Alors qu'Erin voyait son mari reprendre conscience, son visage terni par l'inquiétude semblait reprendre un peu de couleur, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir vraiment émotive alors qu'elle s'approchait pour prendre sa main et lui dire : "Oh, chéri. Tu es enfin réveillé. Je ne sais pas ce que je ferais si tu venais à me quitter, tu sais ?"
Alaric regardait le visage de sa femme, puis remuait légèrement le coin des lèvres en parlant faiblement : "Qu'est-ce-qui m'est arrivé ? Pourquoi j'ai perdu connaissance ?"
Caleb caressait sa barbiche avec un sourire en disant : "Je me suis occupé de vous. Alors, s'il vous plait, demandez à votre femme de me payer maintenant." Puis il commençait à remballer son matériel. Il savait très bien que le patient devant lui n'en avait plus pour très longtemps. Et la technique qu'il avait utilisée aujourd'hui n'était rien de plus que de la poudre aux yeux, elle avait un effet similaire à l'adrénaline, et permettait de redonner un peu de vie à un patient mourant, mais ne changeait en rien l'issue finale. En fait, il avait déjà compris qu'Alaric était condamné et qu'il n'y avait plus rien à faire pour lui, mais il n'était jamais contre un gain d'argent alors il profitait un peu de la situation. Le fait qu'il soit parvenu à le réveiller pour lui permettre de passer du temps avec sa famille avant son décès était déjà impressionnant.
Erin par contre, n'avait pas compris ce qui se passait. En voyant que son mari était réveillé et avait repris des couleurs, elle trouvait que c'était miraculeux, et pensait que le docteur l'avait soulagé efficacement. Alors même si elle pensait que les honoraires étaient trop chers, elle finissait par les payés. A ses yeux, l'argent avait bien peu de valeur en comparaison de la vie d'Alaric.
En voyant ça, Ethan demandait insidieusement : "Il est guéri ?"
Caleb mentait finalement : "Oui."
Ethan se sentait encore plus scandalisé par ce mensonge : "Vous allez vraiment facturé 20 000 dollars pour cette astuce ?" questionnait-il froidement.
En entendant ça, Caleb était d'abord choqué, mais se disait ensuite que c'était impossible que ce jeune homme ai compris ce qu'il venait de faire. Alors il pensait qu'Ethan devait estimé qu'il faisait payé trop cher : "Tu es en train de dire que je ne mérite pas autant ?" questionnait-il sévèrement.
"Ce qui me dérange vraiment, c'est que tu leur mentes ouvertement. Toi et moi, on sait très bien qu'il n'est pas guéri, même si j'aurais aimé que ce soit le cas." répondait Ethan en jetant un regard sur les personnes autour de lui en poursuivant : "Je vois bien comment vous me regardez tous, vous doutez de mes paroles..." Il regardait de nouveau Caleb dans les yeux pour lui dire : "Si l'oncle de Laurelei est vraiment remis de sa maladie, et vu les honoraires que vous venez de prendre, il n'y a aucun problème pour vous de rester ici une heure de plus, n'est-ce-pas ?"
"Écoute, garçon. J'ai pas que ça à faire, il y a d'autres patients dans cette ville..." rétorquait Caleb en ramassant ses affaires. Et alors qu'il se tournait pour sortir, il constatait qu'Ethan s'était placé dans l'encadrement de la porte pour lui barrer la route : "Qu'est-ce-que tu fais ? Tu m'empêches de partir ?" interrogeait-il.
"Exactement." confirmait Ethan : "Hors de question que tu prennes la fuite, tu vas rester ici une heure et assumé tes actes." exigeait-il.
Declan demandait rapidement : "Tu es sûr de ce que tu fais, Ethan ? Le Docteur Duncan a des années de pratiques... si tu l'accuses à tort..."
Ethan fronçait les sourcils, puis sollicitait en réponse : "Fais moi confiance, grand-père, s'il te plait."
Declan échangeait un regard avec sa fille et hochait finalement la tête vers elle. Il avait appris à connaitre Ethan ces dernières semaines, et il était intimement persuadé qu'il ne mentait pas.
VOUS LISEZ
J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]
Ficción GeneralEthan Humphrey est un jour ridiculisé : alors qu'on l'envoie faire une course pour des préservatifs, il s'aperçoit que les personnes à qui il les apporte sont en réalité sa petite amie et son amant. Il devient la risée de son université, et de certa...