
"Je... j'étais très en colère, alors j'ai peut-être un peu perdu la tête. C'est vrai que je n'ai pas de preuve concernant une liaison, je n'ai fait que supposer." répondait maladroitement Polly.
En entendant ça, Ethan annonçait à la foule : "Bon, vous avez tous entendu ? À présent que l'incident est clair, je ne veux plus entendre cette rumeur sur Linda. Vous devriez tous avoir compris que ce n'était que des élucubrations insensées d'une femme tout aussi insensée." Puis, il saisissait la main de Linda dans l'optique de la faire sortir de la salle.
Mais Linda retirait immédiatement sa main de la sienne.
Ethan était décontenancé : "Qu'est-ce qui ne va pas ?" questionnait-il.
Linda semblait se débattre intérieurement. Après un moment, elle disait doucement : "Merci..."
"C'est normal... Je..." commençait-il.
"Ethan !" l'interrompait Linda : "Je t'ai déjà dit que j'avais un petit ami... Alors, j'apprécie énormément ce que tu as fait pour moi aujourd'hui... mais je ne peux pas !" Elle s'inclinait légèrement vers Ethan en signe de respect et de remerciement puis s'enfuyait à toutes jambes.
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J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]
Ficción GeneralEthan Humphrey est un jour ridiculisé : alors qu'on l'envoie faire une course pour des préservatifs, il s'aperçoit que les personnes à qui il les apporte sont en réalité sa petite amie et son amant. Il devient la risée de son université, et de certa...