J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]

Chapitre 126

Pierre se relevait en sautant presque à pieds joints puis réprimandait immédiatement sa fille : "Qu'est-ce-que tu attends, morveuse pourrie gâtée ! Dépêche toi maintenant !" ordonnait-il avec colère. C'était leur toute dernière chance, si elle la foirait, ils étaient définitivement foutus.

Jennifer aurait refusé sans hésiter par le passé, mais elle n'avait plus vraiment la possibilité de le faire, les conséquences semblaient beaucoup trop catastrophiques. Elle décidait de ne plus s'opposer, et baissait simplement la tête en se mettant délicatement à genoux en veillant à ne pas se salir, puis chuchotait enfin : "Je suis... vraiment désolée..."

Les yeux d'Ethan s'étaient élargies tellement il était ébahie par la scène : "Hmm, qu'est-ce-que tu as dis ?" insistait-il un peu pour profiter de l'instant.

Jennifer élevait la voix pour répondre distinctement : "J'ai dis que j'étais vraiment désolée. Je sais que c'est de ma faute."

Ethan insistait un peu plus : "Et qu'est-ce-que tu as fais de mal ?"

Jennifer se sentait bouleversée rien qu'en écoutant la question. Elle savait qu'Ethan lui rendait les choses difficiles exprès pour se venger. Il voulait surement saper son estime d'elle-même et sa dignité, tout comme elle avait voulu le faire auparavant. Mais elle ne pouvait que le maudire intérieurement même en étant consciente de tout ça. C'était un dur retour de bâton. Elle répondait : "J'ai été arrogante, et je ne me suis pas montré reconnaissante quand tu nous a aidé au restaurant. Je n'aurais pas dû te mépriser et te rendre les choses difficiles. Je m'excuse aussi pour la guitare. Tout est de ma faute. Alors, s'il te plait, épargne ma famille et notre compagnie..." disait-elle. Puis elle commençait à pleuré à chaudes larmes en poursuivant : "Je ne veux pas qu'on tombe en faillite... Si ma famille tombe, on va me tourner le dos et mes soi-disant amis vont s'en prendre à moi..."

Même en étant dans cette position, elle semblait ne se soucier que d'être humiliée par les autres ou non. Ethan trouvait ça ridicule. Elle essayait probablement d'agir pitoyablement pour obtenir sa sympathie. Il secouait la tête avec un sourire amer et baissait les yeux pour regarder Jennifer en questionnant : "Tu as peur d'être humiliée et insultée ?"

Jennifer rougissait d'embarras, elle ne savait pas comment lui répondre. Finalement, elle gardait la tête baissée sans dire un mot.

Ethan continuait : "Tu sais quoi ? Je n'avais jamais pensé à me venger de toi de cette manière. Tu connais le dicton 'Qui sème le vent récolte la tempête' ? C'est parfaitement adéquate. C'est ton attitude et ton arrogance qui t'ont menée ici, souviens-toi que tu as mérité cette punition."

Jennifer serrait les dents et levait brusquement la tête. Elle déclarait avec une expression vexée : "Très bien, tu as raison. Punis-moi comme tu l'entends, mais s'il te plait, tu peux laisser ma famille s'en tirer ? Je... je t'en supplie... !" Même si il lui en coûtait de l'admettre, Ethan était le seul qui pouvait encore sortir sa famille de cette situation. Si elle devait s'abaisser à ça pour sauver l'entreprise et continuer de profiter de son train de vie actuelle, alors elle était prête à le faire.

"Tu me supplie ?" répétait Ethan avec un sourire satisfait. Il avait seulement voulu faire comprendre à Jennifer ce que l'ont ressentait quand sa dignité était bafouée, et c'était chose faite. Nul doute qu'elle devait l'avoir mauvaise en ce moment, mais elle avait quand même mis sa fierté de côté. "Très bien. Nous pouvons continuer à travailler ensembles, Monsieur Campbell." déclarait-il en regardant Pierre. Il se tournait ensuite vers Pablo pour demander calmement : "Monsieur Owen, pouvez-vous arranger ça, s'il vous plait ?"

Pablo hochait la tête en réponse, puis il sortait son téléphone à la hâte et s'écartait pour passer un nouveau coup de fil.

Pendant ce temps là, Ethan précisait : "Vous me devez 63 millions maintenant. Pierre Campbell, je compte sur toi pour régulariser cette situation au plus vite. Sinon tu n'apprécieras pas les répercussions."